Posté en tant qu’invité par hervé57:
Salut David,
david a écrit:
Je m’étonnais juste de voir dans le topo guide, la voie normale
de la haure cime decrite comme une course de rocher PD…
J’avoue que c’est assez étonnant de classer la voie normale de la Haute Cime en course de rocher PD…
C’est de la rando sévère, oh oui, mais il n’y a pas , lorsque l’on suit bien la voie, de passage de rocher à proprement parler, à moins de s’écarter un peu en flânant sur les abords, ce qui m’est arrivé il y a 2 ou 3 ans…là, tu as la possibilité de t’amuser davantage sur quelques ressauts bien courts ( sur la gauche de l’arête, il me semble, vers la dernière partie de l’ascension) dans du rocher méritant très largement la cotation PD, voire plus! mais ce n’est effectivement pas sur l’itinéraire, et les éboulis sont déjà assez fatigants comme ça, grrrr, mauvais souvenir entre le Col des Paresseux et la cime 
Je m’attendais à un course de rocher PD, c’est à dire au moins
qq pas de II (meme I- a la rigueur)
L’échelle commence bien à 1, mais j’imagine mal quel genre de « difficulté » cela représente? lol, tu n’aurais pas une photo d’un passage, David? dans du 2 les mains servent généralement à l’équilibre, guère plus, alors du 1 , je ne vois pas trop
Je suppose que la majorité des randos avec sections en rocher proposent du 1 minimum, et souvent du 2 (quoique, les passages sont majoritairement équipés de chaînes sur les sentiers, cf. le ressaut final du petit Mont Ouzon, avec sa chaîne pas indispensable du tout, trop mignon à faire pendant une courte après-midi!..ou la Dent d’Oche, très bien comme rando-grimpette, ou encore la Tournette à Annecy depuis le col de l’Aulp, miam miam!!)
Entre parenthèses, il me semble que Montagnes Magazine avait publié il y a bien quelques années un article assorti de statistiques sur les randos équipées de mains courantes et les risques qui en découlent pour le randonneur non expérimenté…Il y était fait mention que certains passages, sans main courante, relevait de difficultés très/trop sérieuses pour le randonneur occasionnel, qui s’engage dans des ressauts rocheux parfois hors de sa portée avec tous les risques que cela entraîne. Ce sont pourtant toujours des randos, de « simples » randos…c’est un sujet intéressant, mais qui relève tout bonnement de la terminologie :
Rando? alpinisme? finalement, peu importe!!
Tant de facteurs entrent en compte, et l’expérience, l’esprit de pratique et la conscience des risques et de la nécéssité de sécurité, voilà ce qui définit les sorties dont on rêve et les sommets que l’on parcourt
mais je m’éloigne du sujet, là 