Gore Tex et hiver?

Posté en tant qu’invité par dubito:

Avez vous déjà essayé de mettre de la vapeur (faible pression) dans un cylindre recouvert de gore tex ?

la vapeur s’échappe correctement lorsque la température à l’extérieur du cylindre est semblable à celle régnant à l’intérieur : pex ex. : 25° int. 35°

lorsque la température à l’extérieur est de l’ordre de 0° cela condense sous la membrane, et l’humidité reste captive.

J’en déduis donc que le gore tex fonctionne en ambiance tropicale mais que son usage en ski de rando est douteux.

Qu’en pensez-vous ?

Posté en tant qu’invité par yann:

tu devrais soumettre ta petite expérience à Gore tex directement et leur demander des explications…ils doivent avoir un site sur internet…en tous les cas interessant mais ta démarche est elle bien scientifique ?

Posté en tant qu’invité par K la mare:

Tu as peut etre saturé le gore tex en balançant un peu trop de vapeur ! ))

De toute façon ces tissus ont des limites ,c’est sûr ,mais il faudait faire des tests plus proches de la realité avec de vrais « valeurs » de taux de transpiration en rapport avec une surface de gore tex

Posté en tant qu’invité par gildau:

Tiens j’ai beaucoup transpiré ce dimanché à ski de fond dans ma veste "Gore Tex"à l’arrivée j’ai même du la quitter pour ne pas prendre froid dans le tissus trempé, heureusement mon sous vètement et ma polaire avaient bien transfèré et ne me donnaient pas une sensation de froid

Posté en tant qu’invité par gildau:

Je prècise que la tempèrature ètait négative

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

dubito a écrit:

J’en déduis donc que le gore tex fonctionne en ambiance
tropicale mais que son usage en ski de rando est douteux.

Ben le truc, c’est de pas avoir une atmosphère 100% saturée juste sous la membrane : c’est à ça que servent les couches que tu mets dessous?

Mais je suis d’accord sur le fait que sans vent, le gore-tex ça respire pas top en montagne. Moi, il me faut bien 50km/h de vent (ça facilite les échanges!) pour y être bien.
Y’a des machins plus poreux, style patagonia pneumatic, qui ne vont pas plus mal en ski de rando je trouve.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Nicolas a écrit:

Ben le truc, c’est de pas avoir une atmosphère 100% saturée
juste sous la membrane : c’est à ça que servent les couches que
tu mets dessous?

Mais je suis d’accord sur le fait que sans vent, le gore-tex ça
respire pas top en montagne.

Je ne vois pas trop l’intérêt de mettre une Gore-tex (ou autre) s’il n’y a pas de vent.

Moi, il me faut bien 50km/h de

vent (ça facilite les échanges!) pour y être bien.
Y’a des machins plus poreux, style patagonia pneumatic, qui ne
vont pas plus mal en ski de rando je trouve.

Posté en tant qu’invité par roger:

Oui, la Gore Tex est à réserver aux situations extrêmes, dans la plupart des cas une polaire wind stopper amène plus de confort et permet de rester vraiment sec.
Avec des zips sous les manches et de grandes ouvertures devant, il n’y a plus besoin de se vêtir-dêvétir constamment!
Voili, que le vent soit clément…

Posté en tant qu’invité par Bert:

Fais l’essai cet été: juste après un orage (court) en pleine canicule tu mets ta gore tex et tu restes un peu dehors , tu constateras qu’elle absorbera les vapeurs montant du sol (en somme c’est comme si elle fonctionne à l’envers)

Posté en tant qu’invité par Eric:

Pas de problèmes avec ma Gore. ça marche bien avec la transpiration que je produit.

Comme l’écrit François, sans vent, y’a pas trop d’intérêt à avoir sa veste sur le dos…

Posté en tant qu’invité par yvan:

tous ces vetements a menbrane ne fonctionne pas des que l effort devient intense on est completement trempe dessous.ce n est que du commerce ils ne servent que pour proteger un peu plus de le neige les gens sur les pistes.

