Ça m’est arrivé une fois sur les arêtes de la Mounia avec orage, grêle et si on a pas rêvé (on était trois), on sentait le souffle des éclairs qui nous péter à quelques mètres. À part prier et redescendre (tranquillement !!) on avait pas vraiment envie de rester sur la crête à attendre qu’un éclair nous chope . Un gros souvenir qui marque bien.
Le phénomène des "abeilles" sur une arête
Les mortels directement par la foudre sont assez rare par contre beaucoup plus souvent dus à la chute en paroi après l’impact ou proximité de l’impact
Donc si on est sur une arete ou même en paroi impérativement se vacher ,écarter biens sur la ferraille s’assoir sur son sac et sur la corde pour s’isoler un peu ,éviter de se mettre sous un surplomb ( peu intuitif )
Éviter de se lancer ds des rappels ou progression,en gros faire le gros dos en priant si tu es croyant
En zone dégagée types glacier ou alpages surtout ne pas courir
On est condamné à subir
Mouais, c’est pourtant ce qui m’a sauvé la vie une fois, en m’abrittant sous un surplomb au pied d’une paroi :
- La foudre tombe sur l’arête et explose un bloc, engendrant une pluie de pierres qui tombent devant le surplomb.
- Au bout de 5-10min de calme, on tente une sortie. A peine le temps de sortir la tête que la foudre tombe à 30m, à 1m devant le surplomb (qui faisait 100m de long). On est resté sous le surplomb 10min de plus.
Par contre il faut sûrement éviter les surplombs avec une fissure au fond qui suinte.
Ne pas courir : ça augmente le risque de chute et le risque de phénomène de tension de pas.
Tu confonds une anecdote personnelle avec une réalité générale
Bien suivre la météo et ne pas partir si un orage est probable.
Une fois sous l’orage malheureusement, à part la chance…
« Pour les mêmes raisons, il est fallacieux de chercher à s’abriter dans une anfractuosité ou une petite grotte sans précaution, car une faille verticale peut y aboutir. En s’appuyant au fond, on risque d’être traversé par un courant dérivé. En se tenant debout près de l’entrée, on risque de provoquer l’amorçage d’un arc électrique entre le plafond de la grotte et la tête, comme dans le cas du foudroiement sous un arbre. Ne perdons pas de vue que pour provoquer l’amorçage d’un intervalle d’air de 50 centimètres, il suffit d’une différence de potentiel de 200 000 volts. La figure 2 illustre les deux dangers à mal s’abriter dans une anfractuosité. »
https://www.apfoudre.fr/sites/default/files/foudre-montagne.pdf
Comme dit un peu plus haut, on a tout de même maintenant des services météo (plus ou moins fiable) qui permettent d’anticiper, de manière à ne pas aller ce planté sur une arête, une falaise, un glacier, ou plein d’autres choses ou l’on risque d’avoir à côtoyer les abeilles et la foudre.
Sachant que, comme dans notre cas, ou des orages étaient prévus à 17h (heure à laquelle, pour cette course, on est censé être tranquillement en train de boire une petite bière ou pas loin) 13h nous étions à quelques minutes du sommet que nous avons voulus finir alors que ça commençai à gronder au loin et à 13h30 on était bien dedans.
J’ai également rencontré les abeilles une fois sur le Néouvielle alors que c’était le grand bleu (juste un petit nuage sur le Pic du Midi).
Sans précaution !
L’article ne déconseille pas de s’abriter sous un surplomb ou dans une grotte, mais indique des précautions.
En tout cas, si je peux aujourd’hui raconter mon anecdote, c’est bien parce que je n’ai pas suivi une règle m’indiquant qu’il fallait éviter les surplombs !
Au contraire, j’ai suivi une règle indiquant qu’il fallait se placer le plus possible dans un creux et loin d’une proéminence, pour être dans la zone à l’abri de la foudre sur ce schéma :
https://www.apfoudre.fr/?q=node/89
- pied de paroi (mais cette expérience m’a montré que même le pied d’une paroi à 150m de la crête n’était pas à l’abri de la foudre, qui est tombée sur la sente courant au pied de la paroi et qu’on devait emprunter pour le retour !)
