Posté en tant qu’invité par pierre:
Pourquoi le cacher, ce bon regel me plait beaucoup !
Avec le zèle excessif des nouveaux initiés, je le place le plus souvent possible dans la conversation. Je mets, si vous me permettez cette image audacieuse, le bon regel à toutes les sauces.
Avec il est vrai quelques inconvénients qui commencent à apparaître.
Par exemple, ma boulangère commence à me regarder d’un drôle d’oeil, vu que je lui répète tous les jours que chez moi, il y a un bon regel (surtout si l’on considère la météo que nous avons connu ces dernières semaines …). Même mes amis se taisent désormais quand je me pointe, avec des regards pleins d’une compassion affligée (le genre : « eh bé, ça n’a pas l’air de s’arranger … »).
En un mot, après m’avoir fait perdre le sommeil, le bon regel commence à me désocialiser.
C’est grave.
Je me demande si, pour sortir par le haut de cette situation pénible, il ne me faudrait pas utiliser ce bon regel de manière positive, le transcender … en quelque sorte sublimer le bon regel.
Et pourquoi pas l’adopter comme pseudo. C’est vrai quoi, sur certains sujets, il y a tellement de « Pierre » que l’on se croirait sur la glacier noir ! Et bien sûr, ces pierres sont d’un avis le plus souvent distincts, voire opposés. J’imagine que cela ne doit pas faciliter la lecture.
Bien sûr, s’appeler pierre pour fréquenter un site d’alpinisme, c’est un peu prédestiné, mais franchement s’appeler « le bon regel », ça a une autre gueule. Tout y est : la référence à une situation alpine, à des conditions météo, un coté décalé, anticonformiste …deux ou trois autres obsessions, peut-être.
Ouais, y’a quand même un truc qui me retient : c’est mes gosses.
C’est qu’ils commencent à se promener un peu (pas mal), sur la toile, et j’ai du mal à imaginer qu’ils y découvrent mon nouveau et si beau pseudo. Qu’ils trouvent comme qui dirait le bon regel dans le pot aux roses…
Alors, je vous demande votre aide, s’il vous plait : ça vous parait jouable, comme pseudo, « le bon regel » ?
… et ça me rappelle un copain norvégien dont nous avions du mal à retenir le nom, que nous avions fini par appeler « bonnes conditions »(prononcé à l’anglaise) car il nous répétait toujours que par « bonnes conditionnes », tout se skie!