Grand paradis à pied en hiver

Pour monter au sommet du Grand Paradis depuis Victor Emmanuel, il y a des pentes assez longues et suffisamment raides pour qu’une coulée ou une plaque parte. J’ignore les degrés d’inclinaison (déjà il ne faut pas se dire que sous 35° c’est sûr, il a été montré qu’à 28° ça partait aussi) mais j’ai vu des plaques partir dans du moins raide qu’au GP.
La fréquentation en été n’a rien à voir avec cellee en hiver. Par ailleurs elle est très liée aux horaires de réveil et départ du refuge. Les 2 fois où j’y suis allé (été), on partait suffisamment tôt pour être devant les gens qui dormaient au refuge, et largement. On avait le sommet pour nous au lever du soleil, et c’est vraiment magique. C’est peut-être un sommet facile techniquement mais mon émotion sur le moment était intense.
En hiver, encordez-vous quand même sur le glacier. Les rares crevasses existent et sont larges et profondes. La rimaye aussi (c’est d’ailleurs le passage technique de la course en été).

Entre autres, je pense parce que ce n’est pas loin de Turin et aussi parce que c’est une classique pour s’acclimater et se tester pour le Mont Blanc (donc un certain nombre de guides le mettent à leur programme de « stage MB »)
C’est clair que la surfréquentation est surtout prégnante les week-end. Et elle est accentuée par la configuration finale pour accéder au sommet.

ravi pour toi, mais j’ai toujours considéré avec curiosité ce côté emblématique et symbolique des chiffres…
Qu’est qui rend si différent un sommet à 4061m de son voisin à 3900m ?

Alors rien à voir avec l’altitude, je ne rebondissais pas sur ce marronnier. C’est juste que quakd j’y suis allé je ne m’attendais à rien, voire à être déçu, c’était uniquement un plan B. Et être seul, au milieu d’une mer de nuages au soleil levant, avec des débutants avec qui ça s’est passé à merveille, ben j’étais bien.

Ben… 161 m. Ça me semble évident !

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La Grivola c’est plus dur.

Les différents topo disent que la pente max est de 35°

J’ai bien conscience que ça peut partir à 28° mais je ne compte pas faire ça si les conditions nivologiques ne s’y prêtent pas.

Non aucune expérience en ski dans rando par contre en freeride je sais faire, j’arrive pas à comprendre ce qui va me compliquer la vie si ce n’est les conversions ? La descente 35° de pente, peu importe la neige c’est rien du tout, une fois les ski en mode descente, c’est ni plus ni moins qu’un ski traditionnel en probablement plus souple vu la différence de poids.

Je suis plutôt sportif, je vais peut-être un peu plus me dépenser qu’un habitué de la discipline au début mais ça ne me fait pas peur.

Eh non, justement, tout est là !

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Finalement tu comptes y aller à pied ou à ski ?

Ben toute manière, tu veux y aller et tu est très sur de toi, alors vas y !! ./

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Va lire 2-3 témoignage d’avalanché, ça devrait te passer l’envie de ne pas prendre d’arva.
Le fait même de te poser la question d’y monter à pied au cœur de l’hiver prouve que tu n’as pas les compétences pour y aller en sécurité.
Tu peu y aller, peut-être même arriver au sommet et redescendre vivant. Être sur que ton idée était la bonne et vouloir recommencer, sauf que ça ne passera pas à un moment où à un autre (et ça arrive vite !).
Un conseil, forme toi à la montagne, et après tu visera tel ou tel course.

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Bishorn c’est bien l’autoroute aussi non?
Pour le Grand Paradis je me demande au delà de sa relative facilité si le nom ne joue pas aussi un peu. Ça paraît bête mais dans l’imaginaire ça peut jouer.

La dernière fois que j’y suis allé y’avait personne au Bishorn. Il y a du monde en été mais pas trop en hiver.

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« si les conditions nivologiques ne s’y prêtent pas. »

Même par risque 2 et tracé tu peux faire partir une plaque.
Negliger la formation au maniement arva pelle sonde tue.

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Toujours cette foi naïve dans la protection du DVA …

Toujours ces réponses à l’emporte pièce…

C’est pourtant évident, ou cela devrait l’être …
L’essentiel de la sécurisation d’une sortie s’effectue à la préparation (itinéraire, météo, etc, …) et dans la compréhension du manteau neigeux sur le terrain, étendu à un périmètre élargi (pentes amont, etc, …). Lorsque le DVA devient nécessaire, c’est déjà (presque) trop tard.

La formation au DVA devrait être sans commune mesure avec la formation à la compréhension de l’environnement hivernal en montagne. Dit autrement, il est beaucoup plus important d’acquérir une bonne lecture de la neige que de savoir utiliser un DVA. Ou encore autrement : il est plus important de ne pas se laisser emporté par une avalanche que d’être en position d’espérer que quelqu’un va t’en sortir.
Je crains que trop souvent, une foi disproportionnée dans la protection que peut procurer le DVA donne le sentiment de pouvoir s’affranchir de l’acquisition d’une expérience de terrain autrement plus importante.

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Alors qu’il suffit de faire un exercice de recherche en conditions proches de la réalité (c’est à dire dans une pente, et pas sur le plat juste devant la terrasse du refuge) allant jusqu’au pelletage du volume de neige qui pourrait recouvrir un corps, et pas juste 2 coups de pelle pour sortir le DVA caché, pour comprendre qu’on a tout intérêt à éviter absolument l’accident (sachant que les chances de survie après 15mn diminuent drastiquement).

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Certes, et une ceinture de sécurité ne sert à rien, avoir le permis de conduire suffit.

Arva pelle sonde se trouvent facilement en location. Dans les stations tu as des arva parks pour t’entraîner.

tu n’as pas compris le principe de l’arva. L’arva ne protège en rien, il sert juste à la recherche.
L’avalanche s’en fiche bien, que tu aies un arva ou pas.

À la rigueur, un sac airbag, ça protège (contre l’ensevelissement).

Exactement : Pour pouvoir conduire, le port de la ceinture n’affranchit pas de passer le permis

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