Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe

On dirait du chat gpt
Tu confirmes ?

Le patrimoine de La Bérarde aussi a disparu. Jacky est le responsable, depuis 25 ans, du centre alpin du hameau. Il est " sidéré" , il n’a pas encore " digéré la catastrophe", d’autant plus que la chapelle a presque disparu : "Quand on a vu notre chapelle basculer samedi dernier, c’était très difficile à vivre . Je lance un appel : on veut retrouver la cloche de notre chapelle qui est sous les pierres. On est bien allé chercher la cloche du Titanic, maintenant je veux qu’on aille chercher la cloche de la chapelle. On y tient. Il y a aussi tous les ex-voto, tous ceux qui ont perdu la vie en montagne."

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Analyse intéressante.
Il estime le volume du lac à 72000 m3, qui se serait vidé en 9h (ajoutant 2,2 m3/s).
Les matériaux transportés proviendraient simplement du lit du torrent de Bonne Pierre au-dessus de 2000 m : le torrent aurait creusé son lit de 15 m de profondeur.
Si c’est le cas, ça fait un canal qui conservera peut être mieux la neige (piège pour la neige transportée par le vent + empilement), ce qui facilitera peut être la descente à ski au printemps par rapport à aujourd’hui. Phénomène analogue à ce qui se passe dans la partie plate des Étançons, où durant une période, la seule zone skiable en continue est le lit du torrent (mais ici il y aura toujours la rive gauche qui est bien enneigée, mais avec un ski tout en dévers). Et oui, je ne perds pas le N :smiley:
Ça me fait penser qu’on attend toujours la fin de la construction du couloir NW du Pic des Écrins.

:+1:excellent article !
Du coup je viens de lire cet article au sujet du funiculaire de St Hilaire . Un cas avec des similitudes ( redoux, forte pluie, manteau neigeux dégâts ) en rapports avec ce qui s’est passé à la Bérarde toute proportions gardées.

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Laves torrentielles en Suisse

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Le constat est alarmant… le constat est alarmant…
Sans blague ?
Ça fait des années que le GIEC et autres crient au loup ! Et voilà que tout d’un coup, on se réveille…avant de se rendormir, n’en doutons pas.

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Intéressant aussi le lien donné dans l’article vers « remonter le temps ». On voit que dans les années 60 les Etançons passaient encore à gauche du gros bloc juste en amont du pont. Qu’est-ce qui a changé ça. Naturel ou pas?
https://remonterletemps.ign.fr/comparer/?lon=6.291300&lat=44.932788&z=16.8&layer1=10&layer2=19&mode=split-h&trk=article-ssr-frontend-pulse_little-text-block

On peut évaluer le volume de dépôt des matériaux sur le cône lors de ces deux premières phases, de l’ordre 200 000 m3 à 300 000m3 (150 000 à 200 000 m3 dans le chenal et 50 000 à 100 000 m3 sur le reste du cône). On notera au passage que les polémiques sur le manque d’entretien du torrent sont nulles et non avenues. Les travaux de curage évoqués auraient été, dans leur grand maximum, de l’ordre de 1000 à 2000 m3. Totalement négligeable par rapport aux volumes déposés.

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Et 3 ans après, il n’est toujours pas réparé, on ne sait même pas encore s’il le sera, ni par quel organisme. Et pourtant il s’agissait d’un site historique et touristique très important, voire déjà d’un moyen de transport en commun original (que j’ai parfois utilisé pendant l’année où j’ai travaillé à Saint Hilaire).

Bernard

Pour le funiculaire, en plus d’être une activité économique mineure et sans doute déficitaire, c’est quasiment un monument historique, mis en place à l’origine exclusivement pour la construction autour des années 1920 des établissements de cure du plateau des Petites-Roches et prévu pour être démonté juste après la fin des chantiers, et donc comme tout patrimoine culturel ou autre, sûrement pas une priorité pour les agences officielles (département, région, état) en regard de la sacro-sainte économie.

edit: modification suite à la remarque de Catherine

Attention : en lisant au 1er abord, j’ai lu plus ( au sens de +) au lieu de plus (au sens de plus du tout) :crazy_face:

Mais je te ferais remarquer « qu’au nom de la sacro-sainte économie », ça permettait à des touristes et des parapentistes de monter sur le plateau sans prendre la voiture.

« Crues dévastatrices en Isère : à La Bérarde, la découverte d’un trèfle protégé ralentissait les travaux d’aménagement »

Dans un monde en quête de coupables, les malheureux habitants du petit village de La Bérarde pourraient bien trouver le leur. En l’occurrence le trèfle des rochers et la règlementation qui tente de préserver cette espèce… Explications.

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Sacrées petites plantes : l’une épargnerait d’une remontée mécanique, tandis que l’autre n’avait que 3 feuilles…

Et c’est que le début je suppose, alors ça me fait rire les « crues millénaires ». C’est devenu la norme, c’est le réchauffement climatique :sweat_smile:

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A Sion, tous les bars et restaurants ont été fermés jusqu’à nouvel ordre, pour éviter d’alimenter la crue. En effet, c’est là qu’on verse à Sion.

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Bonjour, Il existe un système de navette collective/individuelle à la demande avec des grosses voitures de 8 places (hors chauffeur) mis en place dans le Vercors, partie drôme. Il suffit d’appeler 48h ou 24h à l’avance pour réserver sa place, préciser son point de départ et d’arrivée. Après un chauffeur de ce type de voiture collective peut combiner les horaires des uns et des autres pour réduire les A/R. Cela se pratique spontanément par certains taxis en Maurienne et Tarentaise.

On est en train de réinventer pour la France le principe des grands taxis qui existent en Afrique ?

Bernard

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A Cogne dans le Val d’Aoste, route coupėe par les inondations et le village est isolė.

https://www.facebook.com/share/v/mvaCF1oEEh99VzLu/

Pas qu’en Afrique. J’avais vu le même système à Belfast au siècle dernier dans le quartier catholique.

Décidément c’est assez généralisé. Beaucoup de neige restante plus orages forts voire très forts de début d’été

Plus fonte des glaciers avec des dépôts morainiques (ça se dit ça ?) non stabilisés car récents.