j’ai hate.
Peyreget (c’est sans le U)
j’ai hate.
Peyreget (c’est sans le U)
[quote=Quent][/quote]
c’est un village bucolique…quant à cette région, elle abrite l’un des nombreux points fixes de mon élastique sur le chemin de mes racines.
c’est joliment dit.
moi je me laisse porter par les caprices du vent. toujours des nouveaux horizons…
bien sur, je dis pas qu’un petit coup d’aile est tiré de temps en temps vers le sud ouest
Posté en tant qu’invité par Goéland:
Accous? Acendance? pas possible tu connais ? c’est avec sa société que mes cousines et moi-même avons fait notre 1er saut en parapente ! Souvenir inoubliable…[/quote]
En plein hiver, la traversée Accous, Col d’Iseye, Miégebat est d’une grande beauté
[quote=Goéland][/quote]
par beau temps cela doit être magnifique…eh bé té, ça y est c’est réussi, j’ai mal au pays.
Oui, Peyreget, effectivement merci de corriger, j’ai dit Peyreguet pendant des années et me suis déjà fait corriger le week end dernier par Nico qui est du coin.
Un chouette coin oui, sans y avoir aucune racine, je m’y attache et suis bien content d’avoir atteri par la pour 6 mois, j’y poserais bien mes valises un de ces jours, le Col d’Iseye oui c’est chouette par la, ca me rappel un super vol du matin du sommet du Bergon, a travers les nuages, fabuleux, j’y retournerais un de ces week end et vous enverrais qqs photo alors !
AUjourd’hui, j’ai fait une grande boucle a vélo autour de la Rhune, col d’Ibardin, col de Lizuniagua, col de Lizarrieta, col de Narbalatz, col de st Ignace… Superbe, 60km et 1200m de D+, sur les traces du début de la HRP… Nostalgie ! Demain je vais me faire les 3 couronnes et peut etre un petit vol au Baigura si les conditions sont la…
Alors voici le grand jour de notre première course, pour l’histoire des sardines Grassié, il faut absolument aller voir cette video du délire de mon ami Yag : http://www.youtube.com/watch?v=gmShyQHrJsc
Et toujours les photo sur : http://picasaweb.google.fr/fab.cig.meyer/HRP2006
10 - Pombie - Ascension de Jean-Pierre (Ossau) – Col d’Arrious
Le bivouac a Pombie fut bruyant, des « abrutis de refuge » et même un feu d’artifice (on savait même pas qu’on était le 14 juillet !), réveil à 4h45 pour un lever de soleil au col de Peyreget, superbe, pas un nuage encore ce matin…
On trouve la voie entre deux isards et on attaque l’arête sud de l’Ossau dite de peyreget. Itinéraire délicat dans un décor grandiose et impressionnant au dessus de la grande raillère de Pombie. Quelques petits pas mais la majorité se fera sans corde, nous sommes à l’aise et découvrons avec plaisir le rocher pyrénéen, quel bonheur !
Arrivée au sommet du « petit » pic dans les temps vers 9h, la traversée vers le grand pic semble impressionnante, nous n’avons pas le topo et l’orage doit arriver cet après midi… Après moult hésitations, nous décidons prudemment d’en rester là pour cette première. Nous flanons une bonne heure, Ritter de rigueur et sardines grassié pour la bonne humeur, la vue est superbe, un petit rappel et on prend le chemin du retour.
Au refuge nous recroisons les Basques qui nous ont doublé au sommet… et oui on aurait du faire le grand pic comme eux… Enfin c’est pas le tout mais il faut voir de l’avant, on a de la route nous !
Pliage de bivouac, une petite omelette et une bière le temps de laisser passer l’orage et on redescend dans la vallée (?) croisons une route et remontons vers le col d’Arrious.
Logue journée et sacs lourds, nous stoppons à la sortie de la forêt deux heures plus tard après avoir péniblement trouvé un bon plat près de la rivière.
Bien fatigués, nous y dormirons très bien…
ça, c’est la vallée d’Ossau.
mais dis-donc, ça sent le passage d’orteig ça!
Ah oui, merci quent de préciser pour ma mémoire défaillante…
Quel week end génial, Ce matin, ballade aux 3 couronnes, crapahutage sur les crête avec vue a l’ouest de St sebastien a Biarritz, et a l’est l’ory, l’anie, l’ossau… Exellent, il doit y avoir qq beaux itinéraires de grimpette facile dans la face ouest, qqun connait ?
