La FFME dans le cadre du passeport « Orange » enseigne la technique de la « Tangente à la courbe » comme technique d’estime lorqu’il n’ y a plus de repère à cause du brouillard.
Autant je comprends son intéret théorique…autant je suis dubitatif sur son application dans la vraie vie.
Il y a t-il quelqu’un qui l’a utilisé ?
est-ce que cela est également enseigné dans les autres formations ( AEM, Guide…) ?
utilisé en formation. A utiliser avec un altimètre en hors sentier, ou juste la boussole quand on sait sur quel sentier on est, ça dechire pas mal en terme de precision.
Avec un gps évidemment personne n’utilise la boussole, mais avec carte, boussole et altimètre c’est un des moyens les plus précis pour savoir où tu es quand t’y vois rien.
Enseignée (FFCAM), utilisée à de nombreuses reprises à skis et même 2 fois en rando pédestre.
Technique intéressante, surtout sur neige sans visibilité, pour qui sait bien lire une carte et a un altimètre bien calé.
Oui, c’est (en tout cas ça l’était il y a 10 ans) enseigné à la FFCAM dans les stages cartographie-orientation et initiateur ski-alpinisme, et je l’ai utilisée deux ou trois fois en ski de rando.
P’tit’ étoile.
On l’évoque toujours, au moins théoriquement, même si à mon sens cela sert de moins en moins.
Actuellement, par basse visibilité une orientation mixte GPS/boussole est bien plus efficace. On se recale de temps en temps (le délai était cohérent avec la difficulté du terrain) et on progresse à l’Azimut entre les points fixe.
En formation, je préfère insister là dessus et sur la progression avec des visées inverses. On laisse un point fixe et on avance avec le groupe en se recalant en limite de visibilité. Bien utilisé, ce la ralenti à peine la progression.
autre utilisation de la tangente à la courbe en l’absence de GPS: dans une forêt si le chemin est bien tracé sur le terrain et sur la carte avec la tangente il est possible de se situer.
Intéressant à connaitre, amusant à pratiquer (quand on est pas occupé à autre chose) mais il faut quand même qu’un certain nombre de conditions soient remplies pour que ça soit praticable : être dans un coin au relief prononcé et avec une carte de qualité…
Ca n’a techniquement rien à voir mais il y a un certain parallèle possible avec l’utilisation du sextant en mer : le GPS a réglé le problème.
Le sextant c’est cool.
Surtout en ski de rando. Pratique.
Ne pas oublier que le GPS fonctionne avec des piles.
De nos jours c’est rare que chaque membre du groupe n’ait pas au moins un smartphone, donc un GPS, il suffit de vérifier que tout le monde ait la carte en mode offline.
Perso j’ai toujours un gps ou smartphone de secours ( les piles dans le gps c’est une chose mais il peut aussi tomber en panne ou tomber tout court et se perdre ou se casser)
Quand on peut voir le soleil (ou les étoiles à l’aube ou au crépuscule).
Souvenirs de ma première grande traversée, 5 jours et une grosse tempête, on avait le sextant et les tables de calcul mais on n’avait pas pu faire de point et où ne savait pas si on arriverait en Belgique ou en Allemagne…
C’est un peu comme la tangente à la courbe sur pente faible.
Bien résumé. En fait la méthode est plus intéressante pour la compréhension et l’apprentissage de la lecture du relief à partir des courbes que pour son utilisation réelle sur le terrain.
Le jour où les systèmes de géolocalisation tombent en rade* même provisoirement ça reste pratique de maîtriser les méthodes manuelles.
*les raisons ne manquent pas : guerre donc brouillage, tempête solaire, manque de ressources pour construire des appareils, inflation qui augmente le coût d’achat (à froid je n’en vois pas d’autres mais avec de l’imagination et le temps qui file on peut allonger la liste).
Suffit de ne pas fréquenter les rades. Difficile, je l’admets.
Ce jour là on aura probablement autre chose à faire qu’aller se balader à ski je crois…
Désolé, ce n’est pas une éruption solaire aussi exceptionnelle soit-elle, ni des hackers qui auront mis le système GPS ou Galileo en vrac, qui m’empêchera d’aller skier.
Technique de base totalement intuitive en fait… juste une manière de déterminer l’orientation du versant sur lequel on se trouve. Ce qui semble la base en orientation avec ou sans instruments (une carte reste indispensable et si on n’a pas de boussole/alti , savoir à peu près où se trouve le soleil et à quelle altitude on se trouve 
)
Mais en pratique les cartes sont souvent trop peu précises pour que ça marche je pense.
