Le GHM et les guides

Posté en tant qu’invité par marete:

Amusant !
Le GHM, créé en 1920, rassemblait (rassemble encore ??) des alpinistes AMATEURS de haut niveau, en fonction de leur liste de course. Pour rester « membre actif » il fallait totaliser chaque année un certain nombre de courses. Les guides n’étaient admis que s’ils grimpaient en amateurs…

Les temps ont changé…

Dans le sujet, « GHM, trop facile », qui a fait disserter n réponses, GHM a été traduit par tous ces ignorants par « guide de haute montagne ».

Lagarde, les frères Lepiney doivent en retourner dans leur tombes.

Posté en tant qu’invité par harmonik:

et de Ségogne aussi

Posté en tant qu’invité par tetof:

http://www.ghm-alpinisme.com/

Un bouquin super interessant expliquant notamment la genèse du GHM.
Olivier Hoibian, Les Alpinistes en France 1870-1950. Une histoire culturelle.
http://www.amazon.fr/alpinistes-France-1870-1950-histoire-culturelle/dp/2747500306

Une critique :
http://corpsetculture.revues.org/document987.html

Il y défend la thèse selon laquelle l’histoire de l’alpinisme est traversée par des processus de définition légitime de la pratique dont les enjeux révèlent les oppositions entre des groupes pour devenir (ou demeurer) les dépositaires de positions sociales dominantes.

certaines oppositions, définies aujourd’hui comme innovantes, sévissaient déjà au tournant du XXème siècle entre les « antisportifs irréductibles » et les thuriféraires et apologues du corps sportif.

Posté en tant qu’invité par Francois:

tetof a écrit:

http://www.ghm-alpinisme.com/

Il y défend la thèse selon laquelle l’histoire de l’alpinisme
est traversée par des processus de définition légitime de la
pratique dont les enjeux révèlent les oppositions entre des
groupes pour devenir (ou demeurer) les dépositaires de
positions sociales dominantes.

Hein?

Et en français de tout le monde, ça donne quoi?


certaines oppositions, définies aujourd’hui comme innovantes,
sévissaient déjà au tournant du XXème siècle entre les «
antisportifs irréductibles » et les thuriféraires et apologues
du corps sportif.

Posté en tant qu’invité par tetof:

En clair, la définition des bonnes pratiques alpines révelent au moins autant l’évolution de la société en générale que l’évolution du matos et des techniques.

Le bouquin est parfois un peu dur à lire et long mais l’analyse est vraiment très intéressante.
Malheureusement, l’analyse s’arrête à1950 avec la définition de l’Alpinisme Classique.

Concernant le CAF, j’avais trouvé interessante l’analyse d’Hobian sur le problème du 19ème siècle où le CAF a failli exploser parce que la province n’acceptait plus l’autorité parisienne. Ca me rappele les difficultés actuels du CAF à se transformer en une fédération de club ayant leur autonomie. L’histoire est un eternel recommencement.