Le solo auto-assuré, méthode Robert Jasper en images

À la face nord de l’Eiger.
Instructif !

Je n’ai rien trouvé de neuf coté "méthode " et technique pour cette pratique à haut risque et qui repose principalement coté sécurité sur le ( très ) haut niveau de pratique du grimpeur ( pas de chute pas de problème ).
En plus l’appareil mentionné ( qui utilise le nœud de cabestan réalisé sur un cylindre avec profil particulier ) qui est inévitablement l’outil indispensable de ce type de système d’auto-assurage n’est plus fabriqué.
Longue vie à Robert Jasper.

Le même système est possible avec un grigri que l’on utilise en le positionnant à l’envers comme un « croll » en spéléo.
J’ai moi même essayé, c’est assez sympa et en mettant le mou dans un petit sac à dos plutôt qu’en boucles au baudrier on est moins embêté lorsque le terrain n’est pas très raide. Pas besoin d’être un monstre d’escalade d’ailleurs, je plafonne autour du 6b et je m’amuse bien en solo dans du 5, que ce soit équipé ou non…

ce qui a pour inconvenient de rendre tragique toute chute corp en arrière (et pas seulement tête la premiere)

Techniquement oui, mais étant donné qu’on fait des noeuds de « back-up » sur le mou, on peut choisir d’engager ou pas… Un noeud tous les 2 mètres par exemple c’est chiant pour la progression mais en cas de chute à priori ça ne craint pas grand chose.

Avec une sangle à la poitrine en mode harnais, on évite ce problème très rapidement

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