Posté en tant qu’invité par Phil:
Les nouilles chinoises ça c’est bien. Je veux dire, c’est presque mangeable, surtout avec de l’assaisonnement (pas celui fourni évidemment). Pis c’est pas lourd. Pis c’est pas cher.
Mélange de raisins secs, amandes, noisettes en cas de fringale : « carburant berbère »
Céréales et lait en poudre chilien: le mélange le plus dégueulasse que j’ai jamais vu et, hélas, mangé (j’aime partager mes expériences).
Si vous aimez les expériences étranges, faites comme moi:
Une fois par an, je passe en catimini devant mes piolets, j’enjambe la corde en veillant à pas me laisser prendre dans une boucle, je passe devant mes grosses sur la pointe des pieds avec d’autres chaussures à la main et j’empoigne un sac à dos muet de naissance.
J’ai bien préparé mon coup, repéré le terrain : une montagne peu fréquentée, une montagnette, avec plein d’herbe dessus et deux heures de marche , allez trois maxi…
Dans le sac à dos muet, je mets deux saucissons (l’un fumé, l’autre pas), des tranches bien épaisses de jambon cru ou fumé ou les deux, une grosse miche de bon pain, un bocal de cornichons, une poêle un réchaud et des oeufs, une demi-tome des Bauges, un sérieux morceau de comté ou de baufort, une bouteille de blanc (surtout pas du Savoie), deux de vin rouge (un bordeaux, un bourgogne, ou un beaujolais et un bourgogne), des biscuits, du chocolat, une bouteille de génépi maison, et un thermos de café.
Je vais.
Je mange.
Je dors.
Je redescend, un peu bourré, mais y’a pas de rimaye, c’est pas grave.
Après je peux bouffer des lyos toute la saison.