Le mal de vivre

Posté en tant qu’invité par XXX:

A mon ami et compagnon de cordée

C’est à travers ce site que l’on s’est connu, et c’est à travers ce site que je te dis au revoir

La veille au soir, lorsque je suis passé chez toi, je n’ai pas su lire ta détresse.
Nous avons parlé de l’hiver prochain, d’aller ‹ taper du glaçon ›, d’une maison que l’on rêve de construire puisque la vie est si chère.
Et en partant, lorsque je t’ai demandé si ça allait mieux , tu m’as répondu que oui
Et 12h plus tard, tu n’étais plus.
Cette corde, qui plusieurs fois nous a rendu de fiers services tout en haut de ces montagnes, t’aura servi une dernière fois.
Le mal de vivre et le mal d’amour auront eu raison de toi, et tous ces projets (Mayer Dibona, arêtes de la Meije, Sirac) que nous avions pour les années futures ne sont plus.

Je suis en colère mais je n’en t’en veux pas,
J’espère que là où tu es , tu as le plus beau panorama qu’il soit et que ton coeur est guéri.

En gravissant chaque montagne avec tes « engins » que tu me laisses en souvenir, je penserai à toi.

Repose toi bien

Posté en tant qu’invité par 6bil:

Bon courage à toi , pour l’avoir vécu la Raison a du mal à se faire à l’idée. Espérer qu’il soit apaisé est un maigre réconfort mais un réconfort quand même

Posté en tant qu’invité par visse:

Bon courage !

C’est un sujet qui me touche également de très près. Que dire si ce n’est que c’est bien souvent invraisemblable et incompréhensible et que la personne qui passe à l’acte ne laisse rien transparaître de sa détresse.

Restent les souvenirs et la vie continue, merveilleuse, mais parsemée d’épreuves.

Posté en tant qu’invité par Eric:

Courage, c’est difficile à accepter mais la vie est là.

Mon père est parti comme cela il y a 1 mois 1/2.
Je n’ai pas su lire sa détresse, mais est-ce possible ?

Et la vie est un fabuleux cadeau.
Tu as raison, il t’accompagnera en montagne.

Posté en tant qu’invité par visse:

Salut Eric,
C’était également mon père qui a commis ce geste irréparable, et pareillement, sa détresse était insoupçonnable : le sourire, gentil et plein de projets.
Maintenant, la vie continue, ça paraît évident mais il faut aller de l’avant. Perso, j’avais bien encaissé le choc sur le coup, mais ça a été un truc plus insidieux à gérer, qui m’a au passage fait foiré les études.
Encore une fois bon courage, et sache que l’on ressort plus fort de telles épreuves.

Posté en tant qu’invité par XXX:

Merci du fond du coeur pour vos messages de soutien

Posté en tant qu’invité par Antoine:

Ma mère, il y a des années, alors que j’étais encore bien jeune…

Il reste alors des tonnes de questions, qui restent à jamais sans réponse…

Le temps apaise doucement, sans jamais effacer…

Amitiés.

Posté en tant qu’invité par compagnons:

une cordée ne se brise jamais. meme lorsque les compagnons sont séparés. il sera toujours a tes cotés. courage. amitiés.

Posté en tant qu’invité par SV:

Où qu’il soit, j’espère qu’il a trouvé la paix et la quiétude qui lui manquaient.
Mais il restera toujours notre ami et notre compagnon d’aventures…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pierre:

Je nai pas de mots, pas de phrase, pas d’idée pertinente à te dire. Y-en a -t-il ?
Juste te dire mon amitié, et tâcher det’apporter un peu de chaleur, s’il fait froid dans ta vie.
Tiens, juste ça, même si ça ne peut pas consoler : ton ami, que nul ne connaissait, a pris par ton message une existence, une réalité dans nos têtes … j’ai comme l’impression que la cordée continue.

Posté en tant qu’invité par gé06:

trop beau cet hommage que tu rends à ton pote…
que dire de plus aprés tous les encouragements que nos amis t’ont fait parvenir!!!
Perso, pour moi ce n’était pas un compagnon de cordée qui est parti tragiquement dans un geste irréparable, mais qlqs jours avt son geste fatal, il m’avait tél. en cherchant de l’aide et du réconfort , certainement pour un appel au secours et c’est là que j’ai "m…"un max, j’ai rien compris du tout, je n’ai eu aucune attention particuliére à ses propos, aussi je m’en veux beaucoup de n’avoir pas compris sa détresse…
Mais je peux te dire que malgré tous ces mauvais souvenirs, ne culpabilse pas, tu es pour rien, s’il avait décider,cette atrocité, de mettre un terme à sa vie, tu n’aurais certainement pas pu le faire changer d’avis…
Garde bien "ses pioches " en souvenir, mais chez toi, car la premiere fois que tu vas t’en servir (et d’autres), tu risquerais d’être pertubé à leur contact !!!
bon courage et tu trouveras certainement un autre pote, pour vivre de merveilleux moments en montagne…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par XXX:

Merci pour ton soutien, ça me touche beaucoup même si on ne se connait pas.

