Posté en tant qu’invité par George:
Le rachat de Alpirando et Vertical, outre le fait qu’elle créait une position de monopole de la part de Nivéal sur la presse spécialisée montagne/escalade, devait permettre d’épurer un peu le marché.
Alpirando disparu, Vertical positionné à l’international, Montagne en France et Grimper sur le secteur escalade, l’offre était claire et couvrait tout le spectre des activités.
Lâs, c’était sans compter l’arrivée sur le marché de nouveaux acteurs cherchant eux aussi une part du gâteau que représente le budget (limité) des équipementiers.
Le monde de la montagne et de l’escalade n’ayant jamais pu toucher des annonceurs hors captif, c’est en effet le budget comm des équipementiers qui est le seul garant de la pérennité des médias Montagne/Escalade.
Des nouveaux acteurs disais-je donc avec les gratuits RésineMag (très vite disparu), et le 8a Year Book (annuel) et EscaladeMag en Escalade, Escape et Origin sur le créneau plus outdoor généraliste.
Je ne parle même pas des acteurs du web (C2C, Kairn.com, 8a.nu…) qui prennent eux aussi progressivement une part du gâteau.
Glénat pensait sans doute pérenniser ses titres en monopolisant le marché, l’histoire a prit les devant.
Grimper ne doit sans doute sa survie qu’au fait que le titre appartient a un groupe important qui peut gagner des sous sur d’autres titres ou secteurs d’activité.
Escape, en dehors du fait que le titre marche bien, appartient à Free Presse, groupe devenu référent en terme de presse gratuite avec des titres très variés et des consumer mag permettant de dégager de quoi vivre quand l’un ou l’autre des secteurs est en difficulté.
Par contre on peut légitimement s’inquiéter de la survie de Origin qui trouve ses financements principalement dans les institutions régionales locales
Ou encore de EscaladeMag, seul titre de Presse Evasion, qui d’ailleurs curieusement ne publie pas ses chiffres commerciaux.
La presse gratuite a en plus un autre souci, celui de la réalité de son lectorat.
On a déjà du mal a connaître, malgré les systèmes mis en place par les NMPP, les ventes réelles de Montagne ou grimper, mais en dehors des chiffres de tirage (eux aussi souvent contestés), il est très difficile de connaître le réel lectorat des gratuits.
Qui n’a jamais entendu dire qu’un gratuit n’était jamais disponible, tout en voyant dans d’autre lieux des piles entières dudit gratuit en souffrance.
La solution ?
Elle passe sans aucun doute par de nouvelles concentrations de titres sur des grand groupes, a moins qu’un jour, la montagne et l’escalade n’arrivent enfin a véhiculer un message intéressant des annonceurs Hors captif !
Dans le cas contraire, on devrait rapidement avoir des disparitions de titres. – En attendant peut être de nouveaux venus !