Guide de haute ou de moyenne montagne?

[quote=« Miss Galopette, id: 864717, post:20, topic:85880 »]

N’importe quoi, j’espère que c’est un troll… Mais tant mieux si un guide peut faire la Vallée Blanche avec un client en raquettes, pourquoi pas finalement? De tte manière, à ski, il n’y a que la 1e partie qui est intéressante, après il faut pousser. Mais il ne vole pas le pain d’un AM puisque ce dernier n’a pas le droit d’évoluer sur glacier. Faut arrêter d’entretenir ces querelles à la con…[/quote]

rajouter un peu d’humour à son quotidien, ça fait du bien

on risque de s’ennuyer alors …

Peut-être parce que l’estimation du danger d’avalanche est compliquée, et aussi que les clients ont une demande plus forte pour les « mauvais » jours de poudreuse qui vient de tomber, ces jours où on se fait le plus coffrer et où les clients osent moins sortir seuls?

Je ne saurai comparer la dangerosité été/hiver, après…

Posté en tant qu’invité par Steph13:

Faut débat !
Steph13 AMM

Il a très peu de guide qui n’exerce que ce métier. Pour pouvoir le faire il faut cibler une clientèle d’alpiniste de bon sinon de haut niveau qui ne souhaite pas s’occuper de la logistique (matériel, condition météo, hébergement…) et qui soit aisé financièrement. Ces clients demande une course, quand elle est en condition le guide les averti, ils arrivent… Ou le guide sugère tel ascension quand est est en condition.
Généralement ces client sont tout à fait capable de faire la course sans guide, il n’ont pas de coéquipier, pas le temps d’en chercher et ne mettent pas un point d’honneur à être toujours en tête !
Pour avoir de tels clients il faut du temps, beaucoup de temps et être brillant pas seulement en grimpe ! A titre d’exemple, j’en connais qui à 55 ans avaient encore des clients pour la face N de l’Eiger et à 70 ans étaient obligés de refuser des courses, à cet âge il faut se ménager !
Par opposition la grande majorité de guide travaille comme des « chauffeurs de taxi » les courses sont toujours les même : aéroport, hôtel, conférence à tel endroit… !!!

Posté en tant qu’invité par oulala:

[quote=« tbj-catherine, id: 877792, post:25, topic:85880 »]Il a très peu de guide qui n’exerce que ce métier. Pour pouvoir le faire il faut cibler une clientèle d’alpiniste de bon sinon de haut niveau qui ne souhaite pas s’occuper de la logistique (matériel, condition météo, hébergement…) et qui soit aisé financièrement. Ces clients demande une course, quand elle est en condition le guide les averti, ils arrivent… Ou le guide sugère tel ascension quand est est en condition.
Généralement ces client sont tout à fait capable de faire la course sans guide, il n’ont pas de coéquipier, pas le temps d’en chercher et ne mettent pas un point d’honneur à être toujours en tête !
Pour avoir de tels clients il faut du temps, beaucoup de temps et être brillant pas seulement en grimpe ! A titre d’exemple, j’en connais qui à 55 ans avaient encore des clients pour la face N de l’Eiger et à 70 ans étaient obligés de refuser des courses, à cet âge il faut se ménager !
Par opposition la grande majorité de guide travaille comme des « chauffeurs de taxi » les courses sont toujours les même : aéroport, hôtel, conférence à tel endroit… !!![/quote]

il me semble que tu fais des raccourcis très, trop directs sur la clientèle des guides.
Tu oublies notamment tous les clients qui suivent des stages pour accéder à une meilleure connaissance de la montagne.

[quote=« oulala, id: 877806, post:26, topic:85880 »]il me semble que tu fais des raccourcis très, trop directs sur la clientèle des guides.
Tu oublies notamment tous les clients qui suivent des stages pour accéder à une meilleure connaissance de la montagne.[/quote]
Non je ne fais pas de raccourcis j’évoquais les guides qui ne vivaient que du coeur du métier historique. Conduire , accompagner, guider des clients sur des itinéraires connus ou non en haute montagne.

Maintenant, les guide qui encadre les formations, font avant tout de la formation ! Et ces formations se font (hors formation aspi et guide - et encore !) toujours aux mêmes endroits c’est à dire prêt d’une base, prêt d’un centre UCPA par ex. L’action pédagogique change peu, les courses d’applications ne change pas !
Pour revenir au sujet initial, ces guides « formateur » pouvaient vivrent de ce seul métier car il étaient payés par le minitère jeunesse et sports détaché à l’UCPA ou autres. Autrement dit c’est le contribuable qui les payaient…
Aujourd’hui, ces centres de formation engagent des travailleurs indépendants guides pour encadrer les stages et non pas des salariés car il y a la difficulté du comptage des heures que ce soit 35h ou plus, l’obligation des 24h consécutives de repos… Le travailleur indépendant n’a pas ces « soucis ».

