Posté en tant qu’invité par yann v:
Effectivement, il y a bien un hiatus… qu’on retrouve aussi entre bien des chartes d’entreprises grandiloquentes et vertueuses et le comportement effectif des mêmes entreprises…
Posté en tant qu’invité par yann v:
Effectivement, il y a bien un hiatus… qu’on retrouve aussi entre bien des chartes d’entreprises grandiloquentes et vertueuses et le comportement effectif des mêmes entreprises…
sauf que :
-acteur réels, engagés = tout dépend du point de vue que l’on porte sur l’engagement = c’est déjà un jugement, donc on est dans l’analyse, ce n’est pas l’objet d’un article qui dresse un paysage de ce qui existe
mais puisque tu soulèves le problème du mot « acteur » cela veut dire que semble-t-il la question de fond, c’est à dire du litige, est la définition proposée de « acteur » dans le cadre de l’article
après comme le soulignait Bubu, il faudrait mettre en introduction un alinéa clarifiant la volonté de l’article et sur la définition de l’emploi du mot acteur.
et dans ce sens, là, oui, on va dans le sens d’une suggestion intéressante ( et non pas une critique accusatrice, assez moralisante par ce ton plutôt délétaire, comme tu l’as fait au début de ton post et qui forcément amène une contre-réaction « ferme »)
partant de ces conditions, oui, le rajout d’un paragraphe me semble utile. Je m’en occuperais
il me semble peut être que le disque des insinuations ou des accusations est rayé…c’était ce qui a été conclu précédemment, dans les 2 sens, j’espère. Car c’est fondé sur rien et c’est stérile, un faux débat…dans les 2 sens.
c’est là mon reproche principal, ce serait limite diffamatoire s’il y avait de l’enjeux…mais bon aucune gravité
je crois que tu reformules très bien ce que j’ai voulu dire dans ma première réponse
[quote=tetof]ce n’est jamais simple de résumer en quelques lignes la substantive moelle de quelques centaines/milliers d’heures de travail.
Ce n’est pas simple et merci à Strider d’oser le faire sur c2c.[/quote]
je te remercie tetof de souligner qu’une initiative ne se plombe pas de manière accusatrice et délétaire comme ça, car après tout j’aurai pu très bien ne rien contribuer à la communauté C2C et garder mes informations pour moi…il s’agit d’une synthèse générale « neutre » qui ne me sert pas particulièrement à moi, mais pour donner des repères aux autres, sans jugement de valeur, afin que ce soit eux qui fassent leur opinion sur la chose, c’est à dire sans dogmatisme voilà mon intention de fond.
enfin pour éviter encore les amalgames, peut être faudrait-il parler du cadre initial de l’article?
Il y a 3 articles dont celui-ci est le dernier.
Cet article découle de l’article rédigé sur C2C sur la « protection de la montagne » qui vient de reflexions de recherche universitaire (dont certaines force d’expérience de chercheurs, je ne parle pas spécifiquement de moi)
Cet article va de pair avec l’article « les dispositifs de protection de la montagne » également sur C2C
et c’est dans ce cadre que l’article est fait, il n’est pas tout seul!!! Il complète un tableau de la protection de la montagne en France, qui ne se veut ni polémiste, ni accusateur, ni moraliste, ni engagé. C’est un tableau que je propose.
C’est à chacun de faire son opinion après par lui-même. Il ne s’agit pas de penser à la place des autres…
Posté en tant qu’invité par tetof:
Le problème n’est pas le niveau d’étude mais le public pour lequel tu écrits. Je le regrette mais bien des infos journalistiques ne sont pas d’un très bon niveau. L’information journalistique est parfois/souvent une marchandise vendue avec des recettes marketing similaires à celles des barils de lessives.
L’évaluation de la qualité des textes/publications universitaires ne répond pas au même critère que celle des informations journalistiques.
Et ben tant pis. Tu as raison que l’engagement de Chouinard ne peut se mettre au même niveau que celui de Quechua. Mais le texte de Strider n’avait pas pour objectif de hiérarchiser les contributions à l’environement.
Je ne partage pas toujours le point de vue de Strider. Mais, il ne faut pas oublier le mode de fonctionnement de c2c : partage d’infos et chaqu’un y amène ce qu’il souhaite. Strider a ammené des informations en fonction de sa sensibilité, compétence, volonté etc…
Libre à toi de rédiger un article donnant ta propre vision du problème.
