Grande Vaudaine / accès / chasse privée

Salut !

Je voulais savoir si certain(e)s d’entre vous connaissiez la Grande Vaudaine (entre Livet-et-Gavet et Allemont, envers de Belledonne, Oisans)

  • Qu’en est-il de la liberté d’accès malgré le fait que ce soit un terrain de chasse privé ? La mairie d’Allemont m’a dit que le propriétaire serait OVINI expéditions www.ovini-expeditions.com

  • Il reste des ruines de cabanes pastorales. Savez-vous jusqu’à quand cela a été un alpage ?

merci ! :slight_smile:

Flûte, je fais un bide :wink:

sincèrement,vu le propriétaire, je m’étonne que tu en aie quelque chose à foutre. Tu y vas épicétout…

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Si le terrain n’est pas clôturé ou le caractère privé et l’interdiction d’accès mentionnée sur tous les accès potentiels (bon courage pour la Vaudaine !), l’accès ne peut y être interdit.
C’est le cas ailleurs sur Belledonne : par exemple tout le vallon du Muret et des Vénétiers (cime de la Jasse, dent du Pra, Pas de la Coche…) est aussi une chasse privée, mais ouvert aux pratiquants de montagne (respectueux).

Tout le plateau des 7 Laux (lacs) est une propriété privée, louée à EDF qui exploite les barrages et conduites forcées qui alimentent les centrales hydroélectriques des 2 côtés (Allemont et Fond de France).

Quasiment toute la montagne est privée…
Après la gestion du droit de chasse est propre au secteur (à la surface des propriétés) et à la présence d’ACCA (sur quasiment toutes les communes en Isère de mémoire). Les chasse privées sont elles plus limitées.
Ce serait d’ailleurs intéressant d’avoir une carte localisant ces chasses privées.

en mode perso oui… mais en tant qu’AMM, comment gérer le fait de passer avec des clients devant un panneau « propriété privée défense de pénétrer » ?

Pour moi il fallait effectivement une indication explicite de ne pouvoir y entrer (« propriété privée » ne suffit pas, il faut aussi que soit marqué « défense d’entrer »). Quand on arrive d’Allemond, on ne peut pas ne pas passer à côté d’un tel panneau… à moins de faire hypocritement le sanglier dans la forêt ! :face_with_raised_eyebrow:

Proposition (à laquelle on peut adhérer ou non) :

  1. Bien vérifier l’aspect légal (que si pas de clôture = ok)
  2. En parler à l’avance aux clients sans hypocrisie: oui ce qu’on va faire est légal, mais le propriétaire préférait clairement qu’on ne le fasse pas ; du coup si on le fait on sera respectueux (pas des panneaux, mais pas trop de bruits, pas de déchets… enfin les règles de base en montagne :wink: )
  3. Si possible motiver l’ « incartade » : pourquoi aller là-bas et pas ailleurs ?
  4. Y aller en accord avec les clients… ou aller ailleurs si cela les déranges trop. Bref s’adapter à leurs besoins.

En pratique, le point 2. n’est pas toujours faisable à l’avance. Si on se retrouve devant le panneau sans en avoir parlé avant, il faudra d’autant plus être pédagogue dans ces explications. Et bien évidemment ce qui précède est une trame générale qu’on adaptera à ses besoins et ses clients (par exemple si tu promènes mollotof, le fait de faire chier les chasseurs/grand propriétaires terriens/amateurs de clairette est une justification suffisante pour faire un détour et passer légalement devant un panneau interdit)

Simple. Le jour où tu viens en reconnaissance, tu arraches le panneau :smiley:

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nam mais le mec qui cumule les trois, c’est balle dans la nuque direct. Et on fait payer la balle à la famille (avant de les envoyer creuser le canal seine-fleuve jaune à la petite cuillère).
(est-il vraiment besoin de préciser que je suis dans l’outrance et la caricature et que jamais …je ne les enverrais avec une petite cuillère. Une pelle est bien plus efficace :smiley: ).

Toutafé. Après qu’est ce que tu risques à y aller ? Tu rentres dans une propriété privée sans effraction… il faudrait que le propriétaire prouve un dommage pour qu’il en demande réparation. Peut être que tu peux aussi te prendre une amende pour le principe d’être entré chez quelqu’un mais il faudrait que ce soit la gendarmerie qui monte pour dresser un PV (évidemment que le propriétaire ne peut pas faire justice lui même) du coup en pratique…

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:rofl:

Justement, pour moi, pas besoin d’une clôture, il suffit que le propriétaire indique clairement que l’entrée est interdite (« propriété privée » ne suffit pas). Or, dans le cas de la Grande Vaudaine, l’unique chemin d’accès (par le bas) est bordé d’un tel panneau. Impossible de dire qu’on ne l’a pas vu.

Mais je me trompe peut-être ?

du coup, ma proposition est LA solution …

Purée… je suis allé voir sur le site www.ovini-expeditions.com .
je croyais que ce genre de pratique était réservée à la Sologne… mais non, c’est chez nous et cela fait froid dans le dos !

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En fait apparemment un panneau « défense d’entrer » n’a aucune valeur légale, seule la clôture de l’ensemble du terrain permet de rendre légale l’interdiction d’accès, cf. Charlotte Michel, L’accès du public aux espaces naturels, agricoles et forestiers et l’exercice du droit de propriété, thèse de l’École nationale du génie rural, 2003, p. 25: « Le propriétaire foncier a donc en particulier le droit d’exclure toute personne de sa propriété. Il faut pour cela qu’il la clôture. A défaut de s’enclore (art. 647 du Code civil), on considère que le
propriétaire tolère l’accès du public. Cette tolérance est la base fondamentale de l’accessibilité des
espaces naturels, agricoles ou forestiers en France. »

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Attention :

Certaines propriétés sont clôturées en aval mais pas dans les parcelles amonts . Méfiance si vous faites du trail hors piste en suivant des traces de chevreuil . Il m’est arrivé des descendre sur un " raccourci " et de me retrouvée piégée , une fois en bas, face à une palissade de 2 m de haut quasi infranchissable avec des chiens hurlant dans mes oreilles .
Je prends la peine de baisser ma frontale et de m’excuser au près du propriétaire. Celui-ci me répond : Madame … ou Monsieur … je ne sais pas , vous repartez d’où vous venez par l’amont .
( 15 km , monsieur ! je crois que j’ai pensé tout haut , je ne me souviens pas )

Ni une , ni deux ça m’a reboostée et j’ai franchie la barrière là où je me trouvais . A deux minutes de chez moi , au pas.

Bonsoir,

Chaque fois que je me trouve devant des clôtures peu franchissables, je pense à toute cette pauvre faune sauvage qui doit s’en accommoder.

Bernard

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