La passion

Posté en tant qu’invité par marco:

La passion:

Souvent les gens en disent:
« avoir une passion, halala, qu’est ce que c’est bien, ces gens passionnés par ce qu’il font, je trouve ça génial!! »

Et bien, plus ça va, et moins je suis d’accord avec cette phrase. En réalité, avoir une VRAIE passion (donc pas un Hobbie, ou un loisir), c’est toujours là, dans un coin de toi, et ça t’empêche de faire un certain nombre de choses que tu aimerais faire, car à choisir tu préfères te tourner vers ta passion.
Et même lorsque tu aimes sincèrement une personne (une femme, en l’occurence), tu es toujours « tiraillé » entre « vivre ton amour » et « vivre ta passion en montagne ».

A choisir, maintenant, je voudrais que mes « passions » (les fausses…) soient:
-juste aimer regarder un match de rugby
-aller manger chez la belle mère
-un WE cocoonning, avec une balade en ville
Au moins, ça permettrait de « vivre son amour » comme tout le monde, et sans être déchiré: penser à l’autre quand on est montagne, et penser à la montagne quand on est avec l’autre…

Mais il n’en est rien, et de toute manière, c’est trop tard…
Avez-vous la solution?

PS: pour les raleurs, je sais ça ne fait pas avancer le schmiblick, mais ça va mieux en le « disant »

Posté en tant qu’invité par Matt82:

pas besoin de sacrifier sa passion pour vivre son amour et inversement, c est extremiste comme raisonnement !!!

Posté en tant qu’invité par bendidonc:

Tout à fait d’accord avec toi Matt82.

Posté en tant qu’invité par pierrot le fou:

je te comprends marco, je me pose les mêmes questions…

Si tu as une solution, fais moi signe!

Posté en tant qu’invité par marco:

avec plaisir!!!

Posté en tant qu’invité par echodesmontagnes:

Il semblerait que la seule facon de faire cohabiter plusieurs passions serait d’y adjoindre une notion de rythme. Passion de veut pas dire unique.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Moi aussi, je songe a la polygamie… ou alors trouver une autre passion que la montagne, le beach volley me plait beaucoup en ce moment, mais on me fait des difficultes pour rejoindre une equipe feminine…

Bon le message serieux pour marco est cache … ta passion pour la montagne restera intacte si tu la delaisse un peu, celle de ta femme c’est moins certain…
Trouve une autre passion, meme passagere, meme moins intense. Ne la cherche pas dans tes « sous-passions » personelles, ni dans celles de ta femme. Demarrez un truc ensemble. (le tango, le latin, les vitraux du XIIIeme, le plongeon de haut vol, le theatre… ) Quand vous aurez apris a partager une passsion commune neuve vous saurez retourner vers les anciennes sans y retrouver les memes problemes. Le plus dur c’est d’etre en phase… je n’ai pas eu cette chance… je changeais de passion quand mes compagnes commencaient a les apprecier… un troll parlait d’egoisme des alpinistes… pas tant troll que ca…

echodesmontagnes a écrit:

Passion ne
veut pas dire unique.

Posté en tant qu’invité par Ender:

Définition de la passion (Wiki)
« Passion vient du latin patior signifiant souffrir, éprouver, endurer autrement dit un ensemble d’états dans lesquels un individu est passif, par opposition aux états dont il est lui-même la cause. Ce sens ancien est resté et un nouveau sens en est dérivé. En effet, de nos jours le mot passion est aussi employé pour parler d’une émotion qui est plus forte que nous (d’une certaine manière que l’on subit), comme dans l’expression avoir une passion pour quelque chose. »

être passionné, c’est souffrir…ce que tu sembles ressentir en ce moment.
mais si tu te poses des questions sur ta passion, n’est pas justement parce que cette passion n’est plus tout à fait aussi forte qu’au début. c’est la même chose en amour. on ne peut rester passionné (au sens souffrir) toute une vie. on a besoin un moment de faire évoluer notre relation à l’amour, ou à la montagne.
je crois que si tu gamberges, c’est que tu es dans cette phase ou ta passion évolue, car la passion ultime dévaste tout sur son passage et ne te laisse pas le temps de penser à autre chose.

bon voilà, un avis qui vaut ce qu’il vaut.

a+

Posté en tant qu’invité par Matt82:

ptdr !!!

Posté en tant qu’invité par marco:

"un troll parlait d’egoisme des alpinistes… pas tant troll que ca… "

Pave, je crois que tu le jettes (le pavé…) dans la mare…

Ta phrase n’est pas anodine, du tout, du tout…

Posté en tant qu’invité par stef:

Oulà j’vais prendre un café moi d’abord … et cool les gars il est que 16h30 :wink:

Posté en tant qu’invité par Pave:

Et toi tu mets l’accent sur ce qui t’arrange… :wink:
Bonne chance.

marco a écrit:

Pave, je crois que tu le jettes (le pavé…) dans la mare…

Posté en tant qu’invité par Le dahu du Vercors:

Un petit éclairage issu de mon expérience personnelle.
Etant ado j’avais une passion dévorante pour le modélisme, surtout les p’tits trains. Je ne manquais jamais aucun salon, je dévorais toute les revues possible… et puis la vie continuant son chemin et ayant trouvé du boulot loin de chez moi, la passion s’est émoussé, plus assez de temps pour lire les revues, plus l’envie… mais une autre passion est arrivé: la montagne. Je sortais tout les week end de beau comme de mauvais je grimpais quasiment tout les soirs… et puis j’ai changé de job et de région. La passion de la montagne est toujours la bien présente mais une autre passion à pris le dessus et est devenu la plus importante, elle s’appelle Aline.