Entendu d’une charmante quide de Chamonix à son client quinqua qu’elle emmenait en initiation à la Petite Verte : « bon, on fait beaucoup les mêmes choses, et pas forcément des courses très exaltantes, comme pour tout le monde c’est la mine … mais au moins, la mine, elle est à ciel ouvert !!! »

Quant à l’hiver, il est clair que le gestion du risque avalanche est ce qu’il y a de plus difficile et dangereux en montagne, professionnel ou pas. Je ne connais personne qui puisse affirmer qu’il en sait assez pour y échapper, et les statistiques de l’hiver 2005/2006 et de son hécatombe de pro sont là pour le confirmer.

Posté en tant qu’invité par Guiguy:

[quote=« tbj-catherine, id: 878719, post:27, topic:85880 »]

[quote=« oulala, id: 877806, post:26, topic:85880 »]il me semble que tu fais des raccourcis très, trop directs sur la clientèle des guides.
Tu oublies notamment tous les clients qui suivent des stages pour accéder à une meilleure connaissance de la montagne.[/quote]
Non je ne fais pas de raccourcis j’évoquais les guides qui ne vivaient que du coeur du métier historique. Conduire , accompagner, guider des clients sur des itinéraires connus ou non en haute montagne.

Maintenant, les guide qui encadre les formations, font avant tout de la formation ! Et ces formations se font (hors formation aspi et guide - et encore !) toujours aux mêmes endroits c’est à dire prêt d’une base, prêt d’un centre UCPA par ex. L’action pédagogique change peu, les courses d’applications ne change pas !
Pour revenir au sujet initial, ces guides « formateur » pouvaient vivrent de ce seul métier car il étaient payés par le minitère jeunesse et sports détaché à l’UCPA ou autres. Autrement dit c’est le contribuable qui les payaient…
Aujourd’hui, ces centres de formation engagent des travailleurs indépendants guides pour encadrer les stages et non pas des salariés car il y a la difficulté du comptage des heures que ce soit 35h ou plus, l’obligation des 24h consécutives de repos… Le travailleur indépendant n’a pas ces « soucis ».[/quote]

Excuse-moi Catherine, mais tu dis pas mal de bêtises dans tes messages. Au mieux, c’est caricatural, au pire, c’est n’importe quoi.
J’ai un peu la flemme de relever points par points les erreurs mais j’espère que d’autres s’en chargeront.
Je vis du métier de guide « classique » depuis quelques années et je ne me reconnais pas du tout dans ce que tu décris et je ne reconnais pas mes copains non plus.
De toutes façons, je trouve un peu vain de tirer des conclusions générales et sociologiques sur « les guides », dans la mesure où l’échantillon et faible et constitué de personnalités individuelles fortes et très différentes les unes des autres. Ce qui implique que chaque guide a une manière de vivre ce métier qui lui est propre. Et on peut presque étendre se raisonnement aux clients. Le profil « type » de client n’existe pas à mon sens d’où l’inutilité de mettre tout ça dans des cases prévues à cet effet.

Posté en tant qu’invité par Guiguy:

[quote=« Freenours, id: 878782, post:28, topic:85880 »]Entendu d’une charmante quide de Chamonix à son client quinqua qu’elle emmenait en initiation à la Petite Verte : « bon, on fait beaucoup les mêmes choses, et pas forcément des courses très exaltantes, comme pour tout le monde c’est la mine … mais au moins, la mine, elle est à ciel ouvert !!! »

Quant à l’hiver, il est clair que le gestion du risque avalanche est ce qu’il y a de plus difficile et dangereux en montagne, professionnel ou pas. Je ne connais personne qui puisse affirmer qu’il en sait assez pour y échapper, et les statistiques de l’hiver 2005/2006 et de son hécatombe de pro sont là pour le confirmer.[/quote]

Elle est un peu gonflée ta charmante guide de Chamonix. Elle doit avoir une idée assez vague de ce que c’est le travail à la mine…
Si tu as un minimum de plaisir à être en montagne, la Petite Verte, c’est très loin d’être le bagne ou « la mine ». Et si elle regrette de ne pas faire des courses techniques, elle aurait mieux fait d’éviter de perdre son temps à passer le diplôme, elle en aurait fait bien plus en restant amateur ou -trice.

