La pente et le risque d’avalanche

:disappointed_relieved:

ça prouve qu’il faut pas aller dans du 35°-40° par degré 3 … la prudence et la formation reste indispensable avec ce genre de conditions …

Si c’était aussi simple que ca…Passque le risque 3, c’est ce qu’il y a de plus fréquent au cours de la saison… Si on ne devait sortir que dans des pentes inférieures à 30 par risque 1 ou 2, on ne ferait que 3 sorties de ski de fond par an…
Ne connaissant ni les conditions nivo en Savoie, ni le lieu de l’accident je me garderais bien d’émettre quelque jugement que ce soit sur ce triste accident.

Tu as tout a fait raison … c’est bien plus compliqué que cela … je voulais juste rappeler un message de prudence avec le we qui s’annonce, rappeler que certaines règles existent malgré tout et qu’avec le retroscope elles permettent d’éviter nombre d’accident …

le degré 3 et la pente de plus de 35° font partie des trois anges de la mort avec la pente nord … à méditer

cela n’enlève rien a la tristesse de ce nouvel évènement tragique qui touche tous les amateurs de montagne.

Dire ça ne veut strictement rien dire: tu peux être sur une pente soufflée sans pente craignos (au sens où elle aurait accumulé la neige) au dessus, tu ne risques rien question avalanches… De même, tu passes après une petite chute reposant sur une croute de regel, tu n’aurais pas beaucoup de risque, alors que toutes les autres orientations pourraient craindre parce que pour X ou Y raisons tu as une couche fragile qui traine entre les deux et une plaque qui se serait formée dessus. A l’inverse tu peux te retrouver en altitude en risque 2 avec une couche de gobelets qui trainerait loin en profondeur sauf à un endroit, et tu auras la malchance de passer juste là et déclencher une plaque…

Bref, toujours lire les BRA, collecter un maximum d’infos et dans le doute éviter les zones à risques…

Et là apparemment le manteau craint sérieusement dans les Alpes (et ne doit pas être trop propre non plus dans les Pyrénées malgré les récentes pluies) donc la question ne se pose pas…

Tout à fait d’accord, les anges de la mort doivent se vérifier sur place et pas depuis la maison. Un exemple pas plus tard que hier: degrés 4 au-dessus de 2000m, je pars pour un sommet que je connais bien en montant la voie normale, inoffensive. Le sommet est à 2060m et de belles accumulations sont visibles en face E et N. Vers 1950, il y a un couloir en plein N, 40° au sommet puis 35°-40°. En haut de celui-ci, on ne peut que constater que la corniche sommitale s’est effondré et le couloir non accumulé. Alors c’est parti! Et dans des conditions pas moins qu’excellentes.

Tout a fait, j’ai eu l’inverse l’hiver dernier. Légères chutes de neige en fin de saison, risque faible (de mémoire il ne devait plus être noté sur les BRA), pas de signalement de plaque aux altitudes où on avait prévu d’évoluer… Et finalement on est arrivé au dessus d’une combe qui semblait belle mais une petite couche de neige avec cohésion reposait sur une couche instable… Paradoxalement à cette altitude en versant sud il n’y avait que les deux à trois centimètres de la veille, pour le reste on ne s’attendait pas à trouver ce genre de conditions, mais les quelques chutes des jours précédents avaient fait le boulot et on a pas voulu prendre de risques…

On ne pourra jamais tarir d’exemples dans les milliards de combinaisons possibles entre niveau du BRA estimées / pente / conditions réelles.
Il ne faut pas oublier que du temps où les DVA n’existaient pas, l’essentiel de la saison de ski de rando se faisait en de mi-mars à mai quand toutes les grosses corniches avaient pété, les principales avalanches parties et le manteau bien stabilisé par le cycle gel/dégel du printemps ! Ne restait plus qu’à garder le timing pour éviter les avalanches de fonte…

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En ce temps là comme tu le dis, la majorité des skieurs ne cherchaient pas spécialement la pente, voir meme la fuyaient , cherchant d’abord à passer une bonne et belle journée en montagne.Et c’est un changement fondamental de comportement avec la "démocratisation " de cette activité devenue un sport sur un stade.

Veux tu dire que la majorité des skieurs ne souhaitaient pas faire du ski ?
Pourquoi pas, mais je ne m’étonne pas du tout que ça ait évolué et que la majorité des skieurs d’aujourd’hui souhaitent skier, et non passer la plupart de son temps en pousse bâton ou godilles dans du 5°.
Étonnant pour des skieurs. A première vue on pourrait penser que la préoccupation d’un skieur est de faire de la slackline en chaussures de ski, mais non, c’est skier. Salauds de skieurs qui recherchent des pentes pour skier !

sa prouve que l on n’est en début de saison et que dessous le manteau de l ancienne neige a aucune cohésion avec beaucoup de plaques a vent en plus par dessus malheureusement et ce n est pas un jugement alors prudence nous sommes en début de saison

la connaissance de la montagne hivernale débutait…la méfiance état là, par rapport à la neige et le matériel encore « rudimentaire ».Sinon les skieurs de cette période avaient le cerveau tout aussi développé qu’actuellement.( et meme peut etre autrement…bref…Par exemple le premier chamonix zermatt à ski à relevé de l’exploit…sans passer par toutes les pentes raides du coin…

Faut pas oublié que le skis de rando autrefois commençait au printemps a part quelques un

"Par exemple le premier chamonix zermatt "
Qui a eu lieu en janvier, comme quoi…

Oui mais autrefois, la saison se terminait fin juillet, y compris dans des massifs sans glacier.
Alors qu’aujourd’hui, si on la commence le 21 mars, on risque de la terminer 3 semaines plus tard en moyenne montagne :slight_smile:

Vu le matos qu’on avait (chaussures en cuir â lacets et ne montant pas très haut, longs skis étroits à bords parallèles) arriver à godiller à la descente relevait de l’exploit !
Et à la montée les conversions en pente un peu raide étaient des moments de grandes émotions… il valait mieux les faire vers l’aval !
En traversée les attaches des peaux de phoque permettaient â la neige de bien s’accumuler entre la peau et la semelle de chaque ski, c’était un bonheur en traversée…
Mais on se faisait vraiment plaisir ! On se payait quand même de bonnes gamelles, surtout en raid à cause du poids du sac car dans ces temps reculés on trimbalait toute la nourriture, les réchauds, casseroles…

T’as quel âge? :grin:

Moi j’ai toujours 20 ans !
:stuck_out_tongue:

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Tsssst on ne demande pas ça à une jeune fille !

:sweat_smile:

Oui, mais combien de fois?

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