A+

Posté en tant qu’invité par marco:

:slight_smile:
ben ça fait chaud au coeur, ce pti témoignage, comme quoi…

Posté en tant qu’invité par Une passionnée (que tu connais:

Aller à mon tour :

Quand j’ai découvert l’escalade et la montagne, la passion m’a emportée dévastant tout sur son passage. Rien n’y a résisté au début : potes, amis, famille et même l’amour passait bien après ELLE. J’ai pratiqué à fond tout le temps dès que je le pouvais, de façon boulimique et totalement égoïste sans jamais penser aux autres autour de moi. Il n’y avait plus que LA MONTAGNE qui comptait…

Puis un jour je ne sais pourquoi j’ai eu moins envi. Moins envi d’en chier, moins envi d’être toujours entrain d’y penser, moins envi de passer mes semaines à scruter météo et conditions, moins envi de courir en montagne puis revenir explosée pour bosser puis vite viiite repartir en montagne… Bref, moins envi de subir cette passion mais envi de prendre le temps. Prendre le temps d’en profiter, prendre le temps de la partager, prendre le temps de faire AUTRE CHOSE pour mieux en profiter… Et là j’ai ouvert les yeux de ce qui restait (ou pas justement !) autour de moi… Pas grand chose a part les quelques rares montagnards avec qui j’ai lié de réels liens et mes quelques proches, souvent la famille, avec qui j’ai réussi à garder le contact par quasi-obligation… Mais plus rien d’autre. Un jour sans montagne était un jour d’ennui, et même de déprime… Alors j’ai pris conscience qu’il fallait peut-être m’arrêter, souffler, et regarder, écouter, entendre et donner aux gens autours de moi. Prendre le temps de profiter des choses simples comme une bière au soleil à la terrasse d’un café avec des copains ou juste avec une personne que l’on aime. Prendre le temps d’aller manger chez une copine pour se raconter nos histoires débiles sur nos mecs, prendre le temps d’aller voir ma grand-mère et l’écouter raconter ses histoires d’antan. Et après un gros passage à vide où la montagne m’avait tellement bouffée que je ne savais plus qui j’étais, je recommence à me découvrir et à découvrir la vie…

C’est marrant je crois qu’à l’époque où j’étais totalement à fond j’avais posté ici comme toi, car j’étais paumée devant l’ampleur de la place que prenait petit à petit la montagne dans ma vie. D’ailleurs même ici, sur ce forum de « montagnard », j’avais bien l’impression d’être différente et de ne trouver personne qui me comprenait vraiment…

Posté en tant qu’invité par oui mais:

beaucoup de monde m’a rabattu le nez avec ma passion (de la montagne), et bien sur mon ex, ma nouvelle compagne.

Le discours style: ta passion est destructurante, ca prend trop de temps, c’est pas compatible avec ceci, ceca, c’est un grand classique.

Mais en baissant d’un cran sur ma passion, le temps libere ne s’est que rarement reporte sur des choses vraiment structurantes ou traduit par une communication de couple meilleure, mais plutot sur plus de television, plus de shopping, plus de grasse mat, plus de cinema…bref

c’etait mon humble experience

Posté en tant qu’invité par tetof:

là j’ai ouvert les yeux de ce qui restait (ou pas justement !) autour de moi… Pas grand chose a part les quelques rares montagnards avec qui j’ai lié de réels liens et mes quelques proches, souvent la famille, avec qui j’ai réussi à garder le contact par quasi-obligation… Mais plus rien d’autre. Un jour sans montagne était un jour d’ennui, et même de déprime… Alors j’ai pris conscience qu’il fallait peut-être m’arrêter, souffler, et regarder, écouter, entendre et donner aux gens autours de moi. Prendre le temps de profiter des choses simples comme une bière au soleil à la terrasse d’un café avec des copains ou juste avec une personne que l’on aime. Prendre le temps d’aller manger chez une copine pour se raconter nos histoires débiles sur nos mecs, prendre le temps d’aller voir ma grand-mère et l’écouter raconter ses histoires d’antan. Et après un gros passage à vide où la montagne m’avait tellement bouffée que je ne savais plus qui j’étais, je recommence à me découvrir et à découvrir la vie…

Tu as raison. On se retrouve vite à faire le vide autour de soi. Ce comportement n’est guère différent de celui d’un drogué.

Posté en tant qu’invité par jeff:

Si on est tous sur ce forum, drogués, on l’est tous.

Et alors?!

Posté en tant qu’invité par gro:

et ouais, il faut faire des concessions quand on a une famille… pas facile si est (vraiment) passioné.

Posté en tant qu’invité par joliefleur:

j’espère que Marco ne m’en voudras pas!!
j’allais dire encore…un couple qui ne partage rien ensemble,même pas une passion ni loisirs…une passion commune!!
mais je te rassures,tous l’ont connu cette aventure,encore faut i que cela convienne à chacun!!
bien souvent pour la femme je veux dire,car quand un homme est sportif,il aime sortir avec ses potes!(si je me trompe,vous avez le droit de le dire avec plaisir).
ET BIEN SUR,pour certains(es) d’entre nous,ont se réveille un jour en se posant cette question??
et là c’est pas bon signe du tout,si l’on sait d’avance que le ‹ combat › est perdu.
Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire!!!Marco
En tout cas,toi au moins tu te remets en question au bon moment,et ça c’est un grand pas en avant!!!
je rassure,je suis pas psy…
Mais j’aime ce genre de personnalité et le sujet est sympa.
A méditer!!
Les raisonnables ont duré,les passionnés ont vécu.

Trouver votre voix.
Quand il y a une volonté,il y a une voix.