Posté en tant qu’invité par musch69:

par température négative est ce que la couche extérieure ne gèle pas??
dans ce cas le gore ne sert à rien pour l’évacuation

Posté en tant qu’invité par leKfiste:

C’est vrai le gore tex c’est vraiment pas terrible, d’ailleurs plus personne n’en veut…
Rien ne vaut une bonne chemise à carreau en coton , un bon pull en laine et un K-WAY.
Sans oublier le knickers et les chaussures en cuir.

Posté en tant qu’invité par kaiser38:

effectivement, le gore arrive vite à saturer et c idem pour le windstopper, lors d’effort intense.
Ce qu’il faut voir aussi, c’est que la plupart du temps, quand tu transpires bcp, ca veut dire que tu bouges bcp, et que ton corps est chaud, et donc, même par -10°, une simple micropolaire suffit… La gore tex tu la met au sommet pour pas geler sur place.

Monter avec la gore tex sur le dos, ca le fait si tu vas pas trop vite ou que les conditions sont vraiment extremes (fort vent, tempete…), la ca reste efficace/

Posté en tant qu’invité par Kai:

J’ai une veste à enduction et pensait que le gore était meilleure jusqu’à ce que mon frère m’avoue qu’il était aussi mouillé que moi. Depuis, j’ai acheté un vêtement millet en powershield avec capuche qui repousse l’eau, bloque le vent à 95%.

Vendredi je suis arrivé en condition de neige/pluie et je n’ai pas mis ma veste à enduction, la déperlance et la chaleur du corps on fait le travail de me maintenir au sec. Je garde dorénavant la veste dans le sac pour la vraie pluie et le fort vent.

Je ne sais pas si la déperlance DWR résite avec le temps, mais c’est la première fois que je n’ai jamais changé de couche lors de mes randonnées sur toute la semaine.

Kai

Posté en tant qu’invité par txom:

et un bon compromis pour la rando avec du vent: un gilet avec le coupevent devant, trés bonne évacuation par les épaules et super au niveau du dos avec le sac. En montant, on joue sur la fermeture pour ventiler la poitrine.

Posté en tant qu’invité par makalu:

Ton expérience est intéressante et pour comprendre le bins je pense qu’il faut énoncer THE BIG propriété de l’air .

La propriété d’une particule d’air est sa capacité à accepter une quantité de vapeur d’eau (rappel : c’est du gaz pas du liquide) qui varie avec la température.

Vu que ce forum est surtout fréquenté par des marins d’eau douce plutôt que des loups de mer nous nous placerons vers 3000m (Pression atm. de 700 Hpa) plutôt que sur la plage. Et là la thermodynamique nous apprend que pour une température de -5°C, 1kilog d’air est capable de contenir au maximum 4 grammes de vapeur d’eau, là il est saturé (100% humidité). Tout excédent de vapeur d’eau sera transformé en eau ou glace.
Pour une température de 15°C, ce kilogramme d’air va être capable de contenir 15g de vapeur d’eau ( presquen 4 fois plus). Donc si on reprend la juidicieuse expérience du Docteur Dubito on peut se dire que lorsque l’air extérieur est froid il est naturellement moins apte à accepter de la vapeur d’eau est SURTOUT s’il est déjà saturé voire très zhumide. Dans le cas d’un air sec l’évaporation du goret Tex sera facilitée, le vent également favorisera l’évaporation. Notons qu’en montagne l’humidité est en général faible ou quasi maximale (perturbation ou nuages).

Petite remarque à propos du climat tropical. S’agissant d’air chaud il tolère bien sûr beaucoup de vapeur d’eau mais comme il est très humide par définition et pas plus venteux que çà, la vapeur d’eau suée ne trouvera pas assez de place pour se caser. Par contre pourquoi pas une bambée au Sahel ou dans le Hoggar avec des vents de sable et des humidités inférieures à 15%.

Posté en tant qu’invité par Kai:

Ahh, les bonnes vieilles solutions, on les oublies parfois. Cela me rappelle les « sur-shorts ». Quand on avait froid on mettait des shorts très larges pardessus les pantalons. C’était (c’est?) très utilisé dans les expéditions dans le grand nord.

Il existe des pantalons sur lesquels on peut enlever les bas, mais ceux-ci ne sont pas suffisament larges pour faire office de sur-shorts.

Kai