Dans l’aprem je file voler au Baigurra, super plouf en parapente dans des airs tout calme, mais j’y apprend que notre ami Cagouille d’accous a eu un grave accident au brésil, vertèbres cassées, rate explosée… il s’en tire, souhaitons lui un bon rétablissement, en esperant le revoir beintot dans le ciel pyrénéen…
Bref voici cette belle etape 11, si sauvage qui commence effectivement par le passage d’Orteig (pas mentionné dans le récit car finalement c’est vraiment pas grand chose). Mais avant ca, au col d’Arrious, je me rapelle d’un sacré duel entre Yag et un troupeau de brebis en furie qui voulaient nous passer dessus pour aller au soleil…
Et demain c’est le baba !
11 – Pâturages d’Arrius / Abri Michaud
Lundi 17 juillet 2006
La journée d’hier a été dure et le réveil l’est lui lui aussi… Notre première course enchaînée avec un bout d’étape nous a éprouvé physiquement, le temps de prendre le rythme…et de s’habituer aux 20kg sur le dos. Nous passons ce matin le col d’Arrious pour descendre sur le refuge d’Arrémoulit. Le site est grandiose, au pied du pic Pallas et de ses nombreuses voies d’escalade. Nous profitons d’un lac au bleu profond et ne résistons pas à la tentation d’un bain matinal, une véritable piscine ! A la sortie nous attendent une omelette et une crêpe myrtilles, c’est magique !!
Nous passons le col Pallas puis le port du Lavédan pour tomber au pied du Balaïtous. Nous repérons au passage le départ de l’arête NO pour demain… Le quatrième et dernier col de la journée est le col Noir, pas évident avec toutes ces pierres instables. Là, derrière le col, à quelques dizaines de mètres de l’abri Michaud, l’orage nous surprend ! Nous nous abritons tant bien que mal derrière des rochers…Pataclap ! La foudre n’est pas loin… Sous une grêle torrentielle et une ambiance électrique nous trouvons finalement au GPS l’Abri Michaud : une simple dalle gigantesque faisant office d’auvent à une maison de hobbit. Ca y est nous sommes au sec. Plus tard dans la soirée le ciel se découvre, laissant apparaître tout le chemin déjà parcouru à l’Ouest. et un magnifique coucher de soleil sur JP, dans le duvet avec la petite infu qui va bien…
12 – Abri Michaud / Ascension du Balaïtous par l’arête Nord-Ouest / Lacs d’Ariel
Mardi 18 juillet 2006
Lever à 4h. Nous avons passé la nuit sur la terre battue à l’Abri Michaud coincés sous la dalle. Il faut s’extraire du duvet bien chaud et réveiller les apôtres pour cette belle journée… Petit-déj et départ dans le pierrier à la frontale. Le col Noir, rebaptisé col des Noirs, ne nous épargne pas avec une ou deux gamelle pour se réveiller mais nous arrivons tout de même au pied de l’arête NO au lever du jour.
Le fil de l’arête nous mènera, par l’aiguille Lamathe, au sommet du Balaïtous, notre premier 3000 m depuis l’océan. Une belle voie d’escalade montagne « plein gaz » face au Palas avec quelques passage un peu techniques et engagés quand même. Nous ne traînons pas au sommet car déjà le ciel se charge et empruntons la « voie express » du Balaïtous, la Grande Diagonale, qui nous conduit droit à l’abri Michaud où nous laissons passer la perturbation en préparant nos sacs, cette fois nous sommes arrivé juste et la grêle et la foudre commencent a tomber au moment même ou on est de retour a l’abri. encore un peu de route nous sommes sur les rotules, ce soir nous dormirons aux lacs d’Ariel et n’atteindrons pas comme prévu le refuge Repomuso… Un bon feu au bivouac et un bon dîner au feu de bois raniment au fond de nos cœurs la petite flamme qui nous fait avancer après cette rude journée, un de ces soir ou on se couche le ventre tellement vide qu’on se dit « vivement le petit dej »…
http://picasaweb.google.fr/fab.cig.meyer/HRP2006
Stay tuned
je te suis avec délectation.
ensuite, la grande fache?
