Posté en tant qu’invité par pastriste:
Namasté
Pour informer tout le monde je relaye l’info sur le processus
le processus démocratique en cours au Népal.
[i]Les élections législatives seront une étape cruciale
Népal . Rajan Bhattarai, représentant du Parti communiste népalais en Inde,
analyse le processus démocratique en cours à Katmandou.
Entretien.
« Comment évaluez-vous la situation actuelle au
Népal ?
Comment évaluez-vous la situation actuelle au
Népal ?
Rajan Bhattarai. Nous sommes dans un processus de transition. Beaucoup d’événements se sont déroulés en très peu de temps qui ont bouleversé toute la réalité - politique du pays. La formation d’un gouvernement issu des manifestations démocratiques du printemps dernier, la mise en place d’un Parlement qui a réduit le pouvoir royal et l’aboutissement du dialogue avec la rébellion maoïste qui a mis fin à dix ans de guerre civile.
Où en est-on de l’application de l’accord avec les maoïstes ?
Rajan Bhattarai. Les milices maoïstes continuent de déposer leurs armes comme il était prévu dans l’accord de décembre 2006. Les combattants sont regroupés dans sept camps militaires temporaires. Cela se fait sous la - supervision d’observateurs de l’ONU. La nouvelle Constitution intérimaire a permis la mise en place d’un nouveau Parlement (le 15 janvier dernier) dans lequel siègent 83 représentants du mouvement de la guérilla sur un total de 330 députés. La prochaine étape est la formation d’un gouvernement qui inclura des ministres maoïstes. Ce sera possible dès que l’ONU aura vérifié que toutes les armes des rebelles ont été livrées. Nous pensons que tout sera achevé courant mars. Le gouvernement fixera la date des élections de l’Assemblée constituante. Ce sera probablement en juin.
Y a-t-il risque de retour en arrière ?
Rajan Bhattarai. En janvier, nous avons eu à faire front à des revendications de la part des minorités ethniques pour une plus large représentation au Parlement. Un dialogue a été ouvert pour couper court aux manipulations possibles du roi. Ce dernier est rejeté par l’ensemble de la population, même l’armée ne se risque plus à le soutenir ouvertement. Elle semble suivre le processus démocratique, mais nous n’avons pas encore entièrement confiance. Tant que la situation n’est pas totalement stabilisée, nous devons être prudents, d’autant plus que la prochaine étape est cruciale. L’Assemblée constituante proclamera après les élections de juin la république ou le maintien de la monarchie.
Les maoïstes sont-ils aujourd’hui des partenaires fiables ?
la suite:
http://www.humanite.presse.fr/journal/2007-03-01/2007-03-01-846861
Dominique Bari
Article paru dans l’édition du 01 mars 2007.
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