- pied d’un ressaut
- pied d’un bloc pas le plus préominent du coin
- et aussi renfoncement dans une paroi, s’il est sec, et sans toucher le fond (il faut pouvoir s’accroupir sans toucher la paroi)
Oui et non. Sur des courses engagées et longues (y compris en tenant l’horaire), c’est parfois difficile, à fortiori en été dans des vrais montagnes où il y a parfois des orages une bonne part des fins de journées de la saison. 0n peut également rester au bistrot où sur des forums. Mais le pratiquant sérieux, assidu, est tôt ou tard confronté à la foudre, y compris en prenant la météo.
A oui tout de même !! tu en est là.
Il est vrai que je ne prends pas pour un pratiquant sérieux, mais sur une course de 8/10 heures ou plus et en partie au-dessus de 3000m (et oui on en trouve quelques-unes dans les fosses montagnes avec autant de risques qu’au-dessus de 4000) je ne m’engagerai plus avec des orages prévus en fin d’après-midi. J’irais pas forcément au bistrot, mais je choisirai quelque chose de moins engager avec un repli facile. Ensuite, si le pratiquant sérieux accepte de se faire friser les cheveux bien sûr ça le regarde.
C’est relativement court comme course, et permet donc de ne pas se retrouver en fin de journée exposée aux orages.
Bien évidement qu’il faut prendre la météo, et éviter quand c’est vraiment mauvais. Mais à Chamonix, les orages de fin de journée sont classiques durant une bonne part de juillet/août. A cette période, on y attend souvent assez longtemps pour avoir une prévision de 2-3 jours avec 0,000 % de risque d’orage en fin de journée. On se fait donc un peu plaisir en disant « on ne part que sans orage » à fortiori parce que cela ne reste que des prévisions, avec des indices de confiances qui sont rarement parfait !
J’avais en tête que les importantes masse glaciaire du massif du Mont-Blanc favorisaient les orages de fin de journée estivaux. Juin, septembre y sont souvent plus favorables avec moins d’orage.
Pour la météo estivale, j’ai tjrs préféré les Ecrins. La météo est souvent meilleure et la moindre altitude réduit tout de même un peu le risque lié au « mauvais temps », ou du moins les conséquences.
J’ai eu le temps de lire, gnagnagna !
mais sur une course de 8/10 heures ou plus
[/quote]C’est relativement court comme course
[/quote]
Pour moi (petit montagnard) pour des sorties à la journée, c’est une bonne moyenne je trouve et je constate que les tiennes, celles qui sont ici sur tes topos, souvant de la couenne, sont bien plus courtes et permettent des replis faciles ??
Je ne cherchais pas à cacher, j’avais un problème.
Un conseil dans l’utilisation de c2c. Si tu souhaites avoir rapidement une idée des sorties renseignées par une personne sur c2c, il est plus efficace de regarder du coté des statistiques.
Ceci étant dit, le sujet concerne le risque orage et notamment sur une arête comme Bionnassay, et donc dans le massif du Mont Blanc.
Bien des choses ont été rappelées en ce qui concerne le risque d’impact direct (notamment l’effet de point et des métaux), le risque par tension de toucher (beaucoup plus difficile à évaluer, à fortiori dans un milieu hétérogène) et le risque lié à la tension de pas.
Grosso-modo, se sécuriser, éloigner les métaux, s’éloigner des points d’impacts directs, s’isoler du sol/murs/plafond avec ce qu’on a (corde/sac…), et si on a rien s’isoler par la distance, ne pas « courir » ni faire de grands mouvements … Néanmoins, c’est assez proche de la roulette russe.
Pour rappel du sujet
Le phénomène des “abeilles” sur une arête
Pardon , je pensais que ça pouvait concernéserner d’autres massifs !!
@Christian.Du65 Un autre conseil dans l’utilisation de c2c. Lire le message qui a déterré le sujet après 17 ans :
A oui !! pardon je n’avais pas tout vu !! excusez-moi d’avoir pollué un sujet qui concerne la vraie montagne.
Je retourne dans les miennes.
Etre négatif.
Ok, je sors…