13 – Lacs d’Ariel / Val d’Arratille (près Refuge Wallon)
Mercredi 19 juillet 2006
Nuit d’orage. Le ciel se déchire à notre réveil (7h20 au lieu de 6h00…). Le vent souffle ce matin. Nous levons le camp en pensant (déjà !) aux omelettes et autres collations du refuge Respomuso. Hélas ! à notre grande déception nous le trouvons fermé pour ménage jusqu’à 11h ! (il y a refuge et refuge ! quel décallage entre ces refuges hotels-Usines, et les petits gardien sympa d’Arrémoulit, Colomers… qui nous offrent du pain systématiquement…) Tant pis, pas le temps d’attendre : nous remontons, le long du gave, la vallée de Campoplano jusqu’à un lac glacé et le col de la Fache où nous retrouvons avec grande joie nos amis anglais. Nous laissons nos sacs au col pour gravir les 340m de dénivelé qui nous séparent du sommet de la Grande Fache (3005m).
Erreur ! A trop vouloir collectionner de 3000… Le ciel etait déjà chargé et à peine revenus au col encore une fois l’orage nous surprend… Un orage de fou, au passage du col la pluie/grêle défile à l’horizontale, battue par un vent en furie, on dégage en vitesse, ne pas trainer sur ce col… De bons coups de tonnerre nous accompagneront jusqu’au Refuge Wallon où nous arriverons trempés jusqu’aux os et bien fatigués, il est vrai que la Fache fut un cap physiquement, heureusement quelques assiettes de charcuterie et autres chocolats chauds nous remontent le moral. L’orage est passé…pour l’instant. Le pont d’Espagne, le lac de Gaube et Cauterets ne sont pas loin, mes souvenirs d’enfance me reviennent (Yag in ze text). Ce soir nous ferons un bout de chemin vers le Sud-Est, dans le Val d’Aratille, en direction du Vignemale. Après une heure de marche nous rencontrons une race de fourmis très voraces et profitons d’un ciel pur et limpide pour sécher les pieds et les affaires au bord du Gave. Après une bonne demie heure de recherche selon la technique quotidienne (posage de sac, chacun part dans une direction, le premier qui trouve un spot lance un cri d’indien a travers la montagne), Le bivouac parfait est posé sur les « Terrasses du Parc », magnifique, au dîner de bons sandwichs achetés au refuge, un bonus en plus de la soupe du soir…Mmmhhh ! Nous préparons la course du Vignemale sous la tente. Et la pluie qui tombe de nouveau, battante…
Mmmmhhh … ce récit appelle mes souvenirs de Ma HRP de cet été … ça fait du bien !!
Encore, encore !! Allez, allez, vous êtes presque devant la face nord du Vignemale: ne reste plus qu’à passer le col d’Aratille, celui des Mulets et hop!!
Tous ces noms évocateurs me rappellent ces sentiers et ces lieux que j’ai traversés avec beaucoup d’émerveillement. A chaque fois des « premières fois ».
Et avec les photos on s’y croirait vraiment.
Merci de nous faire partager cette aventure, c’est un délice de lecture !
avec un nom pareil, tu t’attendais à quoi? :lol::lol::lol:
14 – Val d’Arratille / Refuge Baysselance
Jeudi 20 juillet 2006
Encore une fois, après une nuit d’orage, le soleil est au rendez-vous ce matin… Nous remontons jusqu’au Lac Supérieur d’Aratille, croisant quelques drôles de grenouilles montagnardes… Ce matin nous avons levé le bivouac tôt pour être les premiers au col d’Aratille…Nous serons bien les premiers…vers l’Est ! car nous croisons la route de quelques pyrénéistes qui redescendent du col. Après moultes concertations nous avons décidé hier soir au bivouac qu’il serait plus prudent de ne pas tenter l’arête NO du Vignemale, c’est une longue course, on est trop chargés et le temps est incertain, du moins les prévisions car la journée fut finalement belle mais brumeuse… A trop regarder la météo on finit au bistrot ! D’ailleurs le bistrot est notre objectif en longeant la sente qui conduit du col d’Aratille au col des Mulets. Arrivés au col nous profitons d’un vent sec et vif pour faire sécher nos affaires encore bien humides du violent orage essuyé à la Fache. Un instant de bonheur : nous nous regardons, abrités chacun derrière son bloc, le soleil brille et il fait froid. Nous reprenons la route en direction du refuge des Oulettes. Là, dans le pierrier qui se jette dans les eaux tortes du plateau herbeux des Petites Oulettes, s’offre à nos yeux la majestueuse face Nord du Vignemale, sa Pique Longue et le mythique couloir de Gaube. Et comme Oulettes rime avec omelette et avec bierette, c’est l’occasion rêvée de se restaurer. Mais pour arriver au refuge il faut franchir les méandres du gave des Oulettes de Gaube…et là se produit l’épisode le plus burlesque de toute la traversée : St Jacques ayant un peu perdu la tête décide sans même consulter ses disciples de lancer son barda par-dessus rive…d’un geste lent et lourd l’apôtre lâche son sac et, au moment même où il réalise que son geste est incongru, le suit à son tour et réussit à ne mettre qu’une jambe dans l’eau ! Le sac est sauf mais quelle histoire ! Les affaires sèchent (encore une fois) sur la terrasse du refuge pendant que nous savourons une omelette au fromage et une tarte maison inoubliables, tout est bon : le pain, la seize… Une marmotte domestique fait son cirque sur les escaliers, elle semble être apprivoisée. Avant le départ le gardien du refuge nous recommande auprès de son collègue de Baysselance pour y diner le soir, communiquant par le biais d’une radio qui a dû faire parler De Gaulle.
