Intégration du facteur humain

Les méthodes d’évaluation de risques ne cessent d’évoluer. Pendant longtemps absent de ces approches, le facteur humain est maintenant intégré, de nouvelles évaluations et des « best practices » se développent pour les professionnels.
Sur l’excellent site Anena je vous conseille cet article Facteurs humains - Anena

Les préconisations partent aussi du bon sens, elles peuvent être appliquées aux sorties collectives tout particulièrement dans les clubs CAF ou FFME ou certes les encadrants sont bénévoles mais force est de constater qu’on leur demande de plus en plus d’adopter les pratiques professionnelles d’autant plus que les assurances, en cas d’accident, n’hésitent pas à mettre en cause les comportements ou les décisions des encadrants bénévoles … malheureusement dans certains cas :disappointed_relieved:

La meilleure façon d’intégrer le facteur humain dans la prise de décision est de le prendre en compte en l’ignorant. Je veux dire par là que c’est un élément tellement difficile à gérer qu’il vaut mieux considérer qu’on est dans la « pire » situation et se concentrer sur les facteurs objectifs.

Est-ce qu’on va s’engager par risque 4 sur un itinéraire comportant des pentes potentiellement avalancheuses parce qu’on pense savoir déjouer les risques et trouver le passage sûr ? Bien sûr que non. Est-ce qu’on va s’engager dans une pente parce qu’on a un ARVA alors qu’on ne le ferait pas sans être équipé ? Le bon sens veut que non.

Une des formules qui résume ça est « l’avalanche ne sait pas que tu es un expert »

En plus ça simplifie la prise de décision.

Oui mais c’est aussi le facteur humain qui risque de masquer des facteurs objectifs ou brouiller leur interprétation.

En complément du document de l’ANENA, le rapport du projet SERAC de 2017 est très intéressant, notamment en ce qui concerne les biais de décision et le facteur humain.