Illusion ou pas?

Posté en tant qu’invité par sophie:

bonjour à tous
je viens de rentrer de vacances de ski durant une semaine et comme chaque année, le retour est très difficile puisque, je pense que vous l’avez compris, je suis passionnée de montagne.
Mon problème est que je n’ai que 17 ans et j’habite dans le nord de la france. Mon rêve serait de pouvoir devenir monitrice de ski mais je ne sais pas comment m’y prendre puisque je ne fais qu’une semaine de ski par an depuis 4 ans. Mon niveau est quand même relativement bon (ski parallèle sur piste rouge, un peu de pratique de carving…je sais j’ai encore du boulot!) et ma motivation est réellement là pour progresser le plus rapidement possible. Néanmoins je ne sais pas comment faire vu ma localisation géographique. C’est pour cela que je suis là pour vous demander conseil afin de savoir si vous pensez que ce serait possible de parvenir à ce que je veux ou pensez vous au contraire que ça ne sert à rien de me faire des illusions? D’ailleurs existe-t-il des moniteurs n’ayant paas habité a la montagne dans leur jeunesse?Pensez vous que j’ai une chance?
Aussi je voudrais savoir jusque quel âge maximum on peut se lancer dans ce métier? et pensez vous judicieux de faire des études, faire un métier autre que celui de moniteur tout en habitant à la montagne afin de s’entraîner lors des temps libres pour ensuite lorsqu’on a atteint le niveau souhaité,passer les tests pour devenir moniteur et quitter lautre boulot?
merci de me répondre svp.
sophie

Posté en tant qu’invité par Harry beau:

Ce qui compte ,je penses ,c’est que tu maitrises parfaitement le « planté de baton »,si tu connais bien le « planté de baton » ,tu devrais trouver du boulot je penses-
Bon en fait j’en sais rien mais il me semble qu’il existe un BESS moniteur de ski ,qui ne doit pas être donné d’ailleurs comme tous les BE…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par luap:

Salut , pas mal de moniteurs ne sont pas de la montagne , tu peux déja potasser le tronc commun , mais surtout avoir un autre métier c’est très important ( tu ne pourra peut-être pas faire du ski toute ta vie ,faut assurer ses « arrières » )
http://www.ensa.jeunesse-sports.fr/formations/ski/index.htm
Travailles bien
Paul

Posté en tant qu’invité par Le Yéti lyonnais:

Mademoiselle,

Je ne vais pas être très enthousiaste par rapport à ton « rêve ».

D’abord pour remettre les choses dans leur contexte, je ne suis pas moniteur moi-même. Cela dit j’en connais plusieurs. Il est important de dire aussi que j’adore le ski. Je suis né à Grenoble, je fais du snowboard, du ski et du ski de rando. Ces trois disciplines confondues j’en suis à 19 sorties cette année. Donc, tu vois j’aime ça.

Voici en vrac des réflexions sur lesquelles tu pourras méditer et demander leur avis à d’autres : je n’ai pas la prétention de détenir la vérité vraie ; je te donne juste mon humble avis.

  1. La plupart des moniteurs que je connais ont un autre métier. Tout simplement parce que tu ne bosses que l’hiver (à moins de partir en Nouvelle-Zélande l’été chez nous) et que tu n’es de surcroît pas sure de pouvoir faire ça toute ta vie. Ils font quelques semaines dans l’année historie d’arrondir les fins de mois et aussi pour l’aspect pédagogique qui est enthousiasmant (faire partager sa passion).

  2. Il ne faut pas oublier qu’être moniteur c’est aussi travailler 6 jours sur 7 tout l’hiver. C’est skier sous la neige, dans le brouillard voire sous la pluie (si si ça arrive). C’est aussi s’occuper des 3-5ans, autant dire faire du jardin d’enfants ce qui n’a rien à voir avec le ski. C’est travailler dans un milieu très « fun » mais aussi très superficiel, très basé sur le paraître, avec des relations souvent fugaces. C’est faire la même chose toute sa vie… Ca peut aussi vouloir dire être obligé de se passer de la ville et donc de théâtre, de ciné, de concerts… Tout ça c’est jouable. Il y en a plein qui le font et sont heureux ainsi. Mais il faut savoir ce que contient le package « moniteur ».

