Le jeu du livre

[quote=« catherine, id: 1643550, post:540, topic:145106 »]

ah cette fois-ci, l’auteur est masculin :stuck_out_tongue:

bon, il est seul, sans doute à pied, dans une grande pente raide de neige sèche, il enfonce de 40cm, et dessous il y a peut-être de la glace
Est-il dans une face Nord ? mais il y a un « bref passage du soleil »… dans un couloir ?
Est-il en très haute altitude ?[/quote]
L’auteur est bien masculin et on est plutôt en haute latitude comme le laisse deviner ce nouvel extrait :

Nous sommes au Pôle du froid, dans une nature indifférente et qui ignore la peine de l’homme. On peut dire qu’ici, pendant neuf mois sur douze, les gens vivent sans enlever leurs gants, sans allonger les doigts. Ils ne sont sûrement pas arrivés en ces lieux volontairement, ou pour découvrir une Terre promise.

Et pourtant ils sont là, ils se sont adaptés de façon prodigieuse et, tout compte fait, cela ne se passe pas mal. Les seuls êtres vivants qui, actuellement, vous font un peu de peine, ce sont etc…

Fastoche !

Il parle des inuites? Nous sommes dans l’hemisphère nord je présume, Alaska?

Salaud ! Tu dors avec oubien ?
Moi qui ai recopié scrupuleusement 3 autres extraits de plus en plus significatifs, tu m’a pourri mon deal !

Les grands jours. Walter Bonatti. Ça se passe en Yakoutie (Sibérie) du côté de Verkoyansk, pôle du froid.

@ Dek, ça…

Ce ne sont pas les Inuites, mais les Yakoutes de Sibérie.

Francois, il lu tout plein de livres de montagne, c’est pô équitable !
En attendant qu’il nous propose une autre recherche,
moi je veux bien les 3 extraits que B.A. nous avait préparés :slight_smile:

Un livre magnifique où il revient sur sa carrière et où son aigreur vis à vis du microcosme montagnardo-médiatique n’est pas dissimulée.

J’avais prévu ces extraits relatifs à la tragédie du Frêney :

[i]Je suis convaincu que dix années au moins de mon existence ont été brûlées ainsi en quelques jours. Une telle expérience, ou bien vous détruit, ou bien vous restitue à la vie transformé, en vous faisant comprendre bien des choses. Soyez-en assurés : la violence morale que l’« homme civilisé » sait exercer ne le cède en rien à la violence physique, sous quelque forme que ce soit. J’en ai fait l’expérience, et je l’ai payée, au prix fort.

Déchiré par la mort de mes camarades, conscient, comme homme et comme guide, que je n’aurais rien pu faire de plus ni de mieux pour les sauver, dans l’état de prostration physique où je suis, je dois lutter parmi les hommes pour me disculper devant les accusations absurdes que porte contre moi l’opinion publique. On dirait que les gens, maintenant, sans aucun doute plus prompts à condamner qu’à admirer, ne savent s’apitoyer sur les morts qu’au détriment des vivants.[/i]

Ben j’ai le bouquin en bonne place dans ma bibliothèque (évidemment, puisque j’ai recopié). Comme j’ai une assez bonne mémoire (enfin, ça dépend pourquoi) c’est le pôle du froid qui m’a mis sur la voie.

Bon, le temps de trouver qq chose… mais pas tout de suite. Vais faire du wélo.

Voici le dernier extrait :

Et n’oublions pas que les grandes montagnes ont la valeur de l’homme qui se mesure à elles ; autrement, elles ne sont plus que des tas de cailloux.

J’aurais pu ajouter la dédicace de la page de garde :

À Reinhold Messner,
jeune et ultime espoir
du grand alpinisme traditionnel.

Novembre, ce n’est pas trop la saison idéale pour faire du wélo, ça caille et il pleut !

Bonatti, un très grand alpiniste, et un très grand Homme, avec de belles valeurs.

:smiley:
Bon, en attendant que Francois revienne du welo, qu’il ait pris sa douche etc…
et soit en état de nous proposer un autre livre à découvrir, quelqu’un peut prendre son tour ?
(il sera capable de le récupérer une autre fois, à mon avis :cool: )

Je l’ai dans ma bibliothèque mais pas encore lu… J’aurais peut-être dû le lire au lieu de me faire « ch*** » avec K2: La vérité!

Bien vu François! :smiley:

Il ne faut pas moins de deux heures pour arriver au pied du premier « pinnacle ». Il est gravi sans difficulté; mais des doutes me viennent sur la valeur de mon guide. Nous descendons en rappel, et la corde étant prise, c’est moi qui doit aller la décrocher. Donald, décidément, ne va pas. La brume entre en scène et je crois sage, non sans grand regret, de renoncer à mon plan.

j’ai trouvé !!!

(cliquez sur le lien)

Bon, pendant que vous rêvez aux facéties de Donald, je continue sérieusement à chercher…
Voilà : ils sont au moins deux, l’auteur du récit, et le guide (ça doit être lui qui s’appelle Donald)

Énorme !!!

Anglais, américain, néo-zélandais ??

est-ce un livre de Whymper au sujet de leur tentative sur le Cervin du 7 juillet 1892 ?

je lis ceci :
Le mois de Juillet 1862 verra cinq fois Edward Whymper approcher la cime. D’abord le 7 juillet, avec l’anglais Mac Donald, des guides suisses, et un porteur valdotain, Luc Meynet

Etienne Bruhl - Accident à la Meije ?

C’est en effet Donald qui me met la puce à l’oreille, non pas Donald Duck mais Donald Throgmorton :
http://www.hoebeke.fr/ouvrages/223/

Non pour tout le monde !