J’ai fait ces remarques car je me souviens de mes premières courses d’alpi : le plus souvent c’était des trucs skiables, mais hors saison de ski, pour bien en baver sur des kilomètres de vallon tout plat, caillouteux et sous le cagnard, pour le lendemain marcher sur un glacier quasi tout plat avec une légère bosse sur la fin, puis refaire tout dans l’autre sens, toujours sous le cagnard.
Et désolé, ça ne m’a pas fait briller les yeux. Je savais juste que même si c’était bien chiant, j’apprenais quand même des choses (entre autre que c’était chiant dans ces conditions), et que c’était un investissement pour plus tard (yavait toujours moyen de bourriner à un moment pour se faire la caisse).
Quand j’ai découvert le ski de rando, j’ai maudit ceux qui m’avaient initié sur ces itinéraires à ski sans m’expliquer que ce n’était pas la saison pour vraiment se faire plaisir sur ces itinéraires.
Sans ces explications, on croit que c’est normal d’en chier en alpi. Alors que non, ce n’est pas normal, il suffit d’y aller à ski et c’est cool, pas de caillasse qui nécessite de regarder où on met les pieds, on peut passer où on veut, et la descente n’est pas fatigante.
En juin cette année, il n’y aura pas trop de caillasse, mais on croisera des skieurs.
Ca me rappelle une ascension de la combe S du Miravidi, dans le brouillard, le 17 juillet 2001. J’étais à ski (200m de portage au début), et je rattrape un groupe de piétons qui en chiaient à tracer dans de la neige croutée en enfonçant de 40cm. La croute ne cassait pas à ski, j’ai fait des envieux…