  3. Pour ce qui est du niveau, bah là va falloir que tu bosses. Va falloir manger du piquet grave. C’est pas injouable mais forcément tu pars avec un handicap par rapport à tous ceux qui se tapent du ski-club depuis tout gamin ou qui vont au ski quasi tous les WE.

Moi, vu ce que tu décris, j’aurais plutôt tendance à te conseiller de trouver un autre boulot bien sympathique et stable qui te permettra de te rapprocher des montagnes. Comme ça tu profiteras à fond de la montagne (vacances, WE, …) et ce sera à chaque fois pour ton propre plaisir sans avoir aucune obligation.

Bises et bon courage…

Posté en tant qu’invité par v-max:

Wouah, ça donne envie!

Posté en tant qu’invité par Francois:

En tous points de l’avis du Yéti Lyonnais…

Posté en tant qu’invité par fred:

bien dit !

Posté en tant qu’invité par MB:

Sophie, j’ai un beau-frère qui passe son monitorat depuis… quelques années maintenant. Il travaille loin des montagnes et a l’immense chance d’avoir beaucoup de congés et de pouvoir prendre un mois de congé sans solde chaque année. Il ski depuis tout petit, comme le reste de la famille. Donc, il y a du vrai dans ce que te dit le yéti lyonnais MAIS il y a une chose encore plus importante, prépare ta vie professionnelle et crois en tes rêves. Lance toi et essaie pour ne jamais te dire plus tard, j’aurai dû essayer. Mon beau-frère a fait des études longues, a continué à skier en compétition, a mis le temps qu’il fallait pour passer les différentes étapes du monitorat de ski, s’est blessé, a recommencé. Maintenant, je sens qu’il va enfin y arriver, il est proche du but et c’est ce qu’on lui souhaite. Il a aujourd’hui pas loin de 40 ans. Ce fût son choix, ne pas tout donner au ski, penser à ses études, à son métier. A toi de voir comment tu veux procéder. Mais essaie pour ne pas regretter.

Posté en tant qu’invité par Alexis:

Le Yéti lyonnais a écrit:

Ces trois disciplines confondues j’en suis à 19 sorties cette
année. Donc, tu vois j’aime ça.

C’est peu en fait 19 sorties sur la quizaine de semaine de neige que nous avons depuis novembre …

  1. La plupart des moniteurs que je connais ont un autre métier.
    Tout simplement parce que tu ne bosses que l’hiver (à moins de
    partir en Nouvelle-Zélande l’été chez nous) et que tu n’es de
    surcroît pas sure de pouvoir faire ça toute ta vie. Ils font
    quelques semaines dans l’année historie d’arrondir les fins de
    mois et aussi pour l’aspect pédagogique qui est enthousiasmant
    (faire partager sa passion).

Je travaille comme monteur de remontées mécaniques à la belle saison (de mai à janvier la saison dernière, parfois, la « belle » saison s’étire). Evidement des moniteurs de ski se joignent à nous l’été. Je n’ai pas vraiment l’impression (de ce que nous racontent nos collegues moniteurs) qu’ils aient tous besoin de ce salaire supplémentaire … Certains gagnent dans les 20000 euros sur leur saison sur une vingtaine de semaines aux 2 Alpes par exemple ; soit beaucoup plus que ce que l’on gagne nous comme ouvriers (et encore nous ne sommes pas a plaindre, très loin de là). Et pratiquement tous travaillent l’été avec nous non pas pour crouter, mais pour financer (souvent) des acquisitions immobilières …

  1. Il ne faut pas oublier qu’être moniteur c’est aussi
    travailler 6 jours sur 7 tout l’hiver. C’est skier sous la
    neige, dans le brouillard voire sous la pluie (si si ça
    arrive). C’est aussi s’occuper des 3-5ans, autant dire faire du
    jardin d’enfants ce qui n’a rien à voir avec le ski.

