Posté en tant qu’invité par Hervé_74:
Les séquelles d’un accident (route ou autre) ayant entraîné une traumatologie et un handicap définitifs ne sont pas que physiques, elles sont aussi physiologiques. Une fois le handicap stabilisé (médicalement faible progression envisageable), la réinsertion est alors une bataille sur deux fronts, l’acceptation des autres de son handicap, l’acception de soi qui passe par la recherche d’une confiance perdue, celle de ne plus avoir 100% de sa capacité, voire confiance mentale si on est soi même à l’origine de l’accident.
Pensez-vous que la montagne soit un environnement propice pour remonter la pente, retrouver la confiance et se réinsérer suite à un handicap ?
Pensez-vous que nous sommes prêts en France, en Suisse, en termes de structures, d’équipements, de prothèses, d’accompagnement, de pédagogies pour accueillir les accidentés de la vie ? si oui à quelles structures pensez-vous, sinon que faudrait-il mettre en œuvre ?