Islande peak Népal

Posté en tant qu’invité par genevois:

Salut à tous,

je recherche un partenaire avec experience haute montagne et expe, pour trek au khumbu et ascension de l’islande peak. Départ début décembre.

Tout info serieuse et valide est la bienvenue.

Sans aucun élitisme et en toute modestie, débutant s’abstenir…

A+

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par francis:

C’est pourtant un beau sommet pour débuter l’Island Peak, c’est là que j’ai commencé l’alpinisme.

Posté en tant qu’invité par Embé:

Tu peux nous en dire un peu plus ? dates plus précises, si agence, taille du groupe, estimation du coût ?
Je suis intéressé (« expérience haute montagne et expé) » .
Merci

Posté en tant qu’invité par paulo:

Bonjour, c’est bizarre mais je ne pense pas que l’Island Peak soit le sommet ideal pour decouvrir l’alpinisme en Himalaya…
Il y a plein d’autre sommet sans corde fixe ni trop de monde et surtout en dehors du Khumbu qui est actuellement pris d’assaut a cause de la situation politique.
Et, une ascension bouclee en un jour, meme tres belle, il doit bien y avoir mieux… Non ?
Bonne expe et que les dieux vous accompagnent.
Paulo

Posté en tant qu’invité par genevois:

Dates de départ du trek vers le 15 décembre.

Trek dans le kumbu avec islande peak si bonne condition. Il fait très froid à cette periode donc prévoir en conséquence… 1 semaine à KTM pour organiser le trek et trouver la bonne agence. l’islande peak se ferait sans guide si possible en 1 jour. On aurait recour au sevice de porteurs et cuisinier pour une courte période jusque au camp de base. (à discuter et organiser sur place)

Je suis joignable par mail paull100@hotmail.com

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par stéphanie:

Sans vouloir minimiser ton projet , la technicité de l’island peak est toute relative et
adaptée à une première expé au Népal donc à des débutants. Une première exérience en cramponnage est conseillée et encore …c’est surtout une bonne condition physique qui prime.
De plus , je reste persuadée que l’harmonie d’un groupe en expé tient davantage à une vision commune de la montagne des différents membres d’un groupe qu’à un niveau technique égal ( en tous cas sur l’island peak …) mais cela n’engage que moi .
En gros , je préfére partir avec un débutant qui a la meme vision que moi de la montagne qu’avec un soi -disant alpiniste confirmé , avide de performance ( et qui va faire sa petite crise d’égo parcequ’il n’aura pas pu faire le sommet …) .
Comme le dit Paulo , il y a surement mieux comme première expé mais j’en garde quand meme un bon souvenir et pas si fréquenté qu’on le dit . Bon voyage !

stéphanie

Posté en tant qu’invité par genevois:

Apparement la petite crise c’est toi qui la fais et toute seul en plus!!

Et qui te dis que c’est ma première expe au népal?

je suis AMM et connais assez bien le Népal … Je suis à la recherche de personnes avec de l’expérience en montagne on dirait que cela te pose un problèmes non?

Si tu est débutante mais jolie alors peut être que je pourrait t’initier mais seulement si tu ne me fais pas une crise de nerf au sommet!

C’est dingue ce site…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par stéphanie:

je ne pense pas que mon message (plutot sympathique) meritait une telle réaction …allez calme toi .

Posté en tant qu’invité par genevois:

Drole de notion de la sympatie…

Allez je me calme, et surtout je me casse 5 mois…

Bon vent!

Sr

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par manue:

bon arrêtez de vous entretuer pour des broutilles…
connaissez vous les conditions actuelles au Khumbu ? je dois partir faire Island Peak et Mera peak dans 8 j, et je n’ai pas d’info sur l’enneigement. est ce réalisable ???
vite vite, des infos !!!
merci
Manue

