Ça voudrait dire que Petzl labellise actuellement les Livanos ( c’est écrit carrément dessus en Français et en Anglais … ) pour des questions essentiellement normative / juridique typique de notre époque. Mais que si je demande à un vendeur du Vieux Campeur en off … c’est un piton à utiliser en connaissance de cause …
Oui, c’est ça.
Le résidu ressemble à une roche tendre genre plâtre ciment blanc ou chaux, mais bon la corrosion est superficiel.
Le résidu, c’est très courant quand tu récupères un piton qui a séjourné en paroi : reste de terre, de roche qui s’est agglomérée, aidé par les infiltrations d’eau et la pression exercée par le rocher sur la lame. Quand à l’oxydation, à ce stade, c’est juste une coloration de surface sans aucun impact sur la résistance du clou.
Je suppose que dans une fissure horizontal orientée vers le bas avec une roche dure genre Oisan ça doit tenir aussi bien que le reste de la montagne.
Oui, et même dans une fissure verticale, du fait que l’oeil forme un angle par rapport à l’axe de la lame, une traction va avoir tendance à exercer une torsion sur la lame et donc à la verrouiller. Evidemment, il faut que le piton ait été correctement planté, donc en entier, et dans une fissure adaptée à sa taille, c’est à dire un peu plus fine que la lame.
La variabilité en épaisseur, ça pourrait être dû à une fabrication semi-artisanale ???
A mon avis, non. Je pense que ça fait longtemps que Charlet-Moser ne produit plus de pitons de manière artisanale avec des différences d’un modèle à l’autre.
Il doit s’agir de modèles différents parce que quand tu utilises des pitons, en particulier des aciers durs extra-plats, un millimètre d’épaisseur en plus ou en moins, ça fera la différence entre un bon piton qui tient bien, un qui rentre à moitié et un que tu sors à la main
Le problème se pose moins avec les aciers mous parce que si tu tapes suffisamment fort, tu peux arriver à le déformer y compris dans son épaisseur.