Posté en tant qu’invité par sev:
je te souhaite dans faire encore beaucoup !!!
mais l’éxpérience ce n’est pas forcément la meilleur arme !!!
Posté en tant qu’invité par sev:
je te souhaite dans faire encore beaucoup !!!
mais l’éxpérience ce n’est pas forcément la meilleur arme !!!
Posté en tant qu’invité par Francois:
Si, c’est la meilleure arme. Il y a aussi les tournes, les galeries et les murs paravalanches mais c’est un peu encombrants pour une rando.
Posté en tant qu’invité par Alex:
Si tu trouves un alpiniste expérimenté qui ne s’encorde pas sur arête fais-moi signe !
Une arête est typiquement l’endroit où tu t’encordes, car les pentes latérales peuvent être très raides et enrayer une chute est « relativement » facile (une expérience dans ce domaine), avec des becquets ou simplement en évoluant chacun d’un côté de l’arête.
Donc mauvais exemple mais le fond est bon, selon le niveau technique et l’exposition d’un itinéraire l’encordement n’est pas nécessaire.
Mais si on considère ton principe de « sécurité active », alors dans un itinéraire où il faut s’encorder puis se décorder tu vas également perdre du temps.
Compromis à trouver selon la course, là-dessus c’est clair.
Alex
Fr@nçois a écrit:
La marche encordée sur une arête par exemple est une
entrave à la sécurité active, elle te fait perdre énormément de
temps et pas mal d’alpiniste se sont fait prendre par l’horaire
et le mauvais temps.
Posté en tant qu’invité par Alex:
C’est faux !
Si tu es pris dans une avalanche, le secouriste a le devoir moral et jurisique de te venir en assistance (si alerte est donnée), sinon c’est de la non-assistance à personne en danger.
Tu sembles bien aimer la marginalité, tant mieux pour toi, mais je pense que tu devrais aller skier en Bulgarie ou en Finlande, au moins on ne retrouverait pas.
Bon j’exagère un peu mais ça défoule ;o))
Alex
Aussi, quand je pars en montagne, je ne compte absolument pas
sur eux. Je suis parfaitement lucide et conscient de ce que je
fais. C’est mon choix, d’ailleurs je ne prends même pas de
portable et je dis rarement où je vais (disons que ça ne me
vient pas à l’esprit). Ma philosophie peut déranger mais je
n’engage que moi, je n’impose rien et c’est que comme ça que
j’atteints le vrai bonheur en montagne mis à part de ne pas
partager avec un autre humain tellement c’est bon par moment.
Il me semble que le plaisir est décuplé, la réalisation de la
course, les choix sur l’itinéraire sont 100 % personnels.
Tant que ça veut bien durer, c’est comme ça que je veux vivre
la montagne et si un jour c’est le mauvais calcul et/ou le gros
manque de bol tant pis, j’accepte le verdict. Pourtant rien ne
me ferai plus peur que d’être enseveli surtout encore vivant à
attendre la fin.Tout ça pour dire quoi ? Que c’est peut-être une recette contre
les avalanches très meurtrières du style moitié ou 3/4 d’un
groupe.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Alex a écrit:
C’est faux !
Si tu es pris dans une avalanche, le secouriste a le devoir
moral et jurisique de te venir en assistance (si alerte est
donnée), sinon c’est de la non-assistance à personne en danger.
A condition que ça ne présente pas de risque pour lui ni pour des tiers. C’est aussi dans la loi.
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Francois a écrit:
Si tu es pris dans une avalanche, le secouriste a le devoir
moral et jurisique de te venir en assistance (si alerte est
donnée), sinon c’est de la non-assistance à personne en
danger.A condition que ça ne présente pas de risque pour lui ni pour
des tiers. C’est aussi dans la loi.
Je ne soupçonnerais pas la plupart des secouristes de frilosité, eux qui n’hésitent pas à sortir l’hélico de nuit ou avec des conditions de visibilité ou de turbulence qu’un pilote amateur comme moi qualifierait de franchement marginales.
C’est clairement la principale faille du raisonnement de rabin : le secouriste ira le chercher contre son gré. A lui de dire après qu’il n’était pas d’accord!
Mais sinon, j’arrive à comprendre le reste… même si je pense, d’expérience personnelle, qu’en groupe avec des gens choisis et qu’on connait, on peut gérer les choses de telle manière à être plus intelligents à plusieurs que tout seul.
Les « vraies recettes » simples, c’est certes séduisant, mais pas forcément efficace dans ce bas monde complexe…
Posté en tant qu’invité par rabin:
Tout à fait d’accord, dans ce pays où la nature n’existe plus qu’en petits lambeaux épars, on ne peut même plus vivre sa philosophie et mourir dans son coin sans que l’on vienne nous chercher (de toute façon, qui pourrait donner l’alerte ?) et donc je n’ai qu’à partir à l’aventure ailleurs, là où elle est encore possible, la vraie !
Pour l’heure, j’arrive encore à trouver des pentes vierges de toute trace à chaque sortie alors ça donne l’illusion d’aventure. Quand à ma marginalité, elle s’explique :
Je préfère skier des pentes vierges (montée et descente) donc j’évite toute classique massacrée, inskiables et sans intérêt. Il y a plus de risques, moins de monde pour l’accepter et donc je suis seul et ne vois personne. Pourtant, je suis sûr qu’il existe de nombreux « puristes » partout, que l’on ne voit jamais justement, donc des marginaux.