Posté en tant qu’invité par gay patrice:

bonjour ,
je reviens tout juste de( L Imja-Tse )" island Peak " il y a deux jours , et la tete encore dans les nuages … je peut te donner des petits conseils , en decembre tu aurras personnes dans le Khumbu , attention au froid tres intense , le camp de base est a 5050 m , le depard est a 1h30 ,env 5h de marche pour arriver au pied du glacier dans un ch cairners, assez raide et instable , ensuite cest le glacier crevasser avec des ponts de neige , apres c est l ice rampe , env 200m a remonter au jumar , a env 55 degres , pour arriver au col , apres il y 2 ressaut equipe en corde fixe pour deboucher au sommet , et la c est trop top , Makalu , ama d Ablam , et la face Sud du Lothse qui nous domine de presque 2500 m , c’ est geant , pour la descent c est en rappel …si tu veux des photos se sera avec plaisir … les cordes fixe ont toutes ete installees par nos sherpas …

patrice

Posté en tant qu’invité par Ren:

pour des infos, je connais qqn (tres sympa) qui en revientjuste: Aurelien, tu peux le joindre a l’adresse aurelien@ouvaton.org

il a un site internet avec des photos

joins le de ma part (renaud)

bon voyage!

Posté en tant qu’invité par Paulo:

Vous êtes sûr que l’Island Peak merite des cordes fixes… ? Il n’y a pas d’enjeux de portages répétés pour équiper des camps d’altitude.
L’alpinisme en Himalaya sur les petits sommets ne meriterait-il pas plus d’attention de notre part, du point de vue des moyens utilisés ?
Mais, moi aussi j’aime bien l’Island Peak, la vue y est trop top, dommage que son ascension soit si caricatural de notre volonté d’atteindre un sommet à tout prix.
Bon hiver à tous
Paulo

Posté en tant qu’invité par soaz:

aprés la lecture de vos messages, paulo, pourrais tu me donner des idées en vue de mon second voyage au népal, pas trop fréquenté( pas la région de l’everest trop de touristes), le manaslu
si tu as des pistes à conseiller , je te remercie par avance
soaz

Posté en tant qu’invité par squale55:

Salut les himalaystes…

Pourquoi déconseiller l’Island Peak? C’est un sommet superbe, facile techniquement mals la tres haute altitude le rend inaccessible à de nombreuses personnes qui se font tromper par des discours de « pros » qui méprisent ce sommet et se font mousser à faire croire que pour eux c’est trop commun…

Je pense que si quelqu’un veut faire l’Island Peak il faut qu’il y aille, surtout pour découvrir ce que c’est que faire un 6000, c’est deja pas mal du tout!

Si vous le souhaitez vous aurez un bon aperçu de ce qu’on peut y ressentir sur mon carnet de voyages que je viens de mettre en ligne, j’ai fait l’Island peak et le Mera peak au mois d’octobre 2006.

http://carnetsdumonde.ifrance.com/bibliothequeprojets/recitnepalacfotos.pdf
Carnet de route avec photos

http://carnetsdumonde.ifrance.com/bibliothequeprojets/RecitNepalsans%20fotos.pdf
Carnet de route sans photos

Bonne lecture!

Syl

Posté en tant qu’invité par Grimpheureuse:

Si vous en avez l’occasion: n’hésitez pas une seule seconde à tenter l’ascension de l’Imja Tse Himal (pour respecter la dénomination locale) ‹ Island Pic ›, 6187 m.
C’est vraiment très beau.
Vous y serez pleinement heureux.
Vingt ans après avoir eu la chance de le gravir, j’y pense encore souvent avec beaucoup de joie (et pourtant je ne manque pas d’expérience: 10 x à 6000 m, 7 x à 7000 m, 2 x à 8000 m.
Bon voyage - découverte d’une autre culture, d’autres paysages… et de l’altiitude.
Bien à vous.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Paulo:

Namasté…
voici un petit bout de texte, juste pour dire des choses… Bonne lecture et bel ascension à tous.

