Bonjour à vous ! En tant que randonneur vosgien passionné depuis une douzaine d’années, je peux me rendre utile personnellement, en vous proposant l’étape la plus difficile, technique et impressionnante du massif vosgien … Je vous recommande très chaudement, l’ascension et la traversée des dentelles granitiques des SPITZKOEPFE ! Si vous ne l’avez pas encore faite, alors tentez-la : vous ne serez pas déçus ! Il n’y a pas forcément besoin de s’équiper de matos d’escalade pour la franchir, mais des chaussures costaudes et des sticks téléscopiques pourront servir, pour affronter les passages les plus délicats, sensationnels ! Vu depuis la clairière du Kerbholz, le site des Spitzkoepfe dégage toute sa puissance et sa sauvagerie : à ne surtout pas manquer, ça fait des photos d’enfer ! C’est en montant depuis le collet et le belvédère du Premier Spitzkopf (1021 m), que vous débuterez votre infernale traversée des Spitzkoepfe : le début est excessivement raide et il vous faudra bien ouvrir les yeux, afin de repérer le meilleur cheminement possible, en suivant scrupuleusement les pastilles rouges peintes sur certains troncs d’arbres et rochers stratégiques … Avec un peu d’aventure en hors-piste et de courage (vide infini ! ), vous dominerez mortellement, la zone d’éboulement de 2009, ainsi que le monumental pierrier de l’Ammelthal ! La crête ne se laisse pas facilement découvrir, elle nécessite parfois des passages hasardeux, très sauvages et aventureux, ce qui la rend encore plus désirable et jouissive ! Et le pied, vous ne risquerez pas d’y rencontrer grand monde, tellement le terrain y est escarpé, incivilisé ; une végétation extraordinaire a élue domicile ici, sur l’arête des Spitzkoepfe … Plus haut, vous aurez un panorama irréel : le Hohneck à droite et le Kastelberg à gauche, le lac de Schiessrothried dans votre dos, sis dans le fond de l’une des plus belles cuvettes glaciaires des Vosges (le Wormspel) ! A ne surtout pas manquer, pour les prises de vues … La montée finale vers le sentier des névés se fera en contournant le dernier grand promontoire par sa gauche, en se laissant glisser dans un étroit goulot d’étranglement descendant (pierrier instable), puis en remontant une très rude pente herbeuse (toujours suivre les fameuses pastilles rouges, pour çà ! ). Au sommet (1290 m ! ), vous contournerez plusieurs roches pittoresques par leurs gauches ou vous les enjamberez même (assez facile et ludique en plus). Le dôme dénudé du Hohneck s’offrira à vous alors, dans son plus bel appareil ; de là, deux destinations possibles pour aller manger : l’auberge du Kastelbergwasen à gauche (45 minutes) ou le sommet du Hohneck à droite (30 minutes). A vous de choisir, donc … Le soir venu, juste avant le coucher de l’astre solaire, je vous conseille un détour à la Martinswand : possibilité de traquer en photos les chamois et de s’installer gentiment au sommet du roc, pour profiter du cirque du Frankenthal assombri et déjà endormi, ainsi que d’une très douce solitude ! Grandiose, tout simplement … 
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