Posté en tant qu’invité par PATRICK73:

Très bel hommage à ton compagnon de cordée, ami ou pote, je crois qu’il peut etre fier de votre amitié, et qu’ou il soit il apprécira.
Je te souhaite beaucoup de courage et de reprendre vite la joie de vivre avec eternellement au fond de ton coeur une petite flamme qui veillera, l’ami qui vient de partir.
Très amicalement

Posté en tant qu’invité par LLL:

J’ai un neveu et mon frère qui ont ainsi fait.certes c’est dur pour ceux qui reste, mais Si ils en arrivent là cest qu’ils considèrent que la vie ne vaut pluus d’être vécu. Mintennat ils sont heureux. c’est ma et leur(mon neveu et mon frère) de voir la vie.la mort arrive de toute manière un jour

Posté en tant qu’invité par Bernard:

J’ai moi aussi connu une épreuve comme la tienne. Mon compagnon s’est tué en escalade, mais il avait de gros problèmes psychologiques et un comportement à risques. Moi non plus je n’ ai pas su lire sa détresse.
La vie continue, mais n’attend rien de ceux qui n’ont jamais perdu un être cher dans leur vie. Ils ne comprendront pas. Surtout quand il ne s’agit que d’un copain. Quant à ceux qui comprennent, ils n’ont pas toujours les moyens de t’aider.
C’est dur de se retrouver seul mais je ne vois pas d’autre solution que d’affronter l’épteuve, pour construire autre chose, une autre amitié.
Bon courage.

Posté en tant qu’invité par XXX:

Merci encore pour tous ces messages

Posté en tant qu’invité par Thomas:

Salut,

Quel beau message qui me touche au plus profond.
Nous nous sommes entrevus trop brièvement ce mardi 31 en fin de journée au moment ou tu rentrais là où il avait trouvé sa passion. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de beaucoup te parler – mais comme tu m’avais laissé une piste, j’ai retrouvé ta trace ! – j’en profite donc pour te remercier :
Merci de ta présence à nos côtés
Merci de l’amitié et la confiance que tu lui as accordées
Et surtout merci d’utiliser « ses engins » afin que ceux-ci te mènent toujours plus loin et plus haut.
Et si tu peines et si tu souffres, pense à lui, il sera là à tes côtés.

Bonne cordée et sois prudent.

Un de ses frères

Posté en tant qu’invité par kb:

Courage!
et garde tjs un peu de lui en toi… dans tes souvenirs, dans ton coeur (en essayant de focaliser sur les meilleurs moments -c’est douloureux, mais ça peut aider).

Souvent, les gens qui ont décidé de passer le pas sont experts en dissimulation, comme s’ils voulaient passer le cap le plus sereinement possible. Ne t’en veux pas…

De tout coeur avec toi,
kb

Posté en tant qu’invité par JF:

Aux proches de Gilles,

Mes condoleances sinceres.

Cette nouvelle, qui ne m’est parvenue qu’aujourd’hui, me bouleverse car Gilles etait un chouette gars plein de subtilite et de modestie, dont jamais je n’aurais devine qu’il puisse en arriver la.

Je n’ai connu Gilles que peu de temps, le temps d’une excursion en Belledonne en mars dernier. Le courant etait passe tout de suite, et je me rejouissais de peut-etre le retrouver en decembre prochain… cela ne se fera pas malheureusement.

Quelques photos de lui en plein exercice montagnard sont disponibles sur mon site, http://www.jfonearth.be , section ‹ montagne ›.

Bon courage a ceux qui ont perdu un etre cher.

Jean-Francois, de Belgique

Posté en tant qu’invité par Vanessa Bortoluzzi:

J’ai appris il y a 3 jours seulement le décès Gilles, mon ami-amour de jeunesse… Douleur atroce que de savoir parti celui qu’on a chéri, avec qui on a partagé bonheurs et douleurs, avec qui on a travaillé, avec qui on a ri, avec qui on a découvert les classiques du cinéma, le rock des années 70, le bonheur de la réflexion, Prague, les plaisirs et déplaisirs de l’unif, et tant de choses encore… Les fêlures de Gilles sont aussi ce qui faisait qu’on l’aimait, simplement, profondément. Même si je ne l’ai plus vu depuis 7 ans, je n’ai jamais cessé de penser à lui et savoir qu’il existait et découvrait le monde à sa manière me faisait plaisir pour lui. Je sais la douleur d’un suicide. J’ai perdu mon amour de jeune adulte de cette manière. Mais tout a été beaucoup moins délicat et sensible que la manière dont Gilles a organisé sa dernière expédition. Je voudrais remercier toutes les personnes qui ont aimé Gilles ces dernières années et l’ont accompagné dans son amour de la montagne. Compagnons de sa dernière tranche de vie, vous avez eu la chance de connaître cet être doux, sensible et fragile. Que son souvenir vous porte, malgré la douleur et le déchirement. Sincèrement. Vanessa