Mars 21 fin de l’hiver est
Himalayisme hivernal 2018: Nanga Parbat, K2, Sagarmatha sans O2
Merci oui j’ai du apprendre çà vers 3-4 ans…
Sinon :
http://www.meteofrance.fr/actualites/4896487-pourquoi-les-saisons-meteorologiques-different-elles-des-saisons-astronomiques
oui, leur permis finit le 28/02 (au népal, les permis sont en saisons météo, soit decembre à février pour le permis hiver avec un discount de 75%. Au pak je sais pas)
Il y va tout seul…
Oui effectivement… va falloir serrer les fesses !
"En une seule journée, plus de choses se sont passées sur les expéditions hivernales au K2 et à l’Everest que dans les 10 jours précédents ! En cause : Txikon et Urubko ! Côté Everest, Alex Txikon était en pleine tentative au sommet. Côté K2, le vilain petit canard Denis Urubko est déterminé à aller au sommet au plus vite, seul !
Txikon : Demi-tour à l’Everest (Népal)
Partis mercredi matin, Alex Txikon et son équipe avaient tranquillement progressé. En trois jours, ils étaient rendus au Camp 3, à quelques 7.100 mètres. Il ne leur restait que deux étapes : le dernier camp aux alentours de 8.000 mètres sur le Col Sud de l’Everest et la dernière phase jusqu’au sommet à 8.848 mètres. Hélas les choses ne se sont pas passées comme prévues. En tentant de partir vers le Camp 4 ce matin, les vents étaient trop violents. Près de 70 km/h à 7.000 mètres, bien plus à 8.000 mètres. C’était de la folie de continuer, ils couraient droit à la catastrophe. Alors ils ont pris la décision de faire demi-tour. En quelques heures, ils étaient de retour au camp de base.
Le permis d’ascension dont dispose Txikon arrive à échéance à la fin du mois. IL ne reste donc plus que 4 jours pour tenter le sommet. Une fenêtre de météo correcte semble se dessiner pour la partie la plus haute aux alentours du 27 février. Mais les conditions évoluent très vite. On ne sait pas ce que va décider Txikon.
Urubko : Solo au K2 (Pakistan)
Pendant que l’équipe du camp de base finissait son petit déjeuner, Denis Urubko est parti dans la voie. « Seul, sans avoir prévenu le management de l’expédition ». Plusieurs fois depuis le début de l’aventure polonaise au K2, le grimpeur avait partagé ses états d’âme. Souvent, il n’était pas complètement d’accord avec les choix stratégique de Krzysztof Wielicki, le chef d’expédition. Il concluait pourtant en affirmant qu’il était un soldat discipliné… Il n’y donc que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. En quelques heures, il avait dépassé le Camp 1 et filait vers le Camp 2.
Si Urubko est peut-être bien le grimpeur le mieux acclimaté et le plus expérimenté du groupe, il risque malgré tout de faire face à une météo compliquée. Le responsable de l’himalayisme polonais, Janusz Mayer, a affirmé dans plusieurs interviews à des médias polonais que quoi qu’il arrive, le devoir de ses hommes était désormais d’assurer la sécurité d’Urubko. Que cette escapade se termine le mieux possible.
Pour Denis Urubko, l’hiver se termine réellement le 28 février. Dans ces conditions, pas question de patienter une journée de plus au camp de base. Il lui fallait tenter, une dernière fois. Essayer d’aller au sommet avant la fin du mois !
Demain dimanche, les conditions météorologiques sur le K2 devraient être relativement correctes mais elles devraient se dégrader dès lundi. La fenêtre est courte pour arriver au sommet d’une voie longue et périlleuse. Qui n’a été reconnue cette année que jusqu’à 7.400m. Le sommet du K2 est situé à 8.611 mètres. Il lui resterait donc 1.200 mètres à découvrir. Seul."
Je me permets de fournir la source de ton article (je l’avais justement lu hier): Txikon et Urubko : un samedi d’hiver en Himalaya - Altitude News
Couillu Urubko en tout cas, en espérant qu’il n’aille pas au casse pipe.
Il était allé jusqu’au C3. De là, une pente de neige simple (mais avalancheuse) pour C4, puis un couloir raide sous le sérac, la traversée à 80° (rien d’extraordinaire pour quelqu’un du calibre d’Urubko) et enfin les pentes finales en neige pas bien raide, 400m de dénivelé. Le problème principal en été, ce sont ces pentes terminales dans lesquelles il faut parfois faire la trace jusqu’à la taille pendant 8 heures ou plus. Urubko doit faire le pari qu’avec le vent fort de l’hiver, ces pentes (comme celles entre C3 et C4) seront en neige dure et ont une chance de passer relativement simplement. S’il est acclimaté et que la météo lui laisse un créneau, il a une chance.
La grande inconnue, bien sûr, reste le vent. Même Urubko ne peut pas survivre bien longtemps à des vents de plus de 50km/h par des températures pareilles.
C’est terrifiant… je comprend l’effort énorme consenti, le temps investi, l’obsession de faire aboutir ce projet… mais courir autant de danger pour ne pas dépasser un chiffre arbitraire sur le calendrier définissant une hivernale, ça me fait de la peine :(. J’espère avant tout qu’il redescendra en vie.
Apparemment Urubko a fait demi-tour et est redescendu au C2 et serait en route vers le CB.
Une cordée se dirige vers le C3 et une autre est au C2. Ils envisagent toujours le sommet, peut-être demain.
Enfin si j’ai bien compris: article sur Desnivel.com
D’après ce que j’ai lu, c’est juste une acclimatation pour les autres, pas une tentative de sommet, la météo s’annonce toujours impossible (probablement pour ça qu’Urubko redescend).
Oui c’est ce que j’ai compris aussi, ils se positionnent au cas où, mais n’ont pas abandonné l’idée du sommet.
Et Txikon abandonne l’Everest, il n’a pas demandé d’extension de son permis qui expire demain. La première hivernale sans O2 reste donc à faire.
et avec une ascension commencée après le 21/12 (because Ang Rita a réussi le sommet sans O2 le 22/12/1987)
Urubko plie bagage aussi. Il quitte l’expé du K2, qui tentera encore le sommet dans les jours qui viennent.
Un résumé en anglais
En gros, Denis ne regrette rien (on s’en doutait), Adam voudrait 2 fenêtres météo avant le 21/03 (dur dur), et Denis est monté jusqu’à 7600m.
Bon ben expé terminée d’après les infos du jour. Trop de dégâts sur les camps d’altitude, et risque d’avalanche trop élevé.
Par rapport aux precedentes expeditions sont ils aller plus haut ?
Urubko est allé jusqu’à l’épaule (Camp IV), 50m en dessous du record précédent. Donc grosso modo même performance que dans le passé, il manque toujours la dernière très grosse journée entre C4 et le sommet.