@jjbibi : J’entends tes arguments, qui sont légitimes, mais, encore faut-il faire du secours (ou en avoir fait) pour savoir, et donc comprendre, que les secours en montagne n’ont rien à voir avec les autres types de secours : urbains, routiers, maritimes, etc,… Ce n’est pas comparable. De même qu’un secours spéléo. (on l’associe à l’activité montagne)
L’ensemble des éléments qui caractérisent les secours en montagne en font leurs particularités : hélico obligatoire (ou alors approche très longue et parfois pas le choix), technique de pilotage (pose patin), massif de vol gigantesque, recherche de victimes très difficiles, vent, effet venturi, neige, froid, brouillard, condition d’intervention (pente, glissement, éboulement, feuillus,…), accessibilité aux victimes, difficultés de mise en conditionnement pour le « grand tour », nombre de personnes mobilisées, techniques particulières de progression à maitriser, isolement, etc, etc,… en font des secours différents des autres, et surtout, qui entrainent aussi une mise en danger d’autres personnes, donc un réel potentiel de sur-accident. Ces débats sont, et seront, récurrents.
Quand les gens parlent de faire « payer » (au sens propre) ce n’est pas pour rembourser les coûts, c’est évident, mais essentiellement pour (tenter de) dissuader et responsabiliser.
Cependant, tout comme la loi qui est pourtant sensée dissuader d’avoir des comportements criminels (ce qui ne veut pas dire meurtre), cela ne suffit pas. Il suffit de regarder ou d’écouter les infos.
Certains sont irresponsables et dangereux en conduisant alcoolisés, cocaïnés, en ne respectant pas les vitesses, d’autres en allant nager en mer avec un drapeau rouge, ou en canyon alors qu’il y a orage, et d’autres enfin partent skier où il ne faut pas quand il ne faut pas.
In fine, il s’agit toujours de comportements à risques et déviants, mais certains nécessitent des interventions plus contraignantes, techniques, longues et risquées.
Terminé.