Ben oui, l’essentiel n’est pas de faire du vert mais de savoir en parler. Rien de bien nouveau.
Posté en tant qu’invité par yann v:
Tetof et Strider, de mon point de vue, vous vous méprenez sur la frontière entre l’info objective et la prise de position idéologique.
Je m’explique :
Écrire que Patagonia et Yvon Chouinard ont fondé le club des 1%, quelque 250 entreprises qui consacrent 1% de leur chiffre d’affaires à financer des actions de protection de l’environnement, c’est une info, pas une opinion.
Dire ce que fait Quechua ou une autre marque, en décrivant une action générale et son financement, ce serait aussi une info objective, à partir de laquelle chacun pourrait juger comme il le souhaite. Là, d’autres marques sont citées, mais vous ne pouvez pas dire ce qu’ils font alors où est l’info? Est-ce que, faute d’avoir pris des infos, vous n’êtes pas déjà de parti pris (celui de penser a priori qu’ils font quelque-chose)?
Idem pour le cies : si on s’en tient à la lecture de la charte de déontologie, les guides devraient être des acteurs de la protection environnementale. Si on examine les faits, rien que les faits, 1 seule compagnie refuse l’héliski (celle des Pyrénées). ça aussi, c’est une info objective, sans idéologie ni parti pris.
Donc, mon opinion (je précise, pas forcément celle de tout le monde), c’est que ce genre d’articles manque d’info et égare plus qu’il ne renseigne, contrairement, je le crois volontiers, à ce qui était sa vocation première.
Quant au métier de journaliste, Tetof, il y en a de bons et de mauvais, des lâches et des courageux, des cultivés et des ignares. L’info ne se limite pas à celle de TF1, d’M6, de Voici ou du Daubé. Les stigmatiser collectivement serait aussi stupide que de qualifier collectivement les alpinistes de « crétins des Alpes manquant d’iode ».
Posté en tant qu’invité par tetof:
Yan, je pense au contraire que je sais très bien faire la différence entre une info objective et une prise de position idéologique.
Dans une société de l’information, il est très facile de trouver des infos objectives pour avancer une position idéologique. C’est le propre de la communication.
Certes. Mais, ce type d’infos nuls est totalement majoritaire.
Ca n’engage que moi mais le ratio bons/mauvais me semble meilleurs dans les textes universitaires.
Pour le reste et concernant Patagonia et/ou Quechua, tu peux parfaitement rédiger un article complétant celui de Strider. Pour moi, Chouinard fait partie des « grands hommes » générés par le milieu de la montagne. Un article retraçant sa vie serait super sur c2c.
Posté en tant qu’invité par yann v:
[quote=tetof]Yan, je pense au contraire que je sais très bien faire la différence entre une info objective et une prise de position idéologique.
Dans une société de l’information, il est très facile de trouver des infos objectives pour avancer une position idéologique. C’est le propre de la communication.[/quote]
Tout dépend du rédacteur et de son objectivité, justement. Tu ne peux pas partir du principe que quand on cite des faits, c’est forcément qu’on a fait une sélection partiale et donc contestable, ou alors il ne faut plus rien lire ni écrire, tout est à jeter, il faut plutôt s’en remettre aux messages officiels des gouvernements et des services communication des entreprises!!! Je pense que tu vois où ça mène (le Watergate, la violation des droits de l’Homme en Tchétchénie, en Chine, en Birmanie, le 11 sptembre, tout ça c’est bidon, des partis pris de journalistes-idéologues)…
Tu as raison en revanche quand tu dis qu’on peut sélectionner certains faits plutôt que d’autres quand on défend une idéologie ou une stratégie de com’.
Si on veut ériger une statue écolo à Chouinard, c’est facile, les faits ne manquent pas pour étayer la démarche. Mais les contradicteurs peuvent aussi apporter des faits, certes moins nombreux.
