Bonjour,
Est-ce qu’il ne faut pas chercher ce déclin dans la définition même que l’on donne de l’alpinisme ?
Certains nient ce déclin en intégrant dans cette activité l’escalade, la cascade de glace, voir le trail. Il est vrai que la cascade de glace ou l’escalade sont des techniques utilisées en alpinisme, pourtant, il est impossible de confondre une voie de cascade de glace réalisée au milieu d’une station, avec la voiture garée à 10 mn comme à Ceillac et la réalisation d’une goulotte dans un cadre isolé ayant nécessité un jour d’approche et un bivouac. On voit bien qu’entre les 2, le curseur est passé de Divertissement sportif à Alpinisme. Idem entre une couenne ou une voie à la Tète de la Maye et une voie rocheuse en montagne.
On doit pouvoir trouver une raison à ce déclin dans cela même qui caractérise l’alpinisme : l’isolement, la capacité à s’assumer seul dans un environnement inhabituel. Quelqu’un le comparait à l’évolution de la voile et de la haute route, ça me parait totalement pertinent.
D’où aussi la discussion entre Bubu et La baltringue sur le niveau. L’un parle de niveau physique et technique, l’autre de niveau psychologique (dit aussi mental).
La population française à crue de 50% en peu de temps, et la plupart des gens vivent en ville. Ne serait-ce pas une explication possible ?
( par contre, cette explication trouve ses limites dans une course comme le Mont blanc avec 200 pèlerins à la file. C’est un autre aspect de l’alpinisme …)