Le souffle : sommes nous égaux?

J’ai remarqué, lorsque je fais de belles randos, que lorsqu’il y a de la montée raide, avec un beau dénivelé, je m’essouffle … vite.
D’où ma question :
Le souffle se « travaille »-t-il comme les muscles des cuisses ou des mollets ou bien avons nous chacun une capacité perso au départ.
Comment « améliorer » le rendement ou au moins quels sont les moyens pour ne pas que ça devienne pénible, que me conseillez vous ?
Car coté musculaire, j’ai acquis, en faisant du « foncier », de l’endurance, mais le souffle s’est peu ou pas amélioré.
Je précise que je n’ai jamais fumé de ma vie.

Merci de vos avis, expériences et conseils :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par bombi2000:

[quote=« lylie, id: 1036922, post:1, topic:100589 »]J
Je précise que je n’ai jamais fumé de ma vie.[/quote]

Essaye de commencer…
Ou tente l’apnée, tu souffleras moins.

Lylie,
je connais un bon moyen pour travailler le souffle, et je crois que cela m’a bien aidée même si j’ai commencé assez jeune : la natation et surtout le crawl. Oui le souffle se travaille, de différentes façons.

Je t’ai envoyé un mail… :lol:

Ce qui est bien sur C2C c’est qu’il y a plein de gens intéressant comme bombi2000…

Pour répondre à ta question : Non nous ne sommes pas tous égaux , il y a une foule de paramètres qui entrent en compte (volume pulmonaire, hygiène de vie, altitude a laquelle on vit)
Oui ça se travaille (exemple : les apnéistes pro ont un volume pulmonaire autour de 10 litres alors que la moyenne est plutot de 5). La première chose a faire est d’apprendre à bien respirer et à bien doser son effort (si tu est incapable de parler avec ton partenaire durant une marche d’approche c’est que tu vas trop vite).
La marche rapide aide bien à bosser le souffle et le coeur. Vas donc faire un tour sur google tu trouvera plein d’infos.

bah non, ça m’intéresse aussi. :slight_smile:

J’ai fait beaucoup de natation, mais vraiment beaucoup. J’avais un bon souffle. En montagne, je ne trouve pas le même souffle. Mais bon, j’ai eu quelques soucis qui m’ont aussi bien ennuyé même côté souffle. Ceci dit, ça dépend aussi de la personne avec qui je marche et si je pars à mon bon rythme ou pas. Si je pars bien, je tiens bien si je ne bavarde pas trop.

Marie.

je suis privilégiée … j’ai un coach perso :wink:

mais lorsqu’on reçoit des réponses sur la discussion sur le mode « bombi2000 » on comprend que YAnn. G souhaite être tranquille :slight_smile:
Faisons la chasse aux sorcières ou aux commandos « jesaistout » et on pourra avoir des échanges constructifs et sympas …
yann est un excellent contributeur en tout cas :slight_smile: et c’est un bon coach :smiley:

Je pense que nous sommes plusieurs à lire des réponses intéressantes comme celles de Yann mais que nous n’intervenons plus forcément en dehors de la lecture, fatigués par le ton de certains. Ce qui pourrait laisser croire que les forums ne sont plus que portés par ces interventions houleuses mais c’est faux.

on s’éclate bien sur les forums. En tout cas moi j’y ai trouvé mon compte sur plusieurs discussions que j’avais lancées !!

Posté en tant qu’invité par jeparle comme…:

les discours devraient se tenir en propos serieux et pertinents et non servir d’ outils d e drague

La capacité max du souffle (du coeur en fait) se travaille avant 18 ans (peut être encore moins pour les filles).
Ensuite, la capacité est +/- figée, on peut juste atteindre cette capacité, mais pas la dépasser, ou bien plus difficilement (donc au prix d’un risque de blessure articulaire ou musculaire plus élevé).
Et bien sûr, pas un prof d’EPS pour expliquer ça avant 18 ans :frowning:
Résultat : les personnes que l’on trouvent « fortes » en endurance/vitesse et qui n’ont pas de fait de compèt en étant jeune, sont fortes par hasard, juste par ce qu’elles ont sollicité leur coeur sans faire exprès.
En fait, les personnes que l’on estiment « fortes » ne sont pas fortes, elles sont normales, car elles ont juste sollicité (un peu) leur coeur, ce pourquoi il est fait (on est des singes à la base), il ne demande que ça ! Et ce sont les autres qui sont nulles, victimes de la télé et autres sources de légumisation.

Donc dis-moi comment et avec quelle fréquence tu as bourriné avant 18 ans (toutes les fois où tu étais essoufflée ou presque), et je te dirai ta capacité max :smiley:

Elle demande comment travailler son souffle, elle ne demande pas une xième remarque désobligeante sur les gens qui ne sont pas comme toi. Soyez les meilleurs les mecs, les pros du forum vont vous traiter de neuneu, bobo, nul ou autres petites délicatesses dont ils ont le cru. Bon, Yann a bien raison en fin de compte.

Ca serait tellement plus agréable de lire « les personnes avec une capacité physique moindre sont souvent des personnes qui n’ont pas su les développer avant la fin de leur croissance à cause d’un manque d’activités physiques. » Ca serait plus instructif et moins désagréable que de lire en permanence des remarques dédaigneuses comme vous en avez le secret.

