La baisse d'oxygenation en altitude

Une mesure du taux d’absorption d’un signal optique.

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En effet, j’ai trouvé le fonctionnement : Oxymétrie colorimétrique — Wikipédia
Et des sources d’erreur : Quel oxymètre de pouls choisir ? (normes internationales et marques)
Auxquelles j’ajoute :

  • précision des longueurs d’onde des LEDs : longueur d’onde centrale et largeur de la bande d’émission
  • différence de sensibilité de la photodiode aux 2 longueurs d’onde
  • bruit généré par la photodiode et qualité de la chaine de mesure

Sans parler de l’hypothèse que seule l’hémoglobine absorbe les 2 longueurs d’onde et aucune autre molécule du corps, ce qui me semble bien foireux à la base.

Pourtant, ces appareils circulent en nombre dans les milieux hospitaliers de toute la planète.

Pour ma part, j’avais réussi à dégoter un appareil « pro » fin de stock, normalement vendu 10x le prix d’un classique. Les mesures sont moins aléatoires (certifié ±2% sur doigts et pouce, ±3% sur orteils, adulte et enfant)

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Pour les tests, même en milieu hospitaliers, s’ils n’incluent pas de mesure sanguine « réelle », on peut complétement passer à coté des soucis existants …

Je me suis fait plusieurs oedemes pulmonaires et suite au premier (en France … saleté de génétique !) j’ai passé haut la main le test chez Richalet à l’époque

Il n’y a que lors d’un test pour une thése sur ce sujet à Clermont-Ferrand, avec examen sanguin en continu en même temps, qu’ils ont vu qu’il y avait un pb …

Pour la petite histoire, devant ce qu’ils voyaient, il on voulu arrêter le test au bout de 10 minutes …
Ça durait 20, j’ai insisté, me connaissant bien, pour aller jusqu’au bout. Ils ont viré les données acquises car « impossibles » …
Et, truc amusant, dans un CHU pour des études, ils n’ont pas un médoc !!!
ça m’avait mis (bien sûr !) la tête en vrac et il a fallu qu’avec le thésard on aille à la pharmacie acheter un truc pour la tête car l’hopital ne pouvait rien pour moi rapidement !
Bref, c’est pas simple cette capacité à supporter l’altitude ou pas (mais vive le Diamox !)

Le test Richalet (ce que j’ai appelé « Test Mont Blanc ») nécessite une référence VO2max qui se fait sur test d’effort.
Si le test d’effort ne permet pas de déterminer la FC max réelle le test Richalet derrière foire.
Dans mon cas la première fois test d’effort sur vélo. Comme ils augmentent la dureté de pédalage et pas la vitesse j’explose à 170bpm mais à cause du manque de forces dans les cuisses, au niveau cardio je suis loin d’être au max. Résultat au premier test Richalet ils m’ont dit que je réagissais mieux que la moyenne.
Second test d’effort fait sur tapis CAP avec FC max mesurée à 196bpm. Le test Richalet dans ce cas donne 35% de desaturation à 4800m et le toubib me diagnostique une intolérance à l’altitude… pour le même test à 8 mois d’écart…

D’où mon indication dans le premier message de bien choisir le type de support quand on fait ce genre de test.

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Les autres molécules du corps ne clignotent pas avec la fréquence cardiaque.

Compare la méthode avec la mesure de tension artérielle avec appareil automatique sur le bras (ou pire! le poignet). La « signature » de bruit de Korotkoff est bien plus compliquée à reconnaitre que la pulsation.

Dans ma jeunesse, j’étais « sauvée » par un comprime de caféine (mais je n’'ai pas eu œdème de poumons, juste envie de vomir et les mains engourdies).

Zut! Mais ce n’était pas la population générale (je me rassure certes, mais on ne fait pas le scanner chaque mois!)

Les mesures sont moins aléatoires

Je ne les trouve pas aléatoires du tout. Avec deux appareils différents, c’est à 1% près (si la fréquence cardiaque est bien calculée).

mains engourdies, c’est étrange comme symptome

Mais mal de tête et envie de vomir (plus rarement) au début de la phase d’acclim, c’est le quotidien du gus qui ferait mieux d’être ailleurs s’il écoutait sa génétique …

Mais bon, l’acclimatation fait son taf et le Diamox aide bien si on est pressé …
Par contre, ce dernier a un effet dopant … on croit se soigner uniquement mais on se met aussi à tricher !

