Il danse le mouvement de sa ligne

Bon, un p’tit dernier pour les vacances!
J’espère que vous apprécierez…

Le regard là-haut, il cherche le dénouement
Et danse le mouvement de sa ligne.
Absent du monde qui l’entoure, il cherche à comprendre :
Quelle est l’épure ? Quel est le trait ?
Alors, il esquisse le geste et crayonne l’espace.
Le roc signe le bleu du ciel, l’ampleur dessine le volume,
Grimace et imperfection, il cherche …

La main se pose, le pied se place.
Chorégraphie verticale, il s’élève.
Quand le dièdre ouvert claque sur ses traces,
La chute le surprend, lui qui se croyait de glace.

Le regard est tout en-haut et le passage le tourmente,
Pantomime burlesque, la scène se répète encore et encore.
Le vent souffle là-haut et dicte son temps,
Fugace, précis, ample et harmonieux.

La main se pose, le pied se place
Ses cris ponctuent les désirs de son monde,
Et la main se coince et le talon s’installe.
Doigts assurés dans la fêlure qui court sur la dalle,
Ivresse du corps qui vibre dans l’espace.

Éclat de rire, ventre libéré,
Cœur battant et tête à l’envers,
Pétri jusqu’à la brisure,
D’un revers de la main,
Il signe sa sculpture.