Et les normaux, eux, ils font quoi ? Des classiques (et en groupe ) ou autre course tracée à la première neige parce qu’il y a du monde partout, à toute heure qui possèdent portable et APS et qui peuvent les sortir d’une coulée ?
Bonjour l’aventure et l’enrichissement dans l’expérience de la neige et de soi !
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
rabin a écrit:
Et les normaux, eux, ils font quoi ? Des classiques (et en
groupe ) ou autre course tracée à la première neige parce qu’il
y a du monde partout, à toute heure qui possèdent portable et
APS et qui peuvent les sortir d’une coulée ?
Non, pas du tout, tu as une vision caricaturale et fausse. La plupart des personnes que je connais et qui sortent en groupe évitent les classiques.
Posté en tant qu’invité par lionel:
Que de prises de bec au sujet de ces tracasseries!
Cela ne m’étonne pas, depuis que je me suis mis à l’alpinisme j’ai acquis la conviction qu’on le pratique pour se distinguer socialement plus que par amour de la nature!! Il faut donc bien s’inventer des histoires de marginalité, d’extase blanche et tout et tout.
La marginalité n’existe pas, c’est une invention sociale. Etre marginal c’est au contraire vouloir attirer l’attention sur soi. Par définition celui qui l’est ne devrait pas ecrire sur ce forum, ni acheter des vetements fabriques par « les autres » (ceux qui n’auraient surement pas les moyens, ni physiques ni moraux d’apprecier la haute montagne, et qui feraient de vulgaires « collectives »).
Il faut de tout pour faire un monde, y compris des anti-tout.
Mais heureusement qu’ils existent, car c’est grace a eux que les choses avancent.
Renvoyons nous tous donc dos a dos. Que celui qui a envie de taper le solo sans matos le fasse. Je le fais parceque je n’ai pas les moyens de le faire, c’est deja un grand sacrifice pour moi de partir en montagne quand j’en ai l’occasion et le temps. Mon matos est le fruit de longues economies, donc je n’ai pas inclu pelle, arva et sonde dans mon kit. Oui, quand je serai un peu + riche je le ferai. Pour l’instant je suis un marginal contre mon gré, je me suis retrouvé sur des pentes sans crampons et avec un minimum de matos, tout seul, a l’arrache et oui j’ai aimé cela, quand je suis redescendu je me suis dit que je n’avais pas besoin d’avoir la panoplie complete que seul le cadre peut s’offrir…
Et puis ceux qui ont tout ce qu’il faut ne doivent pas oublier que si cela n’existait pas ils n’iraient pas en montagne, et que ce n’est pas parcequ’on nous fabrique du matos toujours + performant que c’est indispensable.
Chacun pratique la montagne à sa façon, et ceux qui ont raison ont tort et vice-versa.
Bonnes courses a tous, les riches, les pauvres, les grands et les petits, les marginaux et les fluos, les moutons et les hi-tech, les fumeurs de pet et les lecteurs du figaro…
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
lionel a écrit:
Cela ne m’étonne pas, depuis que je me suis mis à l’alpinisme
j’ai acquis la conviction qu’on le pratique pour se distinguer
socialement plus que par amour de la nature!!
Ce n’est pas le cas de tout le monde, ceci dit vouloir se distinguer socialement est une raison tout aussi honorable que l’amour de la nature, après tout chacun son truc. Ce qui compte c’est de choisir des compagnons qui partagent les mêmes idées et après à chacun de voir entre la course et le sommet lequel est le gâteau et lequel est la cerise.
quand je suis redescendu je me suis dit que
je n’avais pas besoin d’avoir la panoplie complete que seul le
cadre peut s’offrir…
Ca c’est un peu comme si tu considérais que la ceinture de sécurité ne sert à rien parce que tu n’en as jamais eu besoin.
Chacun pratique la montagne à sa façon, et ceux qui ont raison
ont tort et vice-versa.
Malheureusement la pratique de certains, même de ceux qui randonnent seuls, peut avoir des conséquences sur celles des autres, conséquences parfois indirectes comme les secours payant par exemple.
Posté en tant qu’invité par lionel:
oui…
« Ca c’est un peu comme si tu considérais que la ceinture de sécurité ne sert à rien parce que tu n’en as jamais eu besoin »
la ceinture de sécurité a été rendue obligatoire par des mesures sociales qui tendaient à imposer une norme. Aujourd’hui elle est incluse dans chaque véhicule…et si aucune loi ne l’avait rebdue obligatoire?
Le véhicule de l’alpiniste est son corps et en tout etat de cause c’est en fonction de ses moyens financiers qu’il juge de s’équiper de tel ou tel accessoire. On ne naît pas encore avec des ailes et/ou des bronchies pour pouvoir échapper aux avalanches.
Ce n’est pas seulement une question de choix personnel mais d’imposition de normes. Plus on en imposera, plus on sera exigeant et moins on sera tolérant vis a vis des accidents.
Posté en tant qu’invité par Alex:
Avec ton raisonnement, Lionel, tu irais en motocyclette sur autoroute ?
Je pense que dans chaque activité, tu as un matériel de base, et perso tant que je n’ai pas eu les moyens de faire de la rando (achat de matériel, sachant qu’on peut louer néanmoins), je n’en faisais pas ! Sortir sans le matériel qui est « couramment considéré » comme la base de la sécurité, c’est un choix personnel mais qui regarde les autres aussi.
Alex