Et nous voilà lancés sur la route du Vignemale, aprés quelques bon moments a déconner sur la montée, St Jean le Baptiste, dopé par la 16, arrive au col du Petit Vignemale, demain ce sera notre point de départ pour l’ascension. Le temps semble tourner à l’orage, nous basculons de l’autre côté du col pour aller poser le bivouac près du refuge Baysselance. Il est tôt et nous passerons une bonne partie de l’après-midi à admirer le Cirque de Gavarnie. Mais quelle est donc cette pyramide parfaite au loin ? Après un apéritif allongé avec nos collègues anglais nous dînons au refuge, conscients d’un certain décalage, l’odeur, l’apétit, on a l’impression d’etre des ours ! mais nous échangeons quand même quelques expériences avec nos voisins de table, un couple sympa. A 20h00, le dîner se termine, à 20h08 nous sommes dans nos duvets le ventre bien gonflé, demain c’est le Vignemale, a défaut de traversée, nous y ferons un aller retour express et léger…
Stay tuned !
15 – Refuge de Baysselance / Ascension du Vignemale / Gavarnie village
Vendredi 21 juillet 2006
Réveil à 3h30, plutôt bien réveillés et en forme malgré les quelques abus de la veille avec Dominique et John. La journée démarre dans la nuit à la frontale, nous zizaguons à travers les blocs qui séparent le refuge du col. Il gèle lorsque nous attaquons la montée au Petit Vignemale, le spectacle est de toute beauté lorsque nous atteignons ce premier objectif, c’est un lever de soleil divin sur la vallée de Gaube, son lac et Lourdes illuminée au loin…
Dès les premières lueurs nous nous encordons et Cig notre bon apôtre attaque en tête l’arête reliant le Petit au Grand Vignemale via la Pointe Chausenque. La 1ère traversée se fait sur du rocher médiocre mais nous gagnons rapidement et sans difficulté majeure la Pointe Chausenque (3.204m). Nous surplombons le glacier d’Ossoue depuis ce matin, finalement nous chaussons les crampons et descendons prudemment sur la partie supérieure du glacier pour rejoindre le pied du dernier bastion. Au passage une petite incursion dans la brèche du couloir de Gaube, l’arrivée de cette voie en glace qui nous donne des frissons… L’ascension jusqu’au sommet se fait sans problème, si ce n’est que la sécurité n’est pas au top pour gravir le plus haut sommet pyrénéen français : beaucoup de grimpeurs ne sont pas casqués et les pierres fusent de toutes parts… Nous arrivons les 2èmes au sommet de la Pique Longue, seul un couple de Basques nous a devancé. De là-haut il va sans dire que la vue est imprenable : nous apprécions le chemin déjà parcouru, les sommets gravis… où en sommes-nous ? Réalisons-nous ce rêve impossible ? Le bonheur souffle dans nos têtes ce matin ! Après quelques photos nous redescendons en slalomant entre les caravanes de touristes non-casqués puis par la voie normale du glacier. Ouf ! Les crampons auront servi au moins une fois… mais qu’ils ont chaud les glaciers pyrénéens ! Nous sommes dans les temps, à 12h nous sommes de retour au bivouac, le temps de finir le dernier lyophi et nous voilà plongés dans le descente infernale vers Gavarnie et sa vallée : 4h30 de descente interminable à travers canyons, cascades et surtout pentes herbeuses, pour arriver enfin à Gavarnie les pieds fissurés et fatigués. Nous arrivons à temps pour récupérer notre cher colis de ravitaillement, c’est une joie mis à part le poids, la logistique s’est bien déroulée, reste à trouver un toit. L’accueil des commerçants et hôteliers n’est pas au rendez-vous, drôle de choc… Nous trouvons finalement hospice au gîte Oxygène, formule tout compris mais sourire en supplément. La ville et la vallée nous font veiller tard en terrasse autour d’une infu et des photos. Drôle de journée !
