Posté en tant qu’invité par davidb:
Bonjour
On part d’un texte original et on remplace certains mots par leur définition du dictionnaire. Le jeu consiste à ne donner que le texte modifié et à reconstituer le texte original. - j’ai choisi un extrait d’un topo d’alpinisme- Voici un exemple de ce que cela donne :
Exemple
Texte modifié :
« Le passage étroit sur le terrain se remet droit et se rétrécit : franchir un conduit très incliné (plus de 55 fois la 360e partie de la circonférence par rapport au plan horizontal) dans lequel passent des matières entraînées par gravitation, appuyer à droite et gagner plus aisément l’extrémité droite de la Brèche, ou bien, en haut, traverser à gauche pour rejoindre l’emplacement sûr, de […], une jambe d’un côté et l’autre de l’autre, où, lors d’une ascension, l’alpiniste de tête, arrivé à bout de corde s’arrête, pour assurer la progression de ses compagnons […] »
Texte original :
« Le couloir se redresse et se rétrécit : franchir une goulotte raide (plus de 55°), appuyer à droite et gagner plus aisément l’extrémité droite de la brèche, ou bien, en haut, traverser à gauche pour rejoindre le relais à cheval de […] »
Je donne ci-dessous les définitions, prises dans des dictionnaires généraux, qui m’ont servies à établir le texte modifié. On pourrait bien sûr effectuer des modifications successives, par exemple à l’ordre 2 ou 3, c’est pour cela que je donne les définitions de circonférence et de gravitation que je n’utilise cependant pas dans le texte modifié.
Définitions
Couloir ; passage étroit sur le terrain
Se redresser : se remettre droit, vertical
Se rétrécir : devenir de plus en plus étroit
Franchir : passer par dessus
Goulotte : conduit incliné dans lequel passent des matières entraînées par gravitation
Raide : très incliné par rapport au plan horizontal
Degré : 360e partie de la circonférence
Circonférence : courbe plane fermée dont tous les points sont à égale distance d’un point intérieur appelé centre.
Gravitation : phénomène par lequel deux corps quelconques s’attirent avec une force proportionnelle au produit de leur masse et inversement proportionnel au carré de leur distance.
Gagner : atteindre en se déplaçant
Relais :emplacement sûr, lors d’une ascension, où l’alpiniste de tête, arrivé à bout de corde s’arrête, pour assurer la progression de ses compagnons.
À cheval : une jambe d’un côté et l’autre de l’autre
Jeu, niveau facile
Texte modifié
Gravir cette faille verticale suffisamment large pour permettre à un alpiniste de se glisser à l’intérieur (V, pénible) qui conduit à une terrasse.
Sur la droite de cette terrasse, remonter une écaille par une opposition combinée des pieds et des mains utilisée pour remonter sur quelques mètres des fissures verticales présentant des bords suffisamment francs pour les mains et des points d’appui pour les pieds. Ce procédé, rapide mais fatigant, est surtout spectaculaire, puisque tout le corps est rejeté à l’extérieur de la fissure (IV sup.) et poursuivre quelques mètres jusqu’à une marche sous des lames surplombantes (Là où le relief de la montagne n’offre pas d’emplacement naturel adéquat, il faut que le leader choisisse, dans la verticalité de la paroi, l’endroit qu’il juge le plus favorable pour planter des pitons afin de s’y assurer).
Traverser à gauche sous le surplomb oblique fortement prononcé, perpendiculaire à la paroi fermant la partie médiane de la face (relais sur petite échelle de corde comportant 2, 3 ou 4 barreaux servant de reposoir pour les pieds et pour les cuisses de l’alpiniste qui escalade en artificielle, laquelle est accrochée à un piton par l’intermédiaire d’un mousqueton et sert ainsi à remplacer les prises défaillantes. Le grimpeur essaiera d’utiliser au maximum les possibilités de ses petites échelles à 2,3 ou 4 barreaux en coinçant le talon de sa chaussure sur l’un des étages, tandis que souvent il passera sa cuisse dans l’autre. […] Chaque mouvement sera transmis à cette assise flottante et provoquera des balancements incontrôlés du grimpeur.
Traverser à gauche sous le surplomb fortement prononcé, perpendiculaire à la paroi (A1 ou V, 5 broches en fer forgé, essentiellement constituées par une lame et une tête comportant un œil pour le passage d’un et au besoin de deux mousquetons. […] au besoin l’alpiniste s’y suspendra comme un peintre en bâtiment ou un maçon. Ainsi solidement ancré à la montagne, il peut marteler à loisir, manœuvrer les cordes, manger, chanter, raconter des histoires, prendre des photos et même dormir.) et en sortir sur un bloc de pierre monolithe cannelé couvert de lichens, dont la surface lisse paraît n’offrir aucune prise, que l’on remonte (IV sup.).
Gravir la faille verticale surplombante suffisamment large pour permettre à un alpiniste de se glisser à l’intérieur qui lui fait suite et qui possède l’avantage exceptionnel d’avoir deux parois au lieu d’une, et comme, en escalade, c’est presque toujours la pénurie qui crée la difficulté essentielle, la faille verticale surplombante suffisamment large pour permettre à un alpiniste de se glisser à l’intérieur est considérée comme un obstacle privilégié, à condition que l’alpiniste soit expert dans le ramonage.
Nota : les mots en italique sont de moi.
Les définitions sont issues d’un dictionnaire spécialisé