Nos collègues travailleraient plutôt sur une base de 7 jours sur 7 … Et notre jeune amie Sophie doit tenir compte du reste. Avoir un travail en montagne et en exterieur, c’est génial. Par contre, le temps n’est pas toujours celui des cartes postales … Et bien souvent tu ne gagneras pas d’argent si tu ne travailles pas ces jours-là. C’est chiant, fatiguant, mais c’est comme cela. Pour ma part, je n’échangerais pas mon job contre celui de quelqu’un toujours posé le cul sur une chaise en intérieur.

C’est travailler dans un milieu très « fun » mais aussi très
superficiel, très basé sur le paraître, avec des relations
souvent fugaces.

Cela dépend vraiment des stations, des milieux que tu fréquentes, un peu comme partout en fait. Ce sont des clichés que je ne vis pas toujours comme « intermitent du spectacle des stations de ski ».

C’est faire la même chose toute sa vie…

Un peu comme tout le monde, tu ne crois pas ? Et puis, être vendeur de virage, ou guide, ou AMM, c’est travailler avec des humains, je ne crois pas que tes clients soient toujours tous les mêmes (les miens (j’étais AMM) en tout cas avaient chacun leur personnalité, et chaque sortie était différente). Parlez-en de votre monotonie au boulot à ceux qui emballent les glaces chez Motta dans l’Eure (je dis ca parceque c’est les seuls vrais travailleurs à la chaîne que j’ai cotoyé … Ca avait l’air d’un chiant) !

Ca peut aussi vouloir dire être obligé de se passer de la ville et
donc de théâtre, de ciné, de concerts… Tout ça c’est jouable.
Il y en a plein qui le font et sont heureux ainsi. Mais il faut
savoir ce que contient le package « moniteur ».

Trop cool, on signe dans quelle grotte ? Enfin, du ciné, t’en as dans la plupart des stations, des concerts, y’a des petits bars a la Foux d’Allos (par exemple) qui invitent des artistes sympas été comme hivers. Non, vivre en montagne, quelque soit la saison, ce n’est pas vivre dans un trou du cul.

  1. Pour ce qui est du niveau, bah là va falloir que tu bosses.
    Va falloir manger du piquet grave. C’est pas injouable mais
    forcément tu pars avec un handicap par rapport à tous ceux qui
    se tapent du ski-club depuis tout gamin ou qui vont au ski
    quasi tous les WE.

Evidement, il y a la difficulté très importante du diplome. Il est très clair que tu es loin d’avoir le niveau actuellement. Cependant, tu es jeune, il existe des formations longues (et cheres !) pour passer le BEES ski alpin, vu ton age, tu pourras trouver facilement des aides financières.

Moi, vu ce que tu décris, j’aurais plutôt tendance à te
conseiller de trouver un autre boulot bien sympathique et
stable qui te permettra de te rapprocher des montagnes. Comme
ça tu profiteras à fond de la montagne (vacances, WE, …) et
ce sera à chaque fois pour ton propre plaisir sans avoir aucune
obligation.

Je crois aussi que c’est une bonne solution. Confortable du moins. Ceci dit, pour certains cela ne suffit pas. Pour profter « à fond » de la montagne, il faut que j’y soit 24h/24. Mais à 17 ans, tu auras toujours le temps de te retourner et de changer de métier.

Alexis

PS : c’est quoi ce fantasme de la stabilité ? Être travailleur saisonnier, indépendant, intérimaire, etc … ce peut aussi être très stable.

Posté en tant qu’invité par MB:

Alexis, je ne crois pas que le yéti voulait critiquer la profession mais plutôt montrer tous les côtés de la profession à Sophie. Mais je lui ai dit, qu’elle essaie et qu’elle rencontre des moniteurs, qu’elle leur parle. Et puis, on ne connait pas Sophie, elle est peut-être une battante qui ne va pas lâcher le morceau et ne pas se décourager si facilement. Elle a une partie des éléments en main, à elle de faire.

