Le plaisir de la motte

Cela peut aussi être lié aux questions d’autorisations et responsabilité. Sans écarter que plus on ouvre, plus cela coûte pour l’entretien et cela dépasse parfois les capacités des gestionnaires (clubs notamment)

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A peu près du même avis.
On ne parle pas de scier des arbres qui ont mis des plombes à pousser dans des endroits improbable, mais qu’un piochon se glisse une seconde ds une motte d’herbe.
S’il y a des plantes rares par endroits, alors oui, il faut y interdire ce genre de pratique. Mais de là à vouloir réguler partout, je ne vois pas l’utilité.

(document de vulgarisation) Quelques notions et réflexions au sujet du patrimoine rupestre. Il me semble que cela va au-delà d’un simple point de vue personnel ou la notion du « terrain de jeu » :
https://www.cen-rhonealpes.fr/wp-content/uploads/2022/11/CT_Escalade_version-finale.pdf

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Oui évidemment tout notre pratique de montagne et grimpe n’est pas « nécessaire » dans ce sens stricte. Ce que je voulais dire c’est que les couennes en calcaire ont une certaine « durée de vie ».

Le mieux est de poser la question à des spécialistes des espaces concernés. Il convient ensuite de créer une réserve naturelle, un parc ou autre restriction d’accès si la zone est sensible.

Dans le reportage, la plupart des voies sont proches d’un télécabine voire croisent une via ferrata : on est loin d’un espace vierge et l’impact des 30 cordées qui vont passer par là pendant l’hiver est probablement négligeable.

Perso je n’ai aucun problème avec les restrictions de mon terrain de jeu tant que ça reste relativement logique. Interdire la motte sous une cabine sans argument massue me paraîtrait ridicule par exemple

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La discussion semble bien trollesque. Si un coup de piolet dans une motte vous préoccupe, j’espère que vous ne donnez jamais un coup de pioche dans votre jardin ou vous retenez de marcher sur de l’herbe… ou pire dans une forêt, vous pourriez casser une branche !!

Troll ? :wink:
Nope. Simple question sur le sujet. Le milieu rupestre en montagne est un milieu sévère pour flore et faune. Tichodromes et p’tites fleurs.
S’il s’avère (en est-on certain ?) que la pratique en conditions de gel profond n’est pas trop impactante, soit.
Mais il me semble que venir gratter de la terre en crampons et piolets à la moindre chute de neige tiédasse pour « touffer à la mode du XXIeme siècle y’a plus d’saisons ma pauv’ Dame faut bien utiliser mes piochons » n’est pas des plus éthique. Et tac. D’où ma vilaine question lèse-majestés.

Après on pourra me rétorquer que l’éthique ne veut pas dire grand-chose, qu’elle est très personnelle et à géométrie variable. Et toc.
Que Truc donne des grands coups de brosse, de pied de biche et de barre à mine pour faire grimper lesceusses qu’aiment pas salir leurs doigts ni leurs chaussons.
Que les promoteurs de la station du dessous ont bétonné.
Mais là n’est pas la question et, Baltringue, tu le sais si tu as lu, et ce même pas entre les lignes.

Quant à mon jardin qui se prend parfois de grands coups de pioche, et aux arbres que je coupe (oui je dis « je », mais ça concerne bien tout le monde), il n’est pas abusif de considérer que d’une, ce n’est pas un milieu aussi fragile, et que de deux, peuchère, la tomate du jardin et de saison, c’est quand même autre chose…

Bises,

Sylvain.

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OK, ça répond pas mal à ma question. Merci.
Sylvain.

Les “spécialistes” vont te répondre, je cite la brochure indiqué par @Robertin, que “les lichens qui s’établissent dans les fissures de la roche (notamment pour les espèces à thalles squamuleux, foliacés et fruticuleux) sont les plus menacés, étant à l’emplacement de prises potentielles que les grimpeurs « nettoient » sans conscience de la perte engendrée.”:sweat_smile:
Y’a plus qu’a interdire l’escalade en France en tout lieu et à toute altitude de Bleau aux voies Piola a 4000 m.:wink:
Foi de “serial killer” de touffes ( décongelées) au m3 (repenti😎).
Il restera les prises en résine sur mur en béton à côté de chez soi.
Et pendant ce temps, dans l’indifférence générale, on ravage et fait disparaître sous le bitume pour la construction de l’A69 des hectares de parcelles “ à enjeux écologiques fort” avec la bénédiction de la préfecture locale.
«On est attaché à la bagnole, on aime la bagnole. Et moi je l’adore.» -E. Macron-
Ainsi soit-il.:sweat_smile:

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Tout à fait.

Essayons de ne pas mettre sur le même plan des décimètres carrés et des kilomètres carrés : il y a 10000 (10^4) décimètres par kilomètre, ce qui fait un rapport de 10^8 (cent millions) sur les surfaces.

Le drame de la motte fait moins que l’épaisseur de l’épaisseur du trait.

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Et du coup, si on met en perspective la taille d’un virus par rapport à toute une population… On mesure toute la profondeur du raisonnement que de rapporter l’incidence d’un phénomène au prorata de la surface qu’il représente. :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Justement, l’indifférence ne résulte-t-elle pas de la considération que tout un chacun porte à l’environnement et à la place qui lui est concédée dans nos préoccupations matérielles (loisirs, transports, agriculture, satisfaction de l’ego… )

Ceci -dit, je m’arrête là, ayant épuisé mon temps d’expression :wink:
Particulièrement l’invitation au bibilothon ou au topoguide (dans le respect des auteurs naturellement) MDR

chat C2C

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ahh, le touffe-tooling, que du bonheur :crazy_face:
les aficionados des cascades du champsaur et du valgau connaissent bien ça
(bon, il y a de la glace aussi, mais chut, ne le dites pas trop fort sinon sinon les hordes du briançonnais viendront débouler chez nous … :sunglasses:)
et pour le touffe tooling estival, allez dans le chablais refaire des vieilles voies peu répétées, et vous verrez que piolet, voir crampons, seront à la fête dans certaines pentes traitresses et herbeuses … :goat:

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Comme tu dis : :crazy_face:

Peu importe la taille du virus, son effet se rapporte à la population exposée… (unités touchées ou décédées par rapport au total).

Pour le touffing, le dry ou toute autre activité touchant le sol ou le rocher (l’équipement et notamment la purge), mesurer l’effet en termes de surfaces n’a rien d’absurde.