Posté en tant qu’invité par tilt:
Et que fait-on du risque calculé ? a quoi peut bien servir toute l’expérience que JC a pu accumulé, si celle-ci ne lui sert pas à calculer au plus juste le risque de ce qu’il entreprend ?
Si cela en gêne certains qu’il ait accompli un geste égoiste, alors soyez ému du sort des pilotes de formule 1 et de tous les sports méca en général, soyez ému du sort des astronautes qui partent en mission, soyez ému du sort des mineurs de fonds d’antan, soyez ému du sort de tous ces professionnels qui s’esposent aux risque inhérents à leur profession. JC était un professionnel de la montagne qui s’esposait aux risques inhérents à son métier. C’est noble je trouve et il n’y a rien de choquant là dedans, lorsque l’on regarde le quotidien d’un plongeur professionnel, d’un scaphandrier ou de plein de professions qui par nature sont risquées.
Mourir en exerçant sa passion, c’est un luxe inestimable je trouve. N’y a-t-il rien de plus constructif et d’équilibrant que d’assouvir une passion ? Comment peut-on se détacher d’elle, quant elle est vissée en vous depuis des lustres ? Le mot égoiste me gêne car il y a un côté délibéré et prémédité. Comme tout bon professionnel, je suis convaincu que justement parce qu’il avait une charge familiale, il a du pesé le pour et le contre de toutes les décisions qu’il a du prendre. Sauf que la nature n’est pas un bureau, ni une science exacte…