Le 112

Posté en tant qu’invité par Charles:

Avez vous déja eu l’occasion d’appeler ce n° de secours ?
Je me pose la question de savoir comment ça marche réellement . J’imagine avoir un accident grave au fin fond …disons au hasard des Pyrénées ! J’appelle le 112 , la personne que j’ai au bout du fil va-t-elle connait elle l’endroit ,ou vais je devoir passer 2 plombes à lui expliquer la montagne , la neige , les avalanches , l’endroit ou je me trouve , avant qu’il me passe un autre correspondant plus expérimenté en la matière et plus au courant de la géographie locale ?
Bref , comment sont dispatchés les appels sur le 112 quoi ! Pasque je peux aussi bien appeler de Sedan pour un accident de la route que de Hendaye pour un problème de noyade …
Merci d’avance .

Posté en tant qu’invité par thomas:

lorsque je l’ai appelé il y a quelques semaines, en donnant uniquement un nom de rue, la personne ou bout du fil m’a tout de suite demandé « a grenoble? », ce qui etait le cas… donc c’est regionalisé au moins un minimum
salut

Posté en tant qu’invité par yvon:

je crois que lorsque tu compose le 112 tu tombes sur le centre de secours le plus proche.

Posté en tant qu’invité par Charles:

et tu as eu le même correspondant tout le long de ta communication ou bien il t’as passé un autre service ?

Posté en tant qu’invité par Greg:

C’est regional et c’est un centre de dispatching qui va te rediriger vers les secours necessaires : PGHM, pompier, police, … en montagne tu gagneras tu temps a avoir sur toi le numero direct du PGHM/CRS dont depend la zone ou tu te trouves. Mais un des avantages du 112 c’est que tu vas pouvoir passer sur n’importe quel reseau et pas seulement celui auquel tu es abonne.

cf : http://www.ffme.fr/secours/telephone/index.htm

Greg

Posté en tant qu’invité par Jan le Yéti.:

Et en plus, ça marche dans les zones frontalières…val d’aoste, valais suisse…

Posté en tant qu’invité par GLaG:

Deux expériences dans les Hautes-Alpes :

  • une fois mon téléphone a dépanné un groupe de randonneurs dont l’un des membres était malade. On a perdu 2 ou 3mn pour expliquer au 112 que, non, le médecin ne pouvait pas accéder en voiture au sommet du Piolit, avant d’être mis en relation avec le secours en montagne. Heureusement qu’il n’y avait pas de véritable urgence.

  • la fois suivante, c’est un de mes membres à moi qui était cassé : appel direct au n° 04 92 22 22 22, discussion rapide avec un interlocuteur compétent et arrivée de l’hélico dans les 10mn.

Posté en tant qu’invité par Philippe:

Le 112, N° d’urgence international met, tout au moins en France, en relation avec le Service Départemental d’Incendie et de secours (SDIS) situé en général dans la ville préfecture du secteur. On peut espérer que le répondant connaisse sa zone. Ceci n’empêche pas de donner les précisions habituelles concernant l’accident. Mais souvent le SDIS essaie de vous mettre en relation directe avec le service concerné. J’ai eu le cas 2 fois: 1 fois sur des pistes de ski de fond pour une entorse; on m’a passé le service des pistes et une autre fois dans une via ferrata ou visiblement un hélico cherchait quelqu’un dans la VF; le SDIS a essayé de me passer l’helico, mais ça n’a pas marché, mais 1mn après l’hélico repartait.
Il faut savoir que l’appel par le 112 passe par n’importe quel opérateur de mobile, il suffit qu’un opérareur couvre cette zone. En revanche, si l’appel passe par un autre opérateur que le sien, on ne peut pas être rappelé du fait que l’opérateur ne couvre pas la zone et ça on ne le sais pas.

Posté en tant qu’invité par Nounours:

Mon expérience du 112 :

Il y a deux ans nous traversions le massif de la Brenta (Italie). Au bas d’un col nous avons rencontré 4 randonneurs allemands dont un était blessé à la tête suite à un dévissage dans la descente(pas de crampons). Le chemin menant au refuge était encore long et il fallait encore passer une ferrata ce qui dans l’état du randonneur blessé s’avérait impossible. J’ai donc appelé le 112…

  1. mon correspondant parlait italien exclusivement (ni français, ni allemand, ni anglais).

  2. j’ai eu toute les peines du monde à répondre à ses questions et plus particulièrement sur la localisation. Il faut être conscient d’une chose c’est que quand vous appelez le 112 vous n’arrivez pas sur un correspondant dans la localité proche du lieu d’oû vous appellez mais à plusieurs dizaines voire une centaine de km (dans le cas présent c’était la ville de TRENTE). Le nom du glacier que j’indiquais à mon correspondant ne lui disait rien du tout, car il aurait fallu que je commence par lui préciser le massif ou nous êtions (la Brenta).
    Après plusieurs minutes de palabres, j’ai compris que mon correspondant avait identifié le massif grâce à la cellule GSM sur laquelle j’avais établit la communication (c’est beau la technique).

  3. Pour être bien sûr que le secours était déclenché, j’ai appelé à Genève un ami italien qui a contacté le refuge pour que celui-ci vérifie si tout était OK (ce qui après rappel de mon amis était le cas). Quelques minutes plus tard un vrombissement dans la combe annonçait l’arrivée de l’hélicoptère et l’évacuation du randonneur vers l’hôpital.

Ce que j’ai retiré de cette aventure c’est que lorsque l’on est à l’étranger ou en France il serait bon de préparer à l’avance un petit papier (à mettre dans la trousse de secours) pour pouvoir dans la langue du pays déclencher efficacement le secours, ce qui sous stress n’est pas toujours évident.

Tout s’est bien terminé pour le randonneur blessé et pour nous autres et ses collègues autour du verre de l’amitié au refuge.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par jib:

J’ai fait l’expérience des secours en montagne, mais en appelant le 18; je suis tombé directement sur le PGHM d’Annecy (on étais dans les Aravis)
En l’occurence on était 3, bloqués par une cheville cassée dans une grande voie d’escalade à l’aiguille de Tardevant (voie Pollet-Villard).
La localisation à distance était relativement facile, avec le nom de la voie et la longueur.
L’hélico est arrivé dans les 10mn, à peine le temps de déposer 2 secouriste au relais du dessus, puis ça a été une sacrée aventure à cause du mauvais temps…

Posté en tant qu’invité par Mathieu:

un copain a été pris dans une tempête de neige fin juin de nuit au col du galibier en voiture (le col étant ouvert) à la sortie du tunnel côté savoie : 20 cm sur la route, visibilité 5 m dans les phares avec femme et enfant à bord en pneus été.
Bonne nouvelle le 112 passe, il est tombé sur une personne à Paris qui lui a dis que le col du galibier était fermé, après explication la personne a voulu lui envoyer un VSAB, inutile et de plus impossible sans envoyer un chasse neige avant, et finalement l’astreinte DDE a été contactée et un chasse neige est arrivé 30 mn après.

Posté en tant qu’invité par BRM:

J’ai dû appeler le PGHM une fois, très mauvaise communication (~10 appels en tout, et on était pressés…). Ils m’ont plus tard conseillé d’appeler le 112.

  1. L’appel est transféré au centre de secours le plus proche de ton antenne
  2. Il semblerait que les téléphones puissent choisir le réseau le plus puissant pour acheminer l’appel -> meilleure qualité!

En espérant que tu n’en aies jamais besoin.

BRM