Grosse trouille - réflexe

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

Quand j’ai dévalé un couloir à 45° sur 300 m , j’ai dit « maman », puis « j’peux pas m’arrêter » puis plus rien car j’ai mangé la neige. J’ai pensé : j’ai le casque, j’ai le casque, je suis en chute libre (???) (cette dernière impression étant provoquée par des pirouettes très dynamiques) ; j’ai vu le paysage (très beau) à l’envers.

Après la chute, je n’avais aucun mal, mais je me rappelle avoir eu très froid, par réaction.

Quand je suis taquet en escalade, je respire lentement. Je prononce la phase « Là je ne passe pas » et c’est magique, je passe.

Posté en tant qu’invité par camille:

Quand tu peux…

Posté en tant qu’invité par y2:

Pour ma part ce fut en silence lors d’une rupture de plaque dans une pente bien raide. Dans la tete « non, je ne peux pas mourir maintenant, pas ici » (bon d’accord j’etais en Suisse aussi, j’avais pas envie de mourir la bas, mais je ne sais pas pourquoi :wink: et « j’ai encore plein de truc à faire donc c’est pas possible » passé ce moment de lucidité s’ensuivirent des reflexes froidement enchainés et … la vie :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par emmanuel:

Je partage l’avis de Phil, ça sort un peux plus crados et ça soulage, faute d’éviter la pétée…