Pas tellement selon cet article.
https://www.researchgate.net/publication/320556119_Reference_values_for_oxygen_saturation_from_sea_level_to_the_highest_human_habitation_in_the_Andes_in_acclimatised_persons

Pourtant, les alpinistes tchèques qui étaient dans le refuge ont bien le reconnu. Ils ont donné le conseil bouger (dans les livres le conseil était de ne pas bouger pour consommer moins d’oxygène).
Récemment, j’ai me suis senti un peu pareil à 3000 en seconde, mais la longueur en tête m’'a soulagé :slight_smile:

Le thé sucré avec la vodka marche aussi. Peut-être il augmente la fréquence cardiaque ou la fréquence respiratoire.

Mauvaise interprétation des graphiques : 97,5 centiles sont à env 90% SpO2 à 5000m, les 2,5 centiles sont des gens vivants à ces altitudes. C’est toutefois un peu faible (j’ai eu 92% à 5600m après 1 mois d’acclimatation, ce qui est à peu près classique pour une personne acclimatée et en très bonne santé).
Il faut aussi voir que le sang devient de la confiture lorsque acclimaté à une si haute altitude, il y a des effets d’avoir un sang si épais (dont une précision des mesures SpO2 moindre)

Ah, oui.
Ce qu’est bizarre, que je me sentais bien avec 87% sans être essoufflée du tout. Mais faut dire que je fais 40-50 km du vélo par jour.

J’ai eu une fatigue extrême et essoufflement 1 mois avant à 1600(!) mais le pneumo dit que après un épisode aigu c’'est normale.

J’ai vérifié …
Un peu surpris de n’avoir jamais entendu parler de ce symptome (mains engourdies) alors que très au fait de ceux-ci et particulièrement à l’écoute (juste pour filer à temps et pas crever …) de mon corps : aucune évocation nullepart !

Et surtout jamais ressenti …
Les oedémes, le crépitement, la perte d’appétit, le mal de tête qui ne passe pas, l’aggravation systématique la nuit, la mesure de tension « étonnante » (vu que l’eau qui passe du mauvais coté des membranes cellulaires, c’est un pb de tension), … tout ça OK mais les mains … je ne sais pas d’où les Tchéques sortaient ça …

Jamais ressenti après. Plutôt une sorte de paralysie légère.

Tu m’as intrigué .
En cherchant sur Google en russe, j’‹ ai trouvé que ça peut être le symptôme d ›'œdème cérébral.

Un signe d’alerte précoce est la difficulté à marcher (ataxie), parfois accompagnée d’une incoordination des mouvements des petits doigts. Les maux de tête sont pires que dans le mal aigu des montagnes.
C’était au Refuge des 11, 4100 m quelques heures plus tard j’'étais OK (mais pas la météo)
La source française.
L’œdème cérébral, un peu moins fréquent que l’œdème pulmonaire, est souvent plus difficile à soigner car le malade n’est pas toujours coopérant. (j’étais bien coopérative et ça a allé mieux en bougeant dehors que dans le dortoir face au mur)

Au refuge de l’Aconcagua, pendant que je me débattais avec mes poumons, un membre du groupe a déclaré un cérébral …
Je te garanti que tu t’en souviens !!!

Vomissements, perte de contrôle, … et tout ça rapidement : affolant

Même la toubib n’en menait pas large …
Le gars se servait de sa fourchette comme d’un couteau, de son couteau comme d’une fourchette et trouvait ça tout à fait normal … c’était le premier signe annonciateur !

Ils l’ont foutu dans le caisson, ont pompé toute la nuit et redescendu en mule vite fait le lendemain matin. Avec un cérébral, je ne pense pas que tu aurais pu continuer.
Avec un pulmonaire (mon premier, quand je ne savais pas et que je me refusais à y croire (basé aux Cosmiques … impossible …), j’ai tenu 4 jours et donc 3 nuits d’enfer (avec une course par jour les 3 premiers). Redescendu en hélico hyper limite. Avec un cérébral, je pense que tu créves dans les 24-48h sans traitement ni descente rapide et conséquente

Je ne pense pas que j’ai eu le vrai œdème.
Les vomissements et maux de tête sont aussi dus à la pression cérébrale, mais tout le monde qui vomit à 4000 ne meurt pas.
Dans cet article (il est payant, je cite la traduction russe)
ils disent
Étant donné que les maux de tête, les nausées, la léthargie et l’ataxie légère sont des symptômes courants du mal d’altitude plus aigu et de l’œdème cérébral précoce de haute altitude, on suppose que ces deux conditions représentent différentes étapes du même processus.

Avant je ne me suis jamais intéressée à la MAM donc je pensais que le problème avec les mains est courant.

Évitez la main courante et préférez le rappel. Tout est bon pour diminuer les risques.

Etablir un PV est bien plus sécure.

Bonjour, le fourmillement des extrémités a été signalé comme effet secondaire du diamox (je sens que ça va partir en vrille…)