Si on prend une marque concurrente, comme Quechua (contre qui je n’ai rien, ce pourrait être une autre), considérons un instant qu’on est de parti pris en sa faveur, et citons des faits à leur crédit environnemental. Moi, je n’en ai pas en tête et visiblement Strider ni toi non plus. Considérons maintenant qu’on veut la démonter, et là je peux te citer des faits objectifs, ce que je ne ferai pas car je ne souhaite pas les descendre mais les pousser à avancer sur le terrain de Patagonia. Mais moi je le ferais plutôt en informant sur les actions de Patagonia (ou d’un autre acteur actuel, sans préférence) qu’en citant des marques qui, pour l’instant et à ma connaissance, refusent de s’aventurer sur ce terrain de l’environnement et du développement durable considérant que leur industrie est par nature polluante et sujette à critique (je le sais
pour en avoir discuté avec plusieurs dirigeants d’entreprises de l’outdoor). Là, dans l’article de C2C, ils accèdent déjà au statut de protecteurs de la montagne sans avoir rien fait! Pas besoin de faire des efforts, alors…
Oui, c’est une info, pas une opinion. Mais une info brute, issue de la communication de l’entreprise, qui me laisse froid. Les vraies infos seraient la liste des projets concrets financés par ces 250 entreprises dans les Alpes et les Pyrénées (a priori, rien de la part de Patagonia en France avec tout le respect que je dois au grand monsieur qu’est Chouinard), et, dans le cadre d’une approche globale du développement durable (n’oublions pas la dimension sociale du DD), où sont localisées les usines de ces 250 entreprises. Si elles sont hors de France ou hors de leur pays d’origine ou hors de leur zone de chalandise (où se trouvent leurs clients), j’ai bien peur que ce soit du green washing !
Voici donc une autre info : http://www.quechua.com/FR/partenariat-marque-28470506/ avec les mêmes limites que précédemment.
Et là, n’est-ce pas un procès d’intention ? Je trouve même que tu fais un peu de fixation. A un moment, il faut savoir tomber d’accord, au lieu de continuer à couper les cheveux en 8 ! Voici le texte de l’article relatif aux marques :
« On peut citer Patagonia, Quechua, Grivel, Béal et de nombreuses autres marques ayant décidé de participer d’une manière ou d’autre à des objectifs environnementaux divers et variés. Cela devient même important pour la crédibilité aux yeux des pratiquants et l’image promotionnelle de la marque.
Il y a des initiatives écologiques directes aux produits, comme les farts liquides « magic potions » ou bien sur le prix du produit dont le 1% de Patagonia ou aussi dans des initiatives bien organisées telles que la climbing attitude de Béal, ou encore dans le sponsoring de manifestations environnementales au sens large.
Il semblerait qu’il ne s’agisse que d’un début car le secteur est en pleine mutation sur la question. »
Patagonia, c’est le 1%, cité dans l’article ; Quechua, je t’ai donné ; Grivel, va voir leur site, tu verras ISO14001 ; Béal, c’est la climbing attitude, citée dans l’article. Evidemment toujours avec la réserve qu’il s’agit d’infos brutes, ne correspondant pas toujours à du concret.
Oui, et alors ? On enlève aux guides toute implication dans la protection de la montagne ? Non, cela ne montre qu’une chose, c’est que les guides ont encore du chemin à parcourir pour être en phase avec leur propre déontologie. Mais ce n’est pas l’objet de l’étude de Strider de le dire.
En fait, il y a plusieurs niveaux d’études. Ici nous sommes au niveau de base, à savoir l’inventaire. Aucune étude sérieuse ultérieure n’est possible sans ce niveau.
Respect pour ton opinion. Moi à ce stade, je n’ai pas besoin de savoir ce que chacun fait, car les actions de chacun se situent à un autre niveau d’études qui nécessiterait d’ailleurs un rythme plus rapide de mise à jour.
Posté en tant qu’invité par tetof:
Je pars souvent du principe que l’information (ou sa sélection) est partiale. Mais, le web permet de diversifier/multiplier ses sources d’informations et donc de retrouver une impartialité par la diversité des points de vues. Je construit moi-même cette impartialité et fait très modérément confiance à d’autres personnes institutionels de l’information pour la construire pour moi.
Concernant Quechua et Patagonia, il est effectivement rapide de mettre ces 2 entreprises sur le même plan en terme de protections de l’environnement. Même si Patagonia sait très bien utiliser le marketing vert, il est indéniable que Chouinard est un précurseur. Son 1% est typique des Américains : pragmatique et allant à l’essentiel en mettant les moyens financiers en face de ses objectifs.
Mais est ce une raison suffisant pour stigmatiser l’article de Strider. N’est il pas préferable de donner un coup de main pour améliorer l’article dans ce domaine précis ? Les informations c2c se construisent avec les contributions de chaqu’un.
C’est à l’évidence la bonne conclusion de tout ce débat !
Mais ce qui se passe ici est assez courant, beaucoup d’études de qualité ont été rejetées pour une virgule mal placée …