Posté en tant qu’invité par Zarathoustra:

Salut Sophie,

Je suis moniteur de ski et je ne travaille plus en tant que tel depuis que je me suis aperçu que ce n’est pas la meilleur plan pour skier!
Le cursus est des plus long avec aucune garantie de réussite. La formation longue et assez loin de la réalité de l’école de ski. Le bouquet c’est l’ENSA, rempli de théoriciens (les professeurs maître…c’est pas une blague!) avec un réelle expérience de l’enseignement limitée.
La sélection s’effectue en gros sur deux critères, le niveau en compétition en 1er et ensuite le niveau ski en général (à confirmer, ça a peut-être changé). Si tu ne fais pas partie d’un ski club c’est pas évident.
La seule possibilité à mon avis c’est d’intégrer un organisme comme l’UCPA qui propose une formation BEES, mais les places sont chères…
Salutations.
JP

Posté en tant qu’invité par Harry beau:

Parfaitement d’accord avec toi ; il faut vivre ses rêves et à 17 ans tu as largement le tps de te mettre au niveau minimum demandé-

Quand je vois certains de mes amis travailler toute la semaine pour ne proffiter de la montagne que le week end et encore quand il fait beau ,je peux te dire que c’est eux qui ratent quelquechose…

D’autant que tu auras une moitié de l’année à occuper differement ,si tu le souhaites ,donc il y aura du changement contrairement aux « carrieristes » du dessus :wink:

Je te conseilles toutefois de commencer à te rapprocher des montagnes par tes études ,un job ,ou autre parceque t’es un peu loin pour l’instant

enfin bon ,le temps est magnifique ,je vais partir grimper je crois :wink:

A+

Posté en tant qu’invité par Tod:

Chère Sophie
N’écoute pas les vieux ronchons !
Quand j’avais 17 ans, je voulais faire Guide.
J’ai écouté mes parents et les vieux ronchons : C’est dangereux, tu n’as pas de boulot tout le temps, tu n’as pas une vie stable, etc…, etc…
Bilan : je me suis fait chier 25 ans à faire autre chose.
A 45 ans, j’ai craqué, tout envoyé péter et, comme je n’avais plus le niveau du guide, j’ai fait l’Amm.
Depuis, je m’éclate.
Rando l’été.
Raquette l’hiver.
Chaque client est différent.
Et quand je croise un collègue en montagne, on se regarde en souriant et on se dit
« putain, on fait un métier vachement dûr »
Morale : 25 ans de perdus !!!
Alors renseigne toi auprès de ta DDJS pour avoir le cursus du BE de ski, trouve toi des jobs à la montagne ( peut-être après ton bac ) pour financer ta formation et prendre du métier
et n’écoute pas tous ces ronchons aigris.
D’ailleurs, combien d’entre eux sont des professionnels et savent vraiment de quoi ils parlent ?
Au pire, tu pourras toujours revenir vers la (sur)vie normale.
Bonne chance.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Bah! on regrette toujours ce qu’on n’a pas fait…
Et puis, ce n’est pas parce qu’on ne fait pas guide ou moniteur de ski ou amm qu’on a forcément un boulot chiant.

Posté en tant qu’invité par Tod:

Tout à fait d’accord avec toi, François, mais ils sont tellement nombreux à la décourager que j’ai voulu l’encourager.

Au fait, et la prochaine histoire ?

Posté en tant qu’invité par Le Yéti lyonnais:

Hey, hey,

Petit retour du Yeti Lyonnais.

Juste pour préciser qu’effectivement je n’ai pas voulu dire à Sophie que moniteur de ski c’était un métier de merde, loin de là. Peut-être même que ça m’aurait plu :wink:

J’ai simplement voulu attirer son attention sur le fait que ce n’est pas forcément fun et drôle tous les jours. C’est évidemment vrai pour n’importe quel métier. Mais celui de moniteur de ski fait forcément rêver avec son coté « fun » ou « vacances » et c’est pour cela que je me suis permis de lui ouvrir les yeux sur certains aspects auqxquels on ne pense pas forcément à son jeune âge (j’ai 34 ans pour ma part).

Evidemment vivre 90% de son temps en montagne n’est pas forcément un problème. Moi si je pouvais avoir un boulot aussi intéressant que le mien et dans les mêmes conditions un peu plus près des montagens je n’hésiterais pas !

De même entre ébavurer des chaises en plastique entre 1h et 8h du mat et enseigner le ski, y’a pas photo.

