Fuck-the-leash ou pas?

Ben perso, en alpinisme, je trouve ça super chiant mais je ne les enlèverai pas depuis qu’un jour, en école de glace, je me suis fait une petite glissade sur la glace… :expressionless:
quand j’ai vu les cailloux arriver, j’ai fait dans la précipitation ce qui fallait pour m’arréter mais je ne tenai pas bien mon piolet et il m’a échappé des mains… :confused:
résultat, j’ai attendu l’impacte avec les cailloux sans pouvoir faire quoi que ce soit… :mad:
j’aurai eu la dragonne ce jour là, je ne perdais pas mon piolet et je m’arrètai…:rolleyes:

donc en alpi, je les mets…
En cascade, j’aime bien mes dragonnes aussi (elles sont amovible (quark) donc quand il faut je peux me libérer facilement)… en fait les fois ou je monte sans, j’ai la même impression que quand je roule en voiture sans ceinture… mais avec plus de pratique, ça passera peut être… :rolleyes:

slt,
les degaines explose, selon moi c’est pas pr proteger le grimpeur d’une chute violente, mais bien pour eviter que le point ne s’arrache…
si tu veux absorber le choc de la chute tu peux toujours t’encorder sur une degaine explose, mais ca n’aidera pas le point a tenir
de plus, on parlait ici de dragone qui genent et font faire des manips en plus et donc risquent de faire plus d’erreur de manip… quid de la degaine explose, et des mousquifs qui vont avec, sur ton pontelet ?

Posté en tant qu’invité par debutant:

bien entendu !

Je pense que si, ca aidera le point a tenir :

choc sur le point = choc sur le grimpeur + choc sur l’assureur - frottements

si le grimpeur et l’assureurs ont un absorbeur de choc, le choc sur le point sera lui aussi moindre.

Sinon, je ne pensais pas forcement a une degaine explose de base, mais plus a un systeme nouveau basé sur ce principe.

Ce qui protège le plus le point et le bonhomme , c’est la corde . Il vaut mieux privilégier une force de choc basse , bien sûr, clipper un seul brin et surtout …ne pas tomber ! Je laisse de plus en plus « tomber » les dégaines « explose » et autres sachant que c’est lourd , encombrant, et d’une efficacité trés relative …(au mieux 15% de force de choc en moins , bon, d’accord ,ça peut faire la différence )

Ah , oui , le sujet était sur les dragonnes , non ? Au fait , c’était quoi des dragonnes ? Et ça servait à quoi ?

Ah ah ah, mdr ! :smiley:
D’ici quelques annees il n’est pourtant pas impossible que certains posent cette question au premier degre. :rolleyes:

Au début j’avais des dragones sur mes piolets pour la goulotte. Fallait bien que je trouve un moyen de ne pas me bousiller les bras en serrant trop fort les manches.

Maintenant ben Fuck the leash !

J’ai appris l’alpinisme avec des anti-dragonnes qui m’ont expliqué tous les dangers d’un piolet qui reste accroché à toi lors d’une chute. Chute qui peux ne pas être si grave, sur une pente de neige ou glace pas trop raide par exemple. Mais je préfère perdre mon piolet que de le voir me transpercer le ventre parce qu’il m’a échappé des mains dans ma chute et que cette put… de fichu dragone l’a gardé près de moi juste parce que je voulait ne pas gaspiller 100 € ou un peu plus.

Ca c’était pour le cas alpinisme plus ou moins facile sur un glacier avec des pentes pas trop raide.

Maintenant pour ce qui est cascade, goulotte, face raide. Les dragones étaient là quand les ergos n’existaient pas pour tenir le poignet. Maintenant on peux s’en passer facilement tout en gagnant en aisance !

Alors pourquoi les garder !

Posté en tant qu’invité par Alfred Malaise:

J’ai directement commencé sans dragonne en cascade, avec des anacondas.
Par après, j’ai essayé à deux reprises de grimper avec dragonnes: une fois dans une cascade raide en second parce que j’avais les bras pétés, une seconde fois dans un mur de glace raide en montagne.
Dans les deux cas, j’en suis revenu:

  • Dans la cascade, j’ai effectivement été soulagé au début, mais après une dizaine de mètres, le fait de ne pas pouvoir délayer et de devoir chipoter pour débrocher m’ont encore plus explosé.
  • Dans le sérac, comme je n’avais pas l’habitude de « pendre » dans mes dragonnes, ma dragonne droite s’est déclipsée de l’ergot à cause des chocs de la frappe. Je ne lai pas remarqué tout de suite (donc, si j’avais pendu dessus, je volais), puis la dragonne l’a emmerdé en balottant au bout de ma main. Au premier relais, je n’ai eu de cesse que d’enlever au plus vite ces foutues dragonnes et depuis, je n’en utilise plus jamais.

En montagne, j’emporte toujours un piolet léger (ex: BD Raven Pro) ou un marteau-piolet léger (Simond Fox) de rechange au cas où un des membres de la cordée perdrait le sien. Le poids correspond environ à celui des dragonnes. Lors de ma première course en montagne (couloir Gervasutti à la tour ronde), mon second a laissé tomber sa pioche dans la rimaye. Depuis, je suis plus prévoyant.

Posté en tant qu’invité par Alfred Malaise:

J’ai directement commencé sans dragonne en cascade, avec des anacondas.
Par après, j’ai essayé à deux reprises de grimper avec dragonnes: une fois dans une cascade raide en second parce que j’avais les bras pétés, une seconde fois dans un mur de glace raide en montagne.
Dans les deux cas, j’en suis revenu:

  • Dans la cascade, j’ai effectivement été soulagé au début, mais après une dizaine de mètres, le fait de ne pas pouvoir délayer et de devoir chipoter pour débrocher m’ont encore plus explosé.
  • Dans le sérac, comme je n’avais pas l’habitude de « pendre » dans mes dragonnes, ma dragonne droite s’est déclipsée de l’ergot à cause des chocs de la frappe. Je ne lai pas remarqué tout de suite (donc, si j’avais pendu dessus, je volais), puis la dragonne l’a emmerdé en balottant au bout de ma main. Au premier relais, je n’ai eu de cesse que d’enlever au plus vite ces foutues dragonnes et depuis, je n’en utilise plus jamais.

En montagne, j’emporte toujours un piolet léger (ex: BD Raven Pro) ou un marteau-piolet léger (Simond Fox) de rechange au cas où un des membres de la cordée perdrait le sien. Le poids correspond environ à celui des dragonnes. Lors de ma première course en montagne (couloir Gervasutti à la tour ronde), mon second a laissé tomber sa pioche dans la rimaye. Depuis, je suis plus prévoyant.