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

Il y a des paramètres physiologiques quasi impossibles à modifier ( capacité des poumons ! ) ce qu’on peut résumer en simplifiant en appelant ça : VO2 max

Mais pour ne pas etre essouflées, il suffit d’entrainer des muscles à moins consommer d’oxygène : pour ça, entraine toi ! footing, vélo, natation, ce ue tu préfères.

Le mieux est bien sur un sport proche de celui où tu veux t’améliorer ( les cyclistes s’entrainent pas en faisant du tennis ) mais il est parfois bon de varier ( psychologiquement aussi )

à notre niveau de partiquant du dimanche ( pas celui de Bubu, qui lui est un athlète de haut niveau qui envoie du gros en permanence) pas besoin de sciences et de programme calibré, une pratique régulière, à l’ecoute des sensations est largement suffisante. Alterne des séances plus intenses, d’autres cool, d’autres courtes et d’autres longues et tu va vite progresser

Sans oublier des périodes de récup, qui font aussi partie de l’entraînement. S’entraîner comme un marteau sans réfléchir ne sert à rien d’autre qu’à s’épuiser et à se péter la rate. Pour le rythme, on compte généralement 20% résistance, 80% endurance (à la louche).

je partage ton avis …ainsi que celui de François !
Se « sentir » et ne pas se « défoncer » sont les 2 maîtres mot, et puis chacun peut composer son entrainement, son rythme, en fonction de ses envies. Et puis l’organisme a malgré tout ses limites, que ce selon les personnes on aime à dépasser…c’est mon cas :stuck_out_tongue: :smiley:

D’après une petite expérience personnelle, je dirai que la natation est particulièrement efficace pour travailler le souffle.
A une époque, je courrais assez irrégulièrement. Lors de l’effort, j’étais moi aussi limité par mon souffle. Je suis ensuite passé à la natation pendant quelques mois. Lorsque j’ai repris la cap, mon souffle allait beaucoup mieux, je me sentais plutôt limité par mes mollets.

C’est vrai que j’avais moins de 18 ans à ce moment là…

Mais je pense que le fait de devoir contrôler sa respiration lors de la natation (crawl et papillon) aide à améliorer son souffle.

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

Comme dit la Baltringue, la VO2max est effectivement le paramètre déterminant. Elle indique la capacité physiologique à transmettre l’oxygène aux muscles (qui est leur principal carburant avec le glucose) et dépend donc essentiellement de la capacité pulmonaire et de la capacité cardiaque.
Une fois l’âge adulte atteint, je ne pense pas que la première puisse être réllement améliorée par l’entraînement, elle peut par contre être diminuée par le tabac et la pollution…
Le coeur, comme les autres muscles, peut voir ses capacités améliorées par l’exercice physique. Malheureusement plus on avance en âge, plus l’exercice physique ne permet surtout que de lutter contre l’amenuisement inexorable des capacités musculaires…, il vaut donc mieux avoir fait du sport jeune pour bénéficier d’une base intéressante.
Dernier élément, la VO2max est rapportée à la masse corporelle, il est donc évident qu’une masse corporelle élevée nuit à la VO2max donc à la performance.
[fr.wikipedia.org/wiki/Consommation_maximale_d’oxygène]

Pour répondre à la question du départ.
Si ça monte et que tu vas au même rythme… c’est normal que tu t’essouffles!

Tout comme toi, j’aime me dépasser. Alors je bourine comme on dit… pas pour aller plus vite que les autres… mais pour faire mieux encore! Je pense que c’est un peu mazo d’un certain coté… mais ça fait du bien! Le cerveau… t’es obligé de le mettre de coté… car la concentration est trop importante pour tenir le coup et ça ne te permet pas de penser à autre chose… perso j’en allait souvent à avoir la tete qui tourne tellement! :rolleyes:

Cependant, je pense que cette pratique n’est pas bonne à long terme! Ca doit sans doute fatiguer le coeur!

Alors depuis quelques temps je me calme un peu… et je préfère aller un peu moins vite… et plus longtemps!

Est ce que le souffle se travaille?
C’est assez flagrant de ce coté là! il suffit de pratiquer beaucoup pour s’en apercevoir! Plus t’en fait, plus t’es en forme (si tu respecte des temps de récup bien sur!)
Quand tu t’arrêtes pendant longtemps… après c’est plus dur… ton corps est moins habitué! Les muscles moins performants… le poids joue beaucoup aussi!
Je pense que le souffle se travaille surtout dans le sens « gérer son souffle »… d’envoyer sans trop bourriner… et être capable de maintenir l’effort physique par le mental!
Encore une fois, plus tu pratiqueras… et plus tu progresseras… et je pense que c’est aussi dans l’endurance qu’on progressse le plus!

Ce que propose la baltringue et françois me semble excellent!

Posté en tant qu’invité par laurent83:

En effet on est tous différent (VO2 max variable d’un individu à l’autre)
Si tu veux avoir de bonne sensation pendant une rando, il faut au moins faire 2 séances par semaine que ce soit footing ou rando. Tu t’essoufle parce que tout simplement ton coeur n’est pas suffisamment entrainer.
Après si tu veux vraiment être dans le coup fait de la course de fond type trail mais bon il faut vraiment aimer l’endurance.