We stay toujours tuned,
en attente de la suite !..
16 – Gavarnie Village/Cabane des Aires (Cirque de Troumouse)
Samedi 22 juillet 2006, Le départ se fait attendre, nous profitons de cette petite chambre pour tout remettre d’aplomb, materiel, recharge des batteries, petits bobo, petite toilette, plein de vivre… nous visitons la chapelle de Gavarnie et louons notre bon Seigneur de nous avoir permis d’arriver jusqu’ici. St Jacques, St Jean le Baptiste et Jésus sont les patrons de cette église…un signe ? Avant de repartir nous offrons quelques victuailles (mirabelle, huile d’olive) à nos amis anglais en leur disant au revoir (les reverra-t-on ?). Quelques cafés et une vingtaine de cartes postales plus tard nous nous lançons, chargés comme des mulets, à l’assaut du Cirque de Gavarnie. La bière au refuge des Espuguettes n’était franchement pas nécéssaire, la montée sous le soleil nous le fait sentir… Vu sur cette belle Arete NO du petit Astazou, un bon petit remember de ma première course Pyrénéenne. Nous passons le col des Hourquette d’Alans pour découvrir le cirque d’Estaubé.
Déjeuner sur une vire à l’ombre (il fait chaud) où nous savourons les bons produits de la vallée, nous savons tous que les lyophis nous attendent…Mais il est déjà tard et il nous faut redescendre toute la vallée jusqu’au lac et barrage des Gloriettes, passant a coté de Tourquerouye et du mont perdu, encore un retour a prévoir ! Le temps d’une petite baignade et nous entrons dans le cirque de Troumouse. Du brouillard, pas de chemin…nous nous arrêtons un instant pour consulter le Véron, je m’endors adossé au sac, nous sommes fatigués et décalés par notre descente à Gavarnie. Une piste nous mène jusqu’à l’auberge Maillet. Bière ? Coca ? Ce sera un Coca et une crêpe régénératrice en écoutant les conseils d’un vieux shaman, occupé à paufiner son petit « temple » faits d’ossements et de petites pierres, drôle de totem et de personnage. Nous montons à travers les nuages dans un paysage enchanté en direction de la Cabane des Aires où nous pensons passer la nuit… Ohé ! Ohéééééééé ! A travers la brume nous arrivent des cris de détresse d’un randonneur perdu et en panique : Vous savez où on est ? Où est le parking ?
Bien sûr que l’on sait où on est, mais ce pauvre garçon sans boussole aurait pu tourner un bon moment en rond dans ces marécages. Nous le remettons sur la voie et Fab rentre les coordonnées de la cabane des Aires au GPS. Nous trouverons finalement, après avoir déambulé dans cette ambiance à la Baskerville, la cabane assez tard (21h). Nous paierons le prix de notre départ tardif puisque d’autres pyrénéistes ont déjà pris possession des lieux ! Tant pis nous bivouaquons à côté…ce soir les nuages tombent et laissent deviner les étoiles et quelques pics, menu du jour : soupe/lyophy comme d’ab, et au lit, demain une collection de 3000 nous attend !
Allez en route pour un petit Weekend en Espagne, la suite pour lundi (et quelle suite !!!)
Tj les photos sur : http://picasaweb.google.fr/fab.cig.meyer/HRP2006
Bon week end a tous !
toujours un grand plaisir de voir le petit carré orange s’allumer dans la rubrique ou nous nous trouvons, avec l’espoir que ce soit le réccit d’une nouvelle étape.
Et d’autant plus pour cette portion que je connais et où je me retrouve.
merci!
Vivement l’étape prochaine et en plus avec la traversée des arêtes de Troumouse si je ne m’abuse…
Bon WE espagnol