Posté en tant qu’invité par Bubu:
strider a écrit:
Oulala…
Bon, je corrige toutes les erreurs avant que ça ne soit trop lu 
-la pression athmosphérique baisse en altitude (du fait qu’il a
tout simplement moins d’épaisseur d’athmosphère au-dessus de
toi que cette épaisseur est moins lourde qu’en bas) cette
baisse de pression entraine une moindre concentration de l’air,
c’est à dire que les molécules de l’air se dilattent avec
l’altitude.
Ce ne sont pas les molécules qui se dilattent, mais bon ça se dilate.
Ca se dilatte si ça change d’altitude.
-l’air se refroidit en altitude du fait de sa moindre capacité
d’absorption de la chaleur justement à cause de la dilatation
des molécules d’air.
Ah non.
La chaleur qui est absorbée est celle qui existe sous forme de rayonnement, proventant du soleil, du sol, ou de l’air lui même.
Or l’absorbtion des rayonnement par un gaz dépend uniquement de sa composition. Pour chauffer 1kg d’air de 10°c, il faut la même quantité de rayonnements à 10 bar qu’à 0,1 bar. Par exemple, en mettant une lampe de 100W éclairant 1m3 d’air, il faudra le même temps pour le chauffer de 10°C, qu’il soit à 10 bar ou 0,1 bar (les molécules sont plus espacées, donc les rayonnement les loupent plus souvent, mais il y a moins de molécules à chauffer).
J’avais expliqué une fois pourquoi il fait plus froid en altitude.
or c’est une loi physique : une masse d’air froide ne peut pas
contenir autant d’humidité qu’une masse d’air comparativement
plus chaude : l’air froid sature plus vite (humidité relative =
100%) que l’air chaud à humidité absolue égale.
OK
On a une mer de nuage à la rencontre entre une masse humide
plus « douce » de vallée et une masse d’air plus froide en
altitude qui ne peut supporter le même taux d’humidité. Le
plafond se fait exactement au point de rencontre des deux
masses d’air…
C’est le contraire : on a une masse d’air froide en vallée, et chaude en altitude.
A quantité d’eau égale (en proportion massique), l’air froid est plus proche de la saturation que l’air chaud. Si l’air est assez froid ou si la quantité d’eau est assez grande, l’air froid est saturé en vapeaur d’eau et il se forme un nuage.
Ce nuage réduit l’ensoleillement de l’air froid (et surtout du sol), ce qui fait que l’air froid se refroidit la nuit (longue en hiver) mais ne se réchauffe pas assez le jour : il se refroidit d eplus en plus jusqu’à un équilibre.
Par ailleurs, l’air chaud au dessus subit la même chose, mais il est bien plus réchauffé le jour, d’autant plus que les versants S des montagnes qui dépassent de la mer permettent de transformer le rayonnement du soleil en infrarouge long sensibles à l’effet de serre : ces versants S continuent à chauffer l’air chaud durant la nuit (plutôt le début de la nuit).
Le contraste entre les 2 masse d’air s’autoentretient et s’amplifie donc. On peut arriver à des situations où juste au dessus de la surface de la mer de nuage, on passe de 5°C à -10°C en 100m de dénivellé ! Quand on traverse cette couche en vélo au petit matin, ça fait drole : on supportait de n’être qu’en polaire au dessus, en dessous c’est gore-tex et masque néoprène oblgatoire 
en été on retrouve ce phénomène de mer de nuage mais il se
dissipe souvent en journée parce que les hauteurs se
réchauffent et de ce fait peuvent contenir plus d’humidité.
Il se dissipae car le soleil monte plus haut et arrive à chauffer suffisemment le sol à travers le nuage pour enclancher des thermiques qui brassent l’air et trouent la mer de nuage. Les thermiques emportent de l’air humides en altitude en formant des cumulus.
Si la mer de nuage est trop épaisse pour que le sol soit suffisemment chauffer, le ciel reste couvert. Des thermiques se déclenchent sur les pentes des sommets qui émergent et peuvent aussi détruire la mer de nuage localement, mais en formant des cumulus sur les sommets, il ne fait pas très beau pour autant.
Si la mer de nuage est au dessus des sommets, le ciel reste couvert.
A noter que ce n’est pas seulement l’air froid qui peut
contenir moins d’humidité mais aussi l’air d’altitude : la
dilatation des molécules d’air du fait de la moindre pression
athmosphérique fait que cet air ne peut pas contenir
l’humidité, pas plus qu’il ne peut enmagasiner de chaleur, pas
plus que l’oxygène ne peut rester à concentration égale à 0m
d’altitude.
Ah non.
La proportion de vapeur d’eau que peut contenir 1kg d’air ne dépend pas de la pression, mais que de la température (ça doit bien dépendre de la pression, mais de façon beaucoup plus faible que la température dans le domaine de pression envisagée, entre 0,5 et 1 bar).
Pareil, la composition de l’atmosphère est la même quel que soit l’altitude. Si la proportion est différente, c’est que des polluants émis au niveau du sol n’ont pas encore atteint la haute atmosphère. Mais une fois que c’est homogène, ça ne se sépare pas par déantation !