Posté en tant qu’invité par pastriste:
salut je viens d’avoir un pote au telephone , il revenait du vieux campeur à Toulouse et à la radio ils ont annoncé que trois gars avaient dévissé sur la Face Nord du Taillon .
et il parait qu’ils sont morts ? A confirmer ?
il y en as qui en savent un peu plus…ben j’ai pas de mal de potes sur les Pyrénées alors évidemment on se fait du soucis …
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par quent:
clair.
pareil pour moi, si quelqu’un a des nouvelles…
je cherche de mon coté
Posté en tant qu’invité par Paul G:
Ce serait des espagnols…
http://www.kairn.com/news.html
cf 13 janvier, 17h55
Posté en tant qu’invité par quent:
merci Paul pour ces infos
Posté en tant qu’invité par pastriste:
j’ai vu les info sur france 3 , trois espagnols , dont deux himalayistes confirmer ( + de 8000) et un novice.
iso a + de 3300 m , c’est à dire plus haut que le sommet.
ils engagent toujours les espagnols…hélas.
Posté en tant qu’invité par rien à voir:
rien à voir. La neige était bien gelée dimanche en haute montagne dans le massif. Ce n’est pas dans la hauteur de l’iso qu’il faut chercher les raisons de la chute, qui peuvent être multiple. Il ya une différence entre iso 0 et niveau de gel nocturne.
Par contre on rencontre presque partout dans les versants nord une vielle neige froide, le plus souvent du gobelet recouverte d’une croute plus ou moins solide qui peut être assez merdique à cramponner parce qu’on pédalle dans la semoule quand on a cassé la croûte.
ça ne veut pas dire pour autant qu’ils sont tombés à cause de ça, de nombreuses cordées ont parcourru la face nord du TAillon ces dernières semaines.
Pensées pour ces malheureux grimpeurs espagnols.
Posté en tant qu’invité par Charles:
Non, les conditions étaient plutôt bonnes sur le Taillon ce WE. Tout simplement, le premier est tombé et a entrainé les 2 autres qui étaient encordés avec lui, sur une chute d’environ 300m. Confirmés ou pas, Espagnols ou pas, c’est le genre de truc qui peut arriver malheureusement à n’importe qui d’entre nous. Nous y avons pensé le lendemain alors que nous étions sur ces mêmes pentes et nous avons été encore plus attentifs a nos pas que nous ne l’avions jamais été. Mais sur ce genre de pente, on ne peut pas se permettre de tirer longueurs sur longueurs, c’est impossible, sauf à y passer 2 jours!
Une pensée émue également pour nos voisins ibériques, car la passion de la montagne n’a pas de frontière.