Posté en tant qu’invité par Guiguy:

[quote=« Ray, id: 878968, post:31, topic:85880 »]

[quote=« Guiguy, id: 878953, post:30, topic:85880 »]Je vis du métier de guide « classique » depuis quelques années et je ne me reconnais pas du tout dans ce que tu décris et je ne reconnais pas mes copains non plus.
De toutes façons, je trouve un peu vain de tirer des conclusions générales et sociologiques sur « les guides », dans la mesure où l’échantillon et faible et constitué de personnalités individuelles fortes et très différentes les unes des autres. Ce qui implique que chaque guide a une manière de vivre ce métier qui lui est propre. Et on peut presque étendre se raisonnement aux clients. Le profil « type » de client n’existe pas à mon sens d’où l’inutilité de mettre tout ça dans des cases prévues à cet effet.[/quote]
ça, c’est ce que tu penses " de l’intérieur"
mais c’est comme ça que les guides sont vus " de l’extérieur".
Et ça a une valeur statistique certaine.
Quand, en tant qu sociologue, tu discutes « après coup » de la manière dont les gens sont vus par l’étude que tu viens de faire avec ces mêmes gens, pratiquement aucun ne se reconnait : mais c’est comme ça qu’ils sont en réalité.
Tu n’es pas comme tu crois être, mais bien comme les autres te voient.
C’est bien là le problème.[/quote]

Dejà, il faudrait que tous les guides répondent aux enquêtes, ce qui est loin d’être le cas. Je n’ai personnellement jamais répondu à la moindre enquête.
Et même si ils répondent, encore faudrait-il que les guides ne mettent pas n’importe quoi dans leurs réponses, ce qui est loin d’être le cas. La crédibilité de l’étude s’en trouve donc un peu affaiblie, c’est le moins que l’on puisse dire.
Puisque la sociologie prétend connaître la vérité sur cet objet particulier, je serais assez curieux de savoir par quels moyens et méthodes elle en arrive à tirer des conclusions définitives.
Bref, je ne suis pas satisfait pas ton absence de démonstration.


Posté en tant qu’invité par Aaaa…tchoum:

[quote=« Guiguy, id: 879078, post:32, topic:85880 »]

[quote=« Ray, id: 878968, post:31, topic:85880 »]

[quote=« Guiguy, id: 878953, post:30, topic:85880 »]Je vis du métier de guide « classique » depuis quelques années et je ne me reconnais pas du tout dans ce que tu décris et je ne reconnais pas mes copains non plus.
De toutes façons, je trouve un peu vain de tirer des conclusions générales et sociologiques sur « les guides », dans la mesure où l’échantillon et faible et constitué de personnalités individuelles fortes et très différentes les unes des autres. Ce qui implique que chaque guide a une manière de vivre ce métier qui lui est propre. Et on peut presque étendre se raisonnement aux clients. Le profil « type » de client n’existe pas à mon sens d’où l’inutilité de mettre tout ça dans des cases prévues à cet effet.[/quote]
ça, c’est ce que tu penses " de l’intérieur"
mais c’est comme ça que les guides sont vus " de l’extérieur".
Et ça a une valeur statistique certaine.
Quand, en tant qu sociologue, tu discutes « après coup » de la manière dont les gens sont vus par l’étude que tu viens de faire avec ces mêmes gens, pratiquement aucun ne se reconnait : mais c’est comme ça qu’ils sont en réalité.
Tu n’es pas comme tu crois être, mais bien comme les autres te voient.
C’est bien là le problème.[/quote]

Dejà, il faudrait que tous les guides répondent aux enquêtes, ce qui est loin d’être le cas. Je n’ai personnellement jamais répondu à la moindre enquête.
Et même si ils répondent, encore faudrait-il que les guides ne mettent pas n’importe quoi dans leurs réponses, ce qui est loin d’être le cas. La crédibilité de l’étude s’en trouve donc un peu affaiblie, c’est le moins que l’on puisse dire.
Puisque la sociologie prétend connaître la vérité sur cet objet particulier, je serais assez curieux de savoir par quels moyens et méthodes elle en arrive à tirer des conclusions définitives.
Bref, je ne suis pas satisfait pas ton absence de démonstration.[/quote]

Alors ça, mon guigui(de) c’est bien envoyé :lol:

Posté en tant qu’invité par c’estuneconnerie:

[quote=« Ray, id: 879125, post:35, topic:85880 »]

Je t’avais fait cette nuit une réponse là-dessus, mais je l’ai enlevée pour ne pas polémiquer.
Ce n’est pas l’objet premier du débat lancé.
Et je ne veux pas que ça se transforme en « anti-guide » : ce n’est pas mon crédo.
Bonne continuation[/quote]

Décidemment, Ray, tu peux pas t’empecher de critiquer tout, tout le monde et tout le temps, c’est maladif (voir la polémique sur la voie de l’Y qui a été bizarrement supprimée par la censure)