« Lettre ouverte à mes compagnons de l’Imja Tse, avec qui j’ai eu tant de plaisir à gravir ce sommet du Khumbu.
Je voudrais vous adresser mes plus profondes excuses pour n’avoir pas été capable de vous proposer une ascension plus respectueuse de notre étique occidentale de l’alpinisme, pour n’avoir pas su aborder cette ascension avec l’économie de moyens et toute l’attention qu’elle méritait.
Car rien ne nous obligeait à poser des cordes fixes pour gravir les 200 m de pente de neige à 45/50° qui conduit à l’arête sommitale.
Rien ne nous obligeait à utiliser des poignée autobloquantes plutôt que des piolets plus techniques.
Car nous aurions pu évoluer en simple cordée alpine pour effectuer quelques longueurs en neige.
Au fil des ans, il y a eu ce glissement insidieux dans les manière de faire, pour réduire de plus en plus le temps passé en montagne en supprimant les camps d’altitude. Une ascension qui se réduit maintenant à un sprint du camp de base au sommet XXX avec parfois une descente express dans la foulée jusqu’au village Chukung.
Une ascension menée tambour battant qui laisse une partie des effectifs sur le champ de bataille, avec des personnes qui abandonnent avant même d’atteindre la partie technique. Et comme c’est une ascension en « One Shut », il n’y a même plus le temps nécessaire pour réaliser une nouvelle tentative.
Ces manières de faire qui sont majoritairement en usage aujourd’hui ne permettent pas de construire, de vivre une ascension harmonieuse, pour être en pleine possession de ses moyens jusqu’au sommet, pour pouvoir profiter du plaisir d’être en ces hauts lieux.
L’effort physique est beaucoup trop important, aggravé par l’altitude et les changements de terrain successifs (sentier rescapé, glacier, pente de neige raide, arête).
Pourquoi avons nous fait comme tout le monde, sans même réfléchir à notre propre pratique d’alpiniste ?
Pourquoi avons nous simplement subi ces pratiques élitistes et descriminatoires ?
…Pour éviter une nuit en altitude, complexe d’organisation et difficile à supporter par mes compagnons… Bien sûr.
Mais si le prix à payer est un pourcentage d’échecs impressionnants et une ascension empreinte de souffrance, est-ce un choix vraiment pertinent ?
N’est-ce pas la tyrannie de nos comportements caricaturaux d’occidentaux : faire tout vite, « vite en haut, vite en bas » pour réduire la durée du voyage et donc son prix… pour être encore plus concurrentiel ?
Entre les mains des opérateurs de tourisme, agences népalaises ou TO occidentaux, l’Island Peak (qui au passage a perdu son vrai nom local) est devenu un simple produit de consommation, qui se vend et qui s’achète, dans un environnement concurrentiel féroce.
Pour rendre ce produit encore plus attractif, son packaging est un tissu de mensonges car l’Island peak est souvent présenté comme une ascension facile, idéale pour une première expérience de l’alpinisme en Himalaya, à la portée du simple trekkeur un peu entraîné. Alors qu’en réalité c’est une véritable course de haute montagne, cotée III/AD- en neige, avec des passages techniques nécessitant une véritable expérience.
Autre tyrannie des enjeux économiques… la taille des groupes qui rassemble un nombre important de personnes, la plupart du temps néophytes. Des groupes qui ne sont surtout pas organisés autour de la notion de cordée et d’autonomie car cela nécessiterait de poser comme pré requis une réelle pratique de l’alpinisme.
Alors forcement, les cordes fixes deviennent obligatoires et plus il y a de personnes qui abandonnent en cours de route plus la fin de l’ascension est alors simple à gérer par le guide, qu’il soit Népalais ou Occidental, amateur ou professionnel. Mais c’est pourtant ce que j’ai fait durant de longues années, sans réellement de conscience ni d’attention.
Quelle caricature ! Et quel manque de respect.
Manque de respect pour mes compagnons, manque de respect pour la montagne elle-même, mais aussi manque de respect pour les Népalais qui nous accompagnaient en ne faisant que porter les cordes fixes et les installer.
Pourquoi n’ai-je pas su leur présenter une autre réalité du métier de guide de haute montagne, un métier de relations humaines et d’accompagnement, un métier d’aventures partagées, une passion d’alpiniste ? Oui, en tant que guide Occidental, j’ai une réelle responsabilité dans les déviances de la pratique himalayenne d’aujourd’hui, dans cette pratique professionnelle qui se limite trop souvent à l’installation de cordes fixes.
Mais que faire pour redresser la barre ?
J’essayerais désormais de faire mieux, avec une réelle réflexion sur ma manière de faire : nous nous préparerons dans les Alpes, dans des courses au minimum AD en neige, en cascades de glace, nous constituerons des cordées de deux ou trois et si un 1er de cordée venait à manquer, je saurais embaucher à Kathmandu un « guide » népalais compétent pour grimper en tête (et non pas pour installer des cordes fixes).
Sur place, nous prévoirons suffisamment de temps de jours pour mener à bien cette mini expédition, avec un vrai camp de base et l’installation d’un camp d’altitude.
Mais aussi simplement dire que le jeu de gravir des montagne peu être simple et joyeux pour de vrais instants de bonheur, avec respect et compassion. »