Haute Route course ou balade

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Suite à la tentative ratée de faire la haute route en une ou deux étapes j’aimerai connaître l’avis des internautes de camptocamp sur cette démarche en sachant que moi je pense que la haute Route doit rester seulement une balade alpine à ski ou à pied mais en plusieurs jours fin d’en apprécier paysages d’abord Francais puis Suisse.

Posté en tant qu’invité par frank:

tout en sachant qu’il y aura autant d’avis que de personne…je me demande si c’est vraiment utile et intéressant ce genre de poste ou si c’est juste pour semer la zizanie sur c2c…

Posté en tant qu’invité par X@v.:

j’espère juste qu’il n’y aura aucune réponses à ce post !
c’est affligeant d’avoir une telle bassesse d’esprit !

X@v.

Posté en tant qu’invité par Interessee:

Moi ce que j’aimerais surtout savoir c’est comment s’est déroulé cette tentative et pourquoi cela a « raté »… je suis peut être aveugle, mais je n’ai rien vu sur le forum à ce sujet. Merci de m’indiquer le lien s’il y en a un.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Paul G:

C’est une drôle de question, je trouve.
Si certains ont envie de le faire en 1 jour ou 2, en quoi cela est-il gênant ?

Posté en tant qu’invité par X@v.:

apparement il n’y pas encore eu de compte rendu ou alors je ne l’ai pas vu non plus !!!

X@v.

Posté en tant qu’invité par François:

Il y a eu un petit résumé sur le post initial « tous sur chamonix-zermatt »
Désolé, je ne sais pas mettre un lien!

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Bien sûr je leurs souhaite de réussir la prochaine fois, il le mérite et pourtant je suis contre le concept. pleins de bonnes choses sportives durant cette année et la Suisse est une terre d’accueil pour tous les alpinistes et randonneurs.

Posté en tant qu’invité par Lutin:

Faire la Haute Route en cinq jour a un air de balade (éthimologiquement « promenade sans but précis, flânerie »)
Faire la Haute Route en 24h c’est mettre en musique une ballade (éthimologiquement une danse, une chorégraphie).
Peu importe l’air que l’on veut produire, l’important est qu’il sonne juste avec sa personnalité.

Posté en tant qu’invité par Lutin:

« Etymologie » d’ailleurs, désolé, ça m’apprendra à jouer avec les maux. :frowning:

Posté en tant qu’invité par Christian BEYLER:

L’affrontement quasi homérique entre les skieurs randonneurs contemplatifs que j’appellerai affectueusement les « traines-lattes » pour être un de leurs représentants et les extra-terrestres souvent surnommés tout aussi affectueusement « collants pipette » vient d’accoucher de son énième post sur ce forum.

Premier constat : Les sujets sont presque toujours lancés par un traine-lattes.
Second constat ; Les collants-pipette se sentent régulièrement agressés, puisqu’ils réagissent toujours en nombre, souvent indignés, parfois offusqués, et exceptionnellement agressifs et triviaux dans leurs propos.

Le sujet peut, bien entendu, prêter à sourire, tant il y a des choses bien plus importantes dans nos vies, mais force est de constater que l’arrivée assez récente de cette nouvelle catégorie de randonneurs qui mettent 3 à 4 fois moins de temps que les autres à gravir les montagnes et à les dévaler nous interpelle.

Bien plus que la jalousie de ne pas pouvoir rivaliser avec eux, je pense que nous autres traines-lattes, qui souvent, sommes sur le circuit depuis plusieurs décennies, nous avons grand mal avec ce qui peut s’apparenter à une perte de repères.

En effet, l’âge d’or de la montagne, que nous avons connus pour certains d’entre nous, est bel et bien derrière nous, et le réchauffement, la disparition progressive des glaciers, le chamboulement des saisons, le faible enneigement nous laisse un peu déboussolés. Paradoxalement, les générations montantes ont totalement chamboulé les règles de la pratique montagnarde, en squizzant allègrement les passages en refuge et en enfilant sans coup férir plusieurs milliers de mêtres de dénivelé dans la même journée.

