S’il existe un lieu où j’aime par dessus tout me rendre dans les Alpes, c’est à la Cordée…
On peut dire sans trop se tromper que cet endroit a, presque à lui-seul, sauvé la vallée du Vénéon du dépeuplement et de l’oubli…
S’il est vrai que ce coin retiré se cherche encore un avenir entre une agriculture de montagne défunte et un tourisme alpin saisonnier, ce petit Hôtel-restaurant n’en est pas moins le poumon, l’âme et le cœur de ce cul-de-sac riche d’une histoire construite à la sueur de l’homme…
À la fois bric à brac sympathique, lieu d’échanges sur des thèmes littéraires et artistiques, gîte et relai pour les touristes et alpinistes de passage, restaurant où l’on se régale d’une cuisine subtilement simple et de bières locales délicieuses, la Cordée est un endroit où l’on ne peut que se sentir bien, en paix avec soi et en harmonie avec l’environnement. L’ombre de la Meije plane sur ces vieux murs en pierre, et l’histoire de sa conquête est là, présente en filigrane.
Marie-Claude Turc, inspiratrice et instigatrice, dirige tout cela de main de maître, avec une gentillesse jamais mise en défaut. D’un dynamisme communicatif, elle est celle par qui passe l’émotion liée à ce lieu si particulier et si précieux…