Gr 10 Central

Ta trace verte sur le parcours redescend dans le fond de vallée à Pont de Cazaux, c’est peut-être une erreur ?
Pour l’Antenac, du sommet tu poursuis à toute crête jusqu’à la hauteur de Cierp; il y a plusieurs possibilités de descente dans la vallée à droite, mais tu peux poursuivre jusqu’au Cap de Pouy de Hourmigué et descendre ensuite sur Cierp. C’est plus dur et plus long, mais le parcours en crête est très beau.

Oui, en effet, c’est une erreur, ma « vrai » trace est comme tu disais par Burgalays.
Je ne sais pas ce qui c’est passé entre ma trace sur mon logiciel et visugpx! Un changement…
Pour l’autre côté, je vois ce que tu veux dire, par le Grp tour d’Oueil-Larboust jusqu’au sommet des conques.
Mon routeur ne trouve pas de sentier de Sommet des Conques à Cap de Pouy de Hourmigué, si ce n’est sur le fond de carte la ligne de crête du sommet des conques au sommet de Hourdouch!
Cela peut être bien en effet, je vais regarder ça de près.

Regarde la carte IGN, ça passe partout, que ce soit en crête ou en contrebas.

C’est cela?
https://www.visugpx.com/rYArZvKnnG

Oui.
De la cabane (la « Villa Grisette » bien connue localement), tu peux remonter en crête (bien plane, la crête…) pour monter à l’Antenac qui est le point culminant du coin à quasi 2000. Le reste sur le fil, avec la descente finale sur Cierp.

Je vois d’ici le « Ok ! Boomer ! » (ce que je ne suis d’ailleurs pas tout à fait) que je vais me prendre dans la figure, mais tant pis, je me lance !

En 1975, nous avons fait, à trois copains à peine sortis du bac, la traversée de Lescun à Luchon. Et franchement, tant pour ce qui concerne l’itinéraire, les dénivelés, les horaires et la façon de combiner les étapes, que pour les conditions des sentiers et de la neige, la météo, et tout ça, nous ne nous sommes pas posé tant de questions. La montagne était moins fréquentée, le ravitaillement était moins facile, il y avait beaucoup plus de neige ; ni la météo, ni nos chaussures, ni nos frontales, ni nos sacs à dos, ni nos duvets n’étaient aussi performants (seules les cartes étaient déjà d’une stupéfiante précision). Et tout s’est très bien passé. C’était début août, nous ne savions pas grand-chose de la montagne, mais nous étions prudents : nous ne sommes montés au Pic du Midi d’Ossau que parce que l’un de nous connaissait déjà la voie normale ; au Balaïtous, nous avons parcouru avec circonspection la Grande diagonale saupoudrée de la neige de la nuit ; ayant franchi la brèche de Tuquerouye, nous fîmes (à juste titre) demi-tour devant un malheureux névé de trente mètres qui plongeait dans le lac glacé. Surtout (ce qui ne me paraît pas un détail), nous avions minutieusement préparé sur les cartes IGN au 25 000e (papier, évidemment), qui furent punaisées sur le mur de ma chambre les six mois précédents, et que nous avions solidement appris à lire.

Alors, je suis bien d’accord : il y a aujourd’hui d’autres outils. Je ne méprise pas Internet ni les forums, puisque j’y suis et que j’y glane (voire demande) moi aussi des informations. L’expérience de ceux qui connaissent le terrain est évidemment irremplaçable ; je pourrais moi-même ajouter encore à toutes les suggestions – notamment d’itinéraires – qui ont été faites ici (je rappelle qu’on peut m’appeler : 05 62 39 13 57, je répondrai avec joie). N’empêche que le train que prennent les échanges sur la question posée ici me paraît un tantinet démesuré. Il faudrait veiller à ne pas avoir fait en ligne toute sa randonnée avant même d’avoir mis son sac sur le dos. Comme si l’on pouvait avoir la moindre idée, à la mi-avril, du temps qu’il pourrait bien faire quatre mois plus tard ; le 15 août au refuge des Oulettes, on peut marcher dans 20 cm de neige comme cuire au soleil. Il y a aussi un certain intérêt (ne serait-ce que technique) à réfléchir et décider la veille, en fonction des informations recueillies dans un refuge, auprès de collègues randonneurs (surtout ceux qui marchent en sens inverse !), d’un accompagnateur, d’un guide ou d’un berger.

N’accablez pas le Boomer, qui reconnaît sans réserve ce principe absolu : chacun est libre de préparer puis réaliser comme il l’entend. Je ne fais état que d’une impression.

Bonne rando !

Ah ! et puis encore ceci (un prof ne se refait pas). Le pic de la Fache (Grande ou Petite, puisqu’il y en a deux) n’a rien à voir avec quelque fâcherie que ce soit : donc pas d’accent, même circonflexe, qui s’accorde pourtant si bien avec la forme dudit pic !

Cordialement à tous.

Patrick Dupouey

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Tu as raison.
Pour ce qui est de passer vers Antenac, je choisirais sur place aussi, à partir de Bagnère.
Mais c’est vrai que ça parait plus jolie par les crêtes.
Encore merci pour votre aide.

Eh ouais. Au risque de faire boomer moi aussi je trouve que rien ne remplace ça. Savoir lire une carte. Une vraie carte pas les horribles fonds de carte qu’on nous colle sur Strava ou que sais-je.

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A mon tour:
Quand on mesurait les distances en faisant suivre une ficelle sur le parcours de la carte et reportait par rapport à l’échelle!
Avec des rangers et un pull en laine.
Même pas de bâtons.

J’en ai toujours pas

Quant aux bâtons, c’est autre chose.
Je ne m’y suis mis que vers 45 ans, et j’ai bien regretté de n’avoir pas commencé 20 ans plus tôt, au lieu de ricaner en croisant les quinquagénaires qui les utilisaient. Après avoir porté durant toutes ces années tout le matériel d’escalade pour grimper à 3000 en montagne, je n’aurais peut-être pas les genoux dans le même état aujourd’hui, même si ça fonctionne encore.
Et je dis aux jeunes : dès que vous êtes chargés, utilisez les bâtons le plus tôt possible !

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Je ne ricane pas. Mais je n’aime pas.
J’ai pas 4 jambes j’en ai deux et ça me suffit.
Je vois bien que je suis devenu une exception en la matière.
Et ça me posera question si je veux passer au mode un peu léger avec tarp où les bâtons sont utiles.
Je peux en porter un sans l’utiliser. J’en ai acheté un à Gavarnie je l’ai porté après l’avoir testé cinq minutes vraiment pas concluantes pour moi
Bon on est HS

ça serait sympa que tu nous fasses un petit retour ensuite, histoire de recueillir tes impressions.