La controverse, à mon avis, semble provenir de ce profond décalage entre 2 clans qui pratiquent le même sport mais pas à la même vitesse, ni avec la même finalité. Tout en se croisant régulièrement sur un terrain de jeu suffisamment vaste pour que tout le monde puisse s’y exprimer sans déranger l’autre, les traine-lattes et les collants-pipette n’ont certainement pas fini d’en découdre par claviers interposés.

Posté en tant qu’invité par X@v.:

La controverse, à mon avis, semble provenir de ce profond
décalage entre 2 clans qui pratiquent le même sport mais pas à
la même vitesse, ni avec la même finalité.

pas la même finalité ?? étonnant
quelle est donc la finalité des uns et des autres ?

si il m’est possible d’enchainer 2 sommets alors que mon voisin , dans le même temps, n’en fait qu’un c’est juste que ma condition est meilleure que mon voisin.
la finalité est quand même d’être en montagne et d’arriver au sommet et par conséquent de prendre un réel plaisir.

X@v.

Posté en tant qu’invité par Septik:

Lutin, tu es un perfectionniste et un poète.

Posté en tant qu’invité par Christian BEYLER:

Sorry X@v,

Je me suis peut être mal exprimé !

Le traîne-lattes, à mon sens, n’a qu’un seul but purement comptable : atteindre le sommet qu’il s’est promis d’atteindre ! Le fait de passer 3 à 7 heures (selon la dénivelée) dans l’ascension de celui-ci n’a en soit, rien de honteux, ni de glorieux d’ailleurs, dans la mesure où, depuis l’avenement des peaux de phoque dans les années 30, la norme de progression moyenne 300 - 450 m/heure n’a pas évolué.

Je suis mal placé pour prétendre que les « collants-pipette » ne savent pas regarder, contempler, apprécier un lever de soleil, le déboulé furtif d’un chamois, l’envol d’un gypaête, la vue d’une combe majestueuse, ou un peu plus loin une pente raide immaculée.

Plutôt qu’une guerre de tranchée, un chouette recueil de sensations, de ressentis, de vibrations vraies pourrait enrichir ce propos !

Je fais donc le voeu très pieu de voir ce débat s’envoler vers des altitudes jamais atteintes à ski ! Dans chaque camp, nous en avons les moyens, si nous laissons parler notre coeur !

PS : je précise que je ne revendique pas la casquette de « curé » de ce site !

Posté en tant qu’invité par X@v.:

il n’y a pas de mal Christian BEYLER.
je comprends mieux ton point de vue.
ceci dit il est clair qu’en compétition on ne regarde pas aux alentours, mais droit dans l’pentu.
mais à l’entrainement nous redevenons des traîne lattes qui avons le feu aux fesses , certe , mais qui contemplons néanmoins la montagne et son environnement.

X@v.

Posté en tant qu’invité par php38:

Excellent! J’adhère complètement et j’aime cette alacrité, surtout quand elle fait réagir un collant-pipette.
Signé: un pantalon Carrefour-gourde Quechua qui pratique du collant-pipette

Posté en tant qu’invité par X@v.:

php38 a écrit:

Excellent! J’adhère complètement et j’aime cette alacrité,
surtout quand elle fait réagir un collant-pipette.
Signé: un pantalon Carrefour-gourde Quechua qui pratique du
collant-pipette

encore faut il que les réactions soient constructives, cohérentes et intelligentes. ce qui n’est malheureusement pas trés souvent le cas sur les posts traitants ce sujet.

X@v.

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

ballade distingué de balade, ça fait passer tous les éthimologie du monde! faut pas s’excuser!

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

et moi je voudrais savoir, honnêtement et parce que ça me dirait bien d’y aller: ça exige quoi comme niveau la Haute Route, pour quelqu’un qui veut prendre son temps mais avoir celui de faire la sieste au refuge ? J’ai lu quelque part sur le forum, quand des gens organisaient une balade collective, que pour le groupe le plus lent il fallait avoir l’habitude d’enchaîner des 2000m de montée. C’est vrai?
Et niveau budget, quelqu’un a une idée de ce que ça donne? Cinq à six nuitées en refuge suisse, plus le car et tout et tout…
Voilà, je profite de la présence de ce post pour demander mes renseignements, c’est très vilain, je sais.