Posté en tant qu’invité par Matthieu:
Est ce que quelqu’un a deja eu l’occasion de tester la nouvelle montre GPS de Casio et est que tu pense que ca marche bien. Pour ma part il me semble qu’il y a des sérieux problèmes de récéption et que en gros ca ne marche que a beau milieu d’une plaine, ce qui est génant pour un alpiniste.:
Posté en tant qu’invité par Olivier84:
Salut,
Les GPS ne sont-ils pas surtout utile en plaine, là ou il n’y a pas de point remarquable ?
Alors qu’en montagne un altimètre, une boussole et une carte au 1/25.000 suffisent…
Ceci ne répond pas à la question, mais c’est pour lancer un débat.
Qu’en pensez-vous cher amis ?
Posté en tant qu’invité par Toni:
Si tu dois faire un long trajet dans le brouillard, je crois un GPS et plus facil et tu peux gagner beaucoup de temps. Ca aide aussi a eviter les erreur fatales, qui sont possible si t’es stresse et tu es avec un grand groupe, crevasses, etc. C’est claire, ca remplace pas encore carte boussole, mais comme toujours, avec du materiel bien adopter, tu peux minimiser un risque possible.
Je n’utilise pas de GPS, mais dans l’avenir, ca va etre a considerer, je crois.
Posté en tant qu’invité par francois:
Toni a raison. Actuellement, je ne pense pas que ce soit utile en montagne, l’alti et la boussole faisant parfaitement l’affaire pour un prix et un poids très modiques, d’autant que le GPS est grand consommateur de piles. La question sera à reconsidérer dans qq temps au gré des progrès techniques.
Posté en tant qu’invité par Matthieu:
Ca ne répond pas a la question et en plus c’est pas mal déplacé vu l’actualité. Les 2 disparus de ce week-end à Tête Blanches savaient utiliser parfaitement une bousole et un altimétre, pourtant ils sont décédés… Alors le jour ou ca n’arrivera plus on pourra reparler de la non utilité du GPS. Il y a des cituations ou il vaut mieux mettre tout les atouts de son coté…
Posté en tant qu’invité par francois:
Réponse à la question: non, je n’ai pas testé le GPS Casio.
Ensuite, je ne vois pas ce qu’il y a de déplacé. J’ai donné mon avis sur le GPS.
Concernant les 2 disparus de tête blanche, je m’abstiendrai de tout commentaire vu que je ne connait pas les circonstances de cet accident. Ce que je peux dire, c’est que pas mal de gens qui ont disparus savaient aussi utiliser boussole et alti.
Enfin, en montagne, la sécurité (et la compétence) n’est pas proportionnelle à la masse de matériel transportée. Il faut prendre le necessaire, ni plus, ni moins. Si tu maitrises parfaitement boussole et alti, prends-les. Si tu préfères le GPS, prends-le. Mais si tu prends le GPS et « par précaution » boussole et alti, c’est que tu n’as pas une confiance absolue dans le GPS. Alors laisse-le chez toi.
Mettre tous les atouts de son côté ne veut pas dire prendre un tas de matos, ca veut dire apprendre à connaitre la montagne, faire des stages de formation ou de recyclage, préparer rigoureusement ses sorties.
J’ai terminé mon épître. Bon ski.
Posté en tant qu’invité par Eric:
Pas testé le GPS CASIO, mais j’ai déjà essayé un GPS en montagne.
Principal problème : le manque de précision (volontaire…) du système. Quand tu essayes de te repérer sur la carte 1:25000, dans un relief un peu tourmenté, c’est pas évident. Mais le sens général de la progression est donné, avec des jalons.
A mon sens, cela ne peut encore remplacer un carte et une boussole, mais c’est complémentaire. Peut-être est-ce aussi intéressant en condition « de stress » (un peu comme les nouveaux ARVA assistés).
Enfin, c’est peut-être pas mal sur les grandes étendues paumatoires (Vanoise, glaciers italiens…)
A suivre.
Posté en tant qu’invité par jean-michel:
Bon faut je que j’y mette mon grain de sel.
Oui le GPS c’est bien, je ne connais pas la montre Casio mais j’ai un sérieux doute au niveau de la lisibilité et de l’autonomie des piles. J’ai fait l’acquisition en début d’hiver d’un GPS Garmin Etrex (attention pas l’etrex map) et la précision est vraiment étonnante malgré le brouillage (SA) volontaire du système, pouvoir se situer à 100m près sur la terre voilà une chose qui est bien. Je prépare mes courses à l’avance en scannant et numérisant les cartes puis en entrant les différents points qui m’intéressent pour la progression de la course. J’allume mon GPS au départ de la course pour qu’il se situe, ensuite il reste éteint dans ma poche. Au besoin je le rallume et il me donne mon point en moins d’une minute, son utilisation avec des cartes suisses carroyées est un vrai plaisir, l’IGN se met aussi à ce genre de carte reconnaissables par l’inscription compatible GPS. Pas besoin d’avoir fait l’académie d’Ouchy (petit clin d’oeil aux connaisseurs) pour utiliser un GPS, je conseille à tous les sceptiques de tester la chose, mais sans oublier que la la boussole et l’alti doivent rester la base de toute orientation.
Posté en tant qu’invité par francois:
Peux-tu m’expliquer pourquoi tous ceux qui utilisent un GPS éprouvent le besoin d’emporter aussi boussole et alti?
Posté en tant qu’invité par jean-michel:
Quand il s’agit de sécurité je préfère ne pas faire confiance qu’à une constellation de satellites gérés par des potes à l’oncle Sam et deux piles de 1,5v.
Pour ma part je pense qu’il y a complémentarité des moyens de navigation et non exclusivité! Ce que je demande à la petite boîte qui ne pèse que 150 gr c’est de me confirmer une navigation qui deviendrait de plus en plus difficile dans un mauvais temps arrivé trop vite afin de me guider vers le refuge ou le passage recherché. Il faut aussi savoir que si la précision d’un GPS en coordonnées est bonne, la précision de l’affichage de l’altitude par contre est de loin inférieure à un altimètre recalé régulièrement.
Pour les intéressés(ées) une petite visite sur le site de Richard Scauri s’impose