Bon je ne vais pas donner des contre-arguments à toutes les points que j’ai soulevés.

A+

Posté en tant qu’invité par Pierro:

Salut Sophie,

Je crois que le premier point c’est d’avoir une motivation d’acier, et de croire en toi. Comme cela ne suffit pas, ce serait bien que tu t’organises pour passer beaucoup de temps en montagne … soit en faisant des études à Grenoble, Chambé ou ailleurs, soit en faisant des petits boulots de saisonniers en station.

La majorité des moniteurs sont pluri-actifs : ils ont plusieurs cordes à leur arc, pour avoir une rentrée financière toute l’année.

Pour le parcours, la première étape est le « test technique », qui est un slalom spécial. Le niveau est très relevé, il va falloir te préparer physiquement, psycho et techniquement. Plusieurs solutions via des organismes de formation, comme le CRET à Briançon, http://www.cret-cci.com , l’AFRAT à Autrans, les CRFAJ etc. Tu peux aussi passer par l’UCPA. Dans tous les cas, donnes-toi au moins deux saisons pour y arriver.

Après la réussite du test technique, le parcours (du combattant) est long, de plus en plus long (c’est là qu’il faut un moral sans faille). Le syndicat des moniteurs met la barre de plus en plus haut, sur la capa, l’eurotest, et l’UF technique à l’ENSA … tous ces passages ne sont plus de simples formalités malheureusement.

Là encore, il existe plusieurs organismes qui peuvent te préparer à tous ces examens ou concours ???

C’est un beau métier. Donne toi les moyens de réaliser ton rêve.

Pierro

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par sophie:

bonsoir à tous!!
je tiens vraiment à vous remercier pour votre investissement à me répondre. Vos réponses sont parfaitement claires et m’aident vraiment dans ma réflexion. vous m’avez confirmé certaines choses et ouvert les yeux sur d’autres et cela m’aide vraiment. Je vous dis donc un grand merci. Si certains veulent encore réagir, n’hésitez pas…
bye

Posté en tant qu’invité par nono:

Sans c avoir fait de competition tu n’a meme pas 1ù de chance de reussir les epreuves… J euis en club depuis 15 ans , j’ai eté 30 eme nationale et pourtant je n’ai eu mon test technique que de 2 secondes . Les gens qui ouvrent ont 15 point fis… Rien a voir avec une fleche d argent .
Pour te donner une ideé je met 4 secondes a un ouvreur en pena 6…Beaucoup de gosses en club echoue c’est super dur…
Pour te donner une ideé le niveau que tu cite toi est atteint par les gamin de 11/12 ans en ski club…

Posté en tant qu’invité par Floskaia:

Perso j’étais dans ta situation, à vouloir faire à tout prix un métier lié à la montagne pour être à la montagne… mais en fait, fais ce que tu aimes vraiment et ce pour quoi tu es douée, et essaie ensuite de le faire près des montagnes… Je ne suis pas originaire de la montagne (je viens de Lille… plutôt plat) mais j’ai eu la chance de trouver un boulot dans mes cordes à la montagne. résultat: je vis dans un lieu que j’aime, en faisant une activité pour laquelle je pense avoir des compétences… et ça suffit vraiment pour gagner l’estime des gens avec qui tu travailles, et ce peu importe d’où tu viens. Si en plus ils se rendent compte que tu aimes leur massif, que tu le connais et que tu as plaisir à le parcourir, tu auras déjà bien progressé!!! Tu ne seras peut-être jamais une montagnarde « pure et dure » mais dis-toi que cette différence est parfois recherchée! Tu as un autre vécu, d’autres connaissances et surtout, tu t’es battue pour te retrouver là!!

Concernant le monitorat de ski, je rejoins les moins optimistes: il est apparemment très difficile et tu vas te confronter à des personnes qui ont ton niveau depuis très longtemps. Ce n’est pas qu’il ne faut pas croire en ses rêves mais comme je te disais plus haut, il faut rester ancré un minimum dans la réalité pour ne pas risquer de viser toujours trop haut et finalement se décourager!

En tous cas, garde ce projet de partir à la montagne si c’est ce qui te tient à coeur!!

Bon courage