Le jeu du livre

Simone Badier
La dame de pic

Ce n’est pas Simone Badier.

A noter que cette alpiniste n’est pas l’auteure du livre qui lui est consacré.
Nouvel indice : après une tentative d’ascension au Cho Oyu, les médias lui ont attribué le titre de « femme la plus haute du monde ».

Posté en tant qu’invité par MF:

Charlie Buffet
Première de cordée - Claude Kogan, femme d’audace et de passion

Bravo ! :cool:
A toi de relancer.

Posté en tant qu’invité par MF:

« Ce fut donc le cœur tout à fait joyeux que je me trouvai à la fin assise en sécurité sur un rocher dominant la pente de neige à gauche de l’arête, et que je pus enfin, dans une confortable situation, examiner en dessous les misères de mes compagnons. »

Madame ?
Monsieur?

Alpiniste ?

Posté en tant qu’invité par MF:

Madame pour l’extrait.
Monsieur (alpiniste) pour le livre qui nous intéresse.

Un nouvel extrait :
« De bons amis, qui nous avaient aperçus sur notre retour, nous souhaitent la bienvenue avec la large et vaste théière…, et sous son influence stimulante, les rochers deviennent plus abrupts et plus terribles, au point qu’il semble incroyable que de simples mortels aient pu faire face à des périls et à des difficultés si épouvantables. »

Posté en tant qu’invité par MF:

« Toutes les mains pèsent sur la corde mais c’est en pure perte, et il est à craindre -à part qu’il n’y a pas de vautour- qu’il ne devienne un rival de Prométhée. »

L’auteur est il alpiniste lui même?
Contemporain? (le style semble un peu vieillot: « les misères de mes compagnons », « des périls et à des difficultés si épouvantables »)

Posté en tant qu’invité par MF:

oui
non, effectivement l’édition date du siècle dernier. :stuck_out_tongue:

Un Anglais? Un Autrichien?

Posté en tant qu’invité par MF:

oui, anglais
non, effectivement l’édition date du siècle dernier. :stuck_out_tongue:

Whymper?

Posté en tant qu’invité par MF:

Non, moins ancien.

« Je sais que les jeunes grimpeurs méprisent ces gîtes et regardent, comme excellente préparation à une difficile ascension, une nuit à plonger, la tête la première, dans des trous d’une affreuse profondeur. J’étais de cet avis, mais les années sont venues donner chez moi de la force aux arguments en faveur du campement préparatoire ; et maintenant une tente-abri,…ont pour moi une attraction irrésistible en comparaison du départ matinal, des pierres interminables et des tortures de la lanterne pliante, cet instrument qui vous verse « non pas de la lumière, mais seulement des ténèbres visibles ». »

Douglas William Freshfield ??

Posté en tant qu’invité par MF:

non, mais c’est un contemporain de l’auteur.

Un autre extrait : …« Mon Dieu ! faîtes attention à nous ! » avait le ton d’une lamentation dans son ardente prière. quand j’émergeai à la lumière son anxiété disparut. n’étaient-ce pas le sac qui était sur mes épaules, et dans le sac n’étaient-ce pas les diverses demi-bouteilles de champagne pour lesquelles il avait eu des craintes ?

Posté en tant qu’invité par MF:

Autre extrait :
« On nous reproche comme un crime que la technique de notre sport ait fait de rapides progrès, mais je répondrai qu’en réalité il n’y aurait pas là matière à reproches mais plutôt à félicitations. L’idéal des premiers grimpeurs était d’égaler l’habilité de leurs guides, et j’espère que ce sera longtemps encore l’idéal que nous aurons devant nous. une terminologie qui suggérerait l’idée que plus un homme approche de ce but, plus il voit croître son talent de grimpeur et plus il est près de cesser d’être un alpiniste, se condamnerait d’elle même; et doit être sans remords éliminée de la littérature alpine. »

Albert Mummery

Posté en tant qu’invité par MF:

Bravo, c’est bien lui.
A toi la main.

Cool, je propose un texte demain