Il paraît qu’il ne faut pas dire « la longueur des vers » mais plutôt parler de métrique. Pourtant on peux sans réserve parler de la longueur des dévers. Que d’opposition donc, pour un simple petit bégaiement syllabique. Moi qui croyait que la grimpe était avant tout poétique. D’ailleurs, pour commenter l’ascension d’un dévers dur, le grimpeur s’interrogera sur les vers à citer pour qu’aucun pervers de sa réalisation ne conteste la véracité. Mais force est de constater qu’un large fossé sépare nos deux activités.
En effet si pour certains texte on pourra parler de langueur des vers, il est rare que l’on s’ennuie dans un dévers, le grimpeur y étant très souvent occupé à lutter contre l’apparition des bouteilles. Alors qu’au contraire chez certains poètes l’apparition des bouteilles, ou plutôt de la bouteille, est un préalable indispensable à l’action. Rimbaud et Baudelaire montrèrent d’ailleurs une certaine continuité à l’absinthe.
On voit donc que si chez les grimpeurs on tombe les vers après l’achèvement d’un dur dévers, le poète tombera plutôt les verres pour achever ses vers. Conclusion : si vous vous sentez l’âme d’un poète mais qu’au lieu de faire des vers vous faites tout à l’envers, DEVENEZ GRIMPEUR !