Handicap et réinsertion

Posté en tant qu’invité par Hervé_74:

Les séquelles d’un accident (route ou autre) ayant entraîné une traumatologie et un handicap définitifs ne sont pas que physiques, elles sont aussi physiologiques. Une fois le handicap stabilisé (médicalement faible progression envisageable), la réinsertion est alors une bataille sur deux fronts, l’acceptation des autres de son handicap, l’acception de soi qui passe par la recherche d’une confiance perdue, celle de ne plus avoir 100% de sa capacité, voire confiance mentale si on est soi même à l’origine de l’accident.

Pensez-vous que la montagne soit un environnement propice pour remonter la pente, retrouver la confiance et se réinsérer suite à un handicap ?

Pensez-vous que nous sommes prêts en France, en Suisse, en termes de structures, d’équipements, de prothèses, d’accompagnement, de pédagogies pour accueillir les accidentés de la vie ? si oui à quelles structures pensez-vous, sinon que faudrait-il mettre en œuvre ?

Posté en tant qu’invité par la-pie:

tout depend de l’handicap mais deja il faudrait que les choses simples de la vie pour un handicap lourd (jpense surtout moteur) soient accessibles facilement la societe est egoïste pense qu’aux valides il est si facile de se retrouver handicapé moteur en un claquement de doigts il est vrai qu’on y pense pas.

maintenant pour le mental se remettre d’un traumatisme pareil est bien n’etends jamais passée par la jne sais quoi dire juste qu’il faut bcp de courage, du tps et surtout avoir une chance d’etre bien entouré.

jn’ai aucune solution pour mettre en oeuvre des structures mais une chose est sur après avoir regardée les jeux paralympic le sports, la montagne etc… sont des tres bon moyen de se reconstruire et quelle belle leçon ils nous ont montrés bravo à tous.
en esperant qu’il y aura des personnes plus imaginatif et creatif que moi pour trouver des solutions
tchuss

Posté en tant qu’invité par nico:

Je crois que c’est une question de personnes. Il y a des associations qui aident des personnes handicapées en leur proposant une pratique sportive, y compris l’alpinisme. Des non voyants ont déjà été au Mont-Blanc me semble-t-il. Même par la randonnée il y a déjà beaucoup à faire (cf l’association « A chacun son Everest » qui emmène chaque année des enfants en montagne). Cela demande beaucoup de bénévoles, c’est vrai. Mais pour m’occuper de personnes handicapées (dans un tout autre contexte), c’est formidable de leur donner du temps, et ils le rendent super bien par quelques sourire, des moments de bonheurs qui leur font oublier quelques instants leur handicap. Le problème est la communication : je suis certain qu’ici, un certain nombre serait content de donner un week-end par exemple, ou quelques heures de temps en temps, mais le grand public qui ne s’investit pas particulièrement dans le domaine associatif n’est que très rarement au courant de manifestations…

Que la montagne rende heureux tout le monde, chacun y a sa place…

Nico

Posté en tant qu’invité par amélie:

Les comités handisports et les associations spécialisées font un boulot formidable et permettent à un beaucoup de personnes handicapées (physiques, sensorielles ou mentales et quelques soit l’origine du handicap) de pratiquer des activités sportives. Malheureusement, dans ces associations les handi pratiquent entre eux. C’est une façon de faire, mais il faut aussi et surtout faciliter l’accès des clubs ordinaires aux personnes handicapées. Je vois 2 moyens pour cela: d’abord du côté des personnes handicapées, ne pas hésiter à aller vers les clubs, proposer des solutions et contacter les assoc spécialisées pour avoir leurs conseils techniques; ensuite du coté des clubs et organisateurs de manifestations sportives commencer par inviter les assoc lors des manifestations ( competitions, rencontres…) pour découvrir et faire découvrir les activités adaptées.
Les clubs handisports ont leur propre matériel et peuvent assurer l’encadrement de leurs membres quand cela est nécessaire.

Posté en tant qu’invité par montagne x tous:

Il y a pas mal de choses et de projets en ce sense. dans le site www.procap.ch tu pourras t’en faire une idée…

Strictement lié à la montagne:

bonne lecture!

PS+: avec le club alpin (www.sac-cas.ch) il y a aussi des cours pour conduire en montagne aveugles et mal-voyants ad exemple…

donc, prêt on l’est, les structures sont bonnes (est sont de plus en plus améliorées avec les nouvelles normatives à faveur des porteurs d’handicap), il faut des volontaires!!

Posté en tant qu’invité par Hervé_74:

L’intérêt général pour les hanicapés semble à la hauteur fe l’intérêt des membres pour ce type de discussion, un peu déçu qu’en comparaison une crotte fasse plus de 60 échanges mais j’en aurais mis ma main à couper (sic).
Merci aux 4 personnes qui ont témoigné, les liens Internet proposés sont très intéressants.
Je laisserai désormais le sérieux au garage avec les skis.

L’Hervé, toujours plein d’illusions.

Posté en tant qu’invité par Flo:

Tu as entièrement raison, un tel sujet devrait logiquement intéresser plus de monde qu’ une empreinte fécale.
Pour répondre à ta première question : Certainement que la montagne est un endroit propice pour se réinsérer après un accident, à condition bien sûr d’ y avoir accès.
Par contre, je pense qu’ en France, il reste beaucoup de choses à faire pour permettre aux handicapés de pratiquer certaines activités.
Des efforts ont été faits, notamment avec les associations qui proposent d’ emmener des personnes non mobiles, en geolette.
D’ autres organisent ponctuellement une journée d’ accueil, avec prises en charge de personnes handicapés.
Mais, ça reste très ponctuel et il y a certainement encore beaucoup à faire.
Je n’ avais pas répondu parce que je connais mal le sujet, mais si toi, tu es plus au courant, ça m’ interesserait de savoir ce que tu en dis.

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

Bon, je pense que je vais me faire insulter mais tant pis, je vous fais part de mon expérience.

Je m’étais renseigner pour savoir comment on pouvait donner un coup de main pour amener des handicapés en montagn et notamment en joelette. Et puis si on pouvait imaginer un truc semblable pour y aller en hiver.
Et bien la joelette, ils sont bien sur preneur mais il faut y aller très régulièrement, payer cotisation et assurances… visiblement ils avaient les moyens d’être éxigeant et comme je voulais garder un peu de temps pour pratiquer de mon coté, voir ma famille et que le principe de payer pour donner un couop de main m’a assez surpris, j’ai laissé tomber.

Un peu comme la semaine dernière, j’ai fais un peu de rangement et avait des fringues en trop. Les pourrries, je les aient jettées et porté le reste au secours catholique : elles n’étaient pas assez à la mode !!! moralité poubelle.
Même chose enaménageant : les proprios laissaient une table mais emaus n’a pas voulu venir la chercher, ça fesait pas assez.

Peut être que je ne suis pas assez généreux, qui sais, mais se faire rejeter quand on tend la main parceque c’est pas assez, ça fait bizard. Peut-être que finalement il y a trop de gens prêts à aider et que les assoc peuvent se permettre de faire le tri ?

Posté en tant qu’invité par bouclettes:

pour la montagne, il y a sans doute pas mal de personnes prête à donner 2 ou 3 jours par an mais c’est peut-être trop compliqué à gérer.

Posté en tant qu’invité par la-pie:

ben oui hervé le pipi caca ça demande moins de reflexion vu qu’ils le font ts les jours c bien malheureux
ah juste un peu ok avec bouclettes meme si c un autre sujet et la je parle de don, vu que j’ai eu les meme refus

Posté en tant qu’invité par Hervé_74:

S’lut Flo.
Je n’ai pas de connaissances spécifiques du sujet, juste un centre d’intérêt, j’aime entre deux plaisanteries ou deux contrepèteries réfléchir à des sujets comme ça.
Je crois, pour l’avoir vécu, dans le bienfait de la montagne ou de l’escalade pour se relever de traumatismes ou de dépressions; il faut pouvoir s’appuyer sur une structure d’accompagnement si son entourage n’en a pas l’aptitude.
Ce sujet de société m’intéresse aussi sur le plan industriel comme la conception de matériaux adaptés (prothèses (secteur médical) ou appareils pour skier); mon avis est qu’il faut faire en sorte pour des raisons économiques, que ceux qui en ont la nécessité d’un appareillage dédié pour skier, qu’ils puissent être à même de l’entretenir, voire de le faire évoluer, c’est à dire ne pas être - dans la mesure du possible - dépendant de la structure de départ. Cela nécessite encore une fois une structure d’étude, de conception et d’accueil de l’handicapé et de son entourage pour le former.
Sur le territoire français ma connaissance en terme de structure se limite à Antenne Handicap à la Plagne, ils font des choses intéressantes et si vous en avez la curiosité je vous invite à surfer les liens suivants :.

http://www.antennehandicap.fr.st/ http://www.europeonwheels.net/Antenne_Handicap_Fra.htm

Hervé

Posté en tant qu’invité par Jacques:

Les avis sont intéressants et arrivent tout doucement.
Personnellement j’ai participé à une journée handicaf qui m’a laissé un souvenir impérissable; la joélette est un excellent lien entre les pilotes et le passager. Ayant passé toute ma carrière dans le secteur de l’adaptation et de l’intégration scolaire,
il est vrai que dans notre pays le regard et le comportement ne changent pas assez vite; et j’ai été attristé par la façon dont certains directeurs de chaînes télé justifiaient leur piètre diffusion des paralympiques. Bref je reste convaincu que si chacun de son côté trouve une occasion de donner de soi de temps en temps l’osmose se fera assez naturellement.
Il faut être très conscient qu’on peut basculer en une fraction de seconde d’un état de valide à un autre où on serait fortement diminué. Le sort ne choisit pas ses victimes.
Pour avoir des idées, un autre lien :

http://www.apf.asso.fr

Posté en tant qu’invité par ours pas blanche:

Pour ce qui est de l’intéret de la montagne, je dirais que cela dépend des personnes et de leur état d’esprit. Mais je pense que cela peut faire un challenge et aider à se remettre debout. (mais la question que je me pose est : et ensuite ? Que se passe-t’il une fois qu’on a gravi son sommet…)
J’ai vu que la station de ski des Karellis est ouverte à l’accueil des handicapés. J’ai également vu sur ce domaine skiable une personne dont les jambes n’étaient pas mobiles faire du ski. Pas eu le temps de discuter avec elle car elle est passée sans s’arrêter. Dommage car c’est le genre d’info à diffuser.
Tu vois que les sujets sérieux font aussi réagir ;-)))

Posté en tant qu’invité par Jean-Mo:

Salut,

je te donne simplement un tuyau concernant les réponses pertinentes que tu attends sur ce sujet pointu:
deux frengines (ou amies, je ne sais plus…) ont mis en place un centre d’aide aux personnes handicapées (notamment pour les loisirs) en rénovant et aménageant une ancienne ferme dans les Vosges.
Ca se situe dans la vallée de Sainte Marie aux Mines dans le haut-rhin (68-France). Il y a eu un article à ce sujet dans les Dernières Nouvelles d’Alsace l’an passé.
Je pense que tu pourras trouver des infos à ce sujet sur le site de l’office de tourisme.

Posté en tant qu’invité par Lutin:

En lisant sur le site skitour la sortie suivante, et en visionnant les photos liées telles que celle-ci
, j’ai eu chaud au coeur, j’ai souhaité vous faire partager une certaine émotion.

Hervé, Lutin du 74.

Posté en tant qu’invité par david Z:

un peu d’imagination, des gens dispos pour filer un coup de main et un peu de motiv pour relancer le tout ! allez zou !
Cette sortie était la seconde apres celle au col du sabot http://www.skitour.fr/sorties/col-du-sabot,6132.html#sortie

tous les cuissots sont les bienvenus !

Posté en tant qu’invité par steph:

Bravo à tous
Bravo à Nat

Posté en tant qu’invité par marmotte:

C’est vrai que ça fait chaud au coeur de voir autant de monde pour qu’une personne puisse aller skier en montagne.
Mais en même temps, je me demande pourquoi cette personne n’a pas pu monter par ses propres moyens. Réponse : il n’existe pas de matériel adapté !

De même, en arrivant à Grenoble il y a quelques années, j’ai été frappée par le nombre d’handicapés. Pourquoi à Grenoble et pas dans les autres villes où j’ai habité ? Parce qu’à Grenoble, des infrastructures existent, même si ce n’est pas encore parfait : tram et bus adaptés par exemple.
C’est donc plus facile pour un handicapé d’être autonome dans cette ville. Quand j’étais ado, j’avais une amie handicapée, c’était vraiment une galère chaque fois qu’on devait aller en ville : le moindre trottoir, la moindre marche, et hop, elle dépendait des autres avec son fauteuil. Ca n’incite pas à vouloir sortir de chez soi… sans parler du regard des gens…

Bref, il y a je ne sais plus combien de MILLIONS de personnes handicapées en France (en comptant aussi parmi les personnes âgées). Il est temps que la société s’adapte à elles, qu’on leur fasse une vraie place dans le monde du travail.
Si tous les jeunes handicapés avaient un vrai boulot rémunéré normalement, peut-être qu’ils deviendraient une cible marketing pour le sport… et qu’on verrait se développer des skis de rando spéciaux !

Votez correctement dimanche !!!

marmotte.

Posté en tant qu’invité par steph:

bonjour,
ayant un cousin handicapé, j’ai depuis cet hiver pris des cours au grand bornand pour la conduite d’un siege GMS.
il existe dans cette station un club qui bouge bien et qui se fait ecouter des stations pour facilliter l’accès des remontées par les pesrsonnes handicapées (aménagement, structures, matériels…)
leur site est le suivant
http://handiskiclubloisirs.free.fr/
n’hesitez pas a les contacter.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

marmotte a écrit:

C’est vrai que ça fait chaud au coeur de voir autant de monde
pour qu’une personne puisse aller skier en montagne.
Mais en même temps, je me demande pourquoi cette personne n’a
pas pu monter par ses propres moyens.
Réponse : il n’existe pas de matériel adapté !

Euh, ouais, mais bon monter dans de la pourrie sur du 35° qu’avec les bras, ce n’est pas pareil que de faire des kilomètres en fauteuil sur une piste cyclable…
Déjà sur une route à 10% c’est pas facile, alors sur une pente enneigée à 20°, même avec le meilleur matériel (qui reste à inventer), on n’aura pas un assez bon rendement (ou alors sur route damée).