Tiens, une histoire lue dans le livre de vaucher sur les calanques :
Pellice fait l’ascension des écrins en 1901.
Pressé de rentrer à Marseille, il quitte ses amis au col des écrins, gagne la berarde et rate la diligence… Qu’a cela ne tienne, il descent à pied jusqu’à bourg d’Oisans.
Histoire des hommes et des femmes en montagne
Dans « de 0 à 8000 » Diemberger raconte son enfance, sa découverte d’abord des minéraux puis de l’alpinisme, grâce à son premier vélo, ses premières courses toujours précédées d’une longue approche en vélo (y compris Cervin depuis Vienne je crois…et plus encore jusqu’aux Alpes françaises…)
Certes c’est Diemberger mais tel qu’il le raconte c’était pas non plus un truc absolument exceptionnel pour l’époque.
Les frères Schmid à vélo depuis Munich
Géographiquement tu te limites ? Parce qu’au niveau mondial ya de quoi dire aussi…
Géographiquement tu te limites ? Parce qu’au niveau mondial ya de quoi dire aussi…
Merci pour les pistes diverses et je répond à ta question @pasinvite car elle précisera un peu mieux ce que je cherche.
Je n’ai pas de limite géographique puisque ce qui m’intéresse c’est une comparaison des capacités humaines d’aujourd’hui avec celles de nos prédécesseurs d’avant « l’assistance » (chauffage, automobile, ou exosquelette pour grossir le trait). Il y a eu une tel étude faite sur les capacités intellectuelles car la comparaison était assez facile au final, les chercheurs ont étudié les résultats aux tests d’entrée de l’armée depuis 1 siècle.
Pour ce qui est du « physique » (force, endurance, résistance à divers facteurs environnementaux) on n’a pas grand chose et c’est cette étude là qui m’intéresse. Donc l’exploit je m’en fout, mais un témoignage sur les travaux des champs du pékin moyen au 19° siècle oui, les marches longue distance pour aller vendre du bazar du colporteur de base aussi. Si en plus j’arrive à trouver des données associées comme la ration alimentaire journalière ou la charge transporté c’est un plus.
Vous avez aussi peut-être lu cette « étude » (moins béton) en Angleterre sur le rayon d’action des enfants des quatre dernières générations (entre ce que faisait l’arrière grand-père, environ 10 km à pied pour aller pêcher, et le dernier enfant de la famille, environ 20 mètre pour jouer sur le trottoir devant sa maison). Là l’explication n’est pas que sur la capacité physique mais majoritairement sur l’évolution sociétale, mais c’est cette direction que je veux explorer.
Très intéressant, ton sujet. J’espère que tu nous tiendras au courant !
Dans le même sens interroge n’importe quel prof d’EPS qui a de l’expérience, tu verras l’effondrement des capacités en endurance tout au long des 40 dernières années (je crois que les barêmes ont changé à cause de ça. Exemple tout bête: j’allais au lycée et en revenais à pied il était à 3,2 km de la maison, c’était banal. Combien d’ados le font maintenant ?
Pour le port de charges lourdes et les distances à pied: mon grand-père était berger en Ardèche, il trimballait des meules de foin sur le dos, et pouvait porter un évier en pierre de Cassis… et tu as peut-être vu ce reportage bidon sur les troupes de César. On a pris des gens de maintenant, on les a chargés comme à l’époque et on les a fait marcher. la conclusion a été que césar mentait en donnant les distances parcourues… En oubliant que le mode de vie d’un légionnaire était quelque peu différent d’un employé de bureau de nos jours
Et quelle était l’espérance de vie, à l’époque ?
Bien sûr qu’avant la vie était plus « physique ». Pas de voitures, pas de machines etc. donc il fallait de la force et de la résistance. Mais c’était usant.
Ça paraît étrange quand on sait la richesse des champs de recherche en sociologie ,ethnologie… tu as contacté des universitaires ?
J’ai lu un livre qui évoque entre autres ces thématiques dans le monde amérindien.
https://www.fnac.com/a9870445/Samuel-Hearne-Le-pieton-du-grand-nord
En gros, les indiens avaient l’habitude de marcher non stop , avec leurs bagages (et leurs femmes en bêtes de somme)
Tu peux lire des choses intéressantes sur Vélocio, même s’il n’a pas écrit d’ouvrage, mais que des articles ici ou là. Il donnait ses temps tout ça : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34445992m/date.r=le%20cycliste
Sa première revue s’appelait le cycliste forézien : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344459918/date&rk=85837;2, il n’y a pas grand chose de disponible sur Gallica.
Le gars te plaira beaucoup, il est proche de toi philosophiquement.
Sinon, je te conseille aussi ce livre : Cyclo’livres - Prendre la route, une histoire du voyage à vélo - Cyclotourisme Mag : Cyclotourisme Mag Tu as les parcours, etc …