Le quiz de l'automne

Posté en tant qu’invité par jc:

Ben quoi, c’est normal non? Après le quiz de l’été, le quiz de l’automne. Alors c’est parti top chrono 24h, ombrageux s’abstenir, humoristes bienvenus.

  1. Quel livre peut se lire tranquillement aux relais sans risque d’être précipité dans le vide de la paroi?
  2. Monsieur E.H. enseveli 7 mètres sous une avalanche a été retrouvé 5 heures plus tard en « état de mort évidente ». Et pourtant…
    Qu’est-il advenu de lui?
  3. toponymie pyrénéenne: comment dit-on « myrtille »?
  4. Comment s’appellent les habitants de la Bérarde?
  5. Trouver le mot manquant dans cette citation: « la montagne ------- est la montagne qui ne s’escalade pas »

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Pour la 1), c’est très certainement « Du mou sur la rouge » de Guy Delaunay.
Unique livre mousquetonnable (livre vendu avec son mousqueton à sa sortie dans les années 74/75). Des dessins qui sont devenus célèbres, quelques grands noms de la montagne bien « croqués », un monument !

B.A.

Posté en tant qu’invité par Michel:

jc a écrit:

Vraiment dur, je propose quand meme
3) toponymie pyrénéenne: comment dit-on « myrtille »? AYOUS

  1. Comment s’appellent les habitants de la Bérarde? les Turc ? (o-
  1. Trouver le mot manquant dans cette citation: « la montagne
    INTERIEURE est la montagne qui ne s’escalade pas »

Posté en tant qu’invité par florian:

E.H ce serait pas Edmund Hillary…

Posté en tant qu’invité par jc:

non

Posté en tant qu’invité par jc:

Trop forts les c2cistes: presque tout trouvé. Allez encore un petit effort avant la remise des prix (d’ailleurs on ne gagne rien…)

Posté en tant qu’invité par jc:

A la demande générale, voici les réponses:

  1. « Du mou sur la rouge » de Guy Delaunay
  2. Dans le livre d’Yves Ballu « les alpinistes », p. 375, intertitre « l’effet tunnel »: il parle d’un gars victime d’avalanche et dont la température corporelle était descendue à 19°C, considéré comme mort. A l’hôpital de Berne, un chirurgien lui ouvre le thorax, constate que son coeur est gelé (!!) et tente une réanimation. Monsieur E.H. (confidentialité du nom préservée par l’auteur) se réveille. Il reprend une activité normale quelques semaines après, sans autre séquelle qu’un trou de mémoire de quelques heures. Un récit vraiment impressionnant !
  3. Ayous
  4. C’était une question piège: il y a hélas longtemps qu’il n’y a plus d’habitants permanents à la Bérarde, à ce que je sais… le facteur ne s’y rend donc plus à skis de fond une fois par semaine l’hiver !!
  5. intérieure (livre de L.Daudet, âprement débattu sur c2c)

Bon ben à la prochaine, normalement vers le 20/12 pour le quiz de l’hiver…

Posté en tant qu’invité par Guy Don:

ça risque de faire un peu loin l’hiver …et l’intersaison ça se squizz aussi…alors ja’ttends vite le prochain ))
Sinon t’es vraiment sûr qu’il n’y a plus d’habitant à l’année à la Bérarde??

Posté en tant qu’invité par jc:

Guy Don a écrit:

ça risque de faire un peu loin l’hiver …et l’intersaison ça
se squizz aussi…alors ja’ttends vite le prochain ))

Bon on va faire un effort…

Sinon t’es vraiment sûr qu’il n’y a plus d’habitant à l’année à
la Bérarde??

Il me semble bien oui, un article ancien paru dans Montagnes Mag en avait parlé, disant qu’à l’époque il n’y avait plus qu’UN seul habitant l’hiver là-bas… et bientôt plus personnes… route coupée l’hiver… facteur passant à skis une fois par semaine… chamois descendant au village etc

A confirmer par d’autres…

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Il me semble bien oui, un article ancien paru dans Montagnes
Mag en avait parlé, disant qu’à l’époque il n’y avait plus
qu’UN seul habitant l’hiver là-bas… et bientôt plus
personnes… route coupée l’hiver… facteur passant à skis
une fois par semaine… chamois descendant au village etc

Il ne faut pas croire tout ce que disent les journaux… en 2003 ou 2004, il y avait 4 personnes l’hiver. En 2005, au moins 2 je crois.
Les chamois qui descendent au village, ce n’est pas un signe de désertification: les bouquetins descendent bien près de Modane se nourrir jusque dans les potagers ! Et en les faisant déguerpir, il ne faut pas qu’un grand mâle se sente agresser, c’est plus compliqué qu’avec les chèvres du voisin.

Posté en tant qu’invité par Malo:

jc a écrit:

un article ancien paru dans Montagnes

Mag en avait parlé, disant qu’à l’époque il n’y avait plus
qu’UN seul habitant l’hiver là-bas… et bientôt plus
personnes… route coupée l’hiver… facteur passant à skis
une fois par semaine… chamois descendant au village etc

A confirmer par d’autres…

Je pense effectivement que les chamois descendant au village sont un facteur determinant de desertification… :wink:

Posté en tant qu’invité par jc:

Pour les chamois, ce n’était qu’un des éléments cités: plus personne = moins de crainte de descendre bas. J’ai rencontré des chamois à 50m du lac du Chambon, pourtant le moins qu’on puisse dire c’est qu’il y a du passage…
Je suis bien content d’apprendre que la Bérarde se (re?)peuple. mais d’un autre côté ça m’embête un peu parce du coup je n’ai pas de réponse à ma question: comment appelle-t-on les habitants de la Bérarde? Les Bérardini?

Posté en tant qu’invité par jc:

A la demande de Guy Don le bien nommé, je récidiverai donc avant l’hiver. J’ai 2 ou 3 questions sous le coude, en plus on apprend des trucs dans les réponses, c’est pas mal je trouve. A plus. Et Bravo Bernard, t’as l’air calé, dis donc.

Posté en tant qu’invité par jc:

…Michel aussi d’ailleurs.
A propos des « Turc », ne pas oublier de s’arrêter au moins une fois au cimetière de St Christophe en Oisans quand on monte à la Bérarde, ne serait-ce que pour voir les noms des illustres alpinistes du siècle dernier sur les stèles. Plus réjouissant: le musée de l’alpinisme de St Christophe; photos magnifiques, du matos « d’époque », etc. pas bien grand mais sympa!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

jc a écrit:

  1. toponymie pyrénéenne: comment dit-on « myrtille »?

Heu…la toponymie ne concerne que les noms de lieu.

Posté en tant qu’invité par jc:

« Quelques termes de toponymie pyrénéenne », le guide rando de Geoges Véron, p.114. Ayous:myrtille. le terme figure au milieu de bon nombre de dénominations de lieux. Je reconnais que, stricto sensu, tu as raison sur le plan linguistique.
Maintenant, élargissons un peu le débat: les lieux où poussent les myrtilles méritent d’être connus: c’est pourquoi le terme « ayous », quand tu le rencontres sur une carte, est un précieux indicateur de ton prochain goûter!! Tu saisis l’esprit, je pense. Bons